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Judith et Pierre
_Chapitre_1 : PROLOGUE
La vie est une grâce indéniable où chaque être humain rêve inlassablement et s'efforce à la matérialisation de ses profonds désirs.
Ainsi, Judith ne sera pas à l'exception de celle-ci. À l'université de Lomé, à la Faculté des Sciences Économique et de la Gestion en abrégé FASEG, elle opte pour la gestion comptable après avoir décroché son Baccalauréat deuxième partie avec une moyenne très superbe. Celle-ci témoignait d'elle son amour, son attachement face au défi humanitaire qu'est l'éducation. Depuis son cursus scolaire, Judith, une très belle fille de teint naturellement moyen clair en harmonie avec ses yeux marron, n'a jamais cédé sa place d'honneur au détriment des autres. Face à des historiques amoureux dont ses grandes sœurs devenaient les véritables pèlerins, elle aussi ne cessait de rêver au jour où elle serait placée dans ce cercle dont elle juge drôle où la rosée amoureuse donnera vie à son prince qu'elle prétendait voir si charmant. Mais comme ce qui fait de l'homme un être respectueux et aussi bien utile à sa société, le fait de ne pas se faire manquer du respect devant un homme un jour, elle continuera la poursuite de son lièvre rigoureusement. Son fort désir, c'est d'être un jour une gestionnaire comptable qualifiée ou une auditrice reconnue.
Judith
Je ne cherche jamais des amis, car je ne vois aucune importance d’avoir des gens qui seront prêts à te trahir un jour sans raison. À l'école, j'ai des camarades de classe qui ne sont pas des vrais camarades à cause de ma timidité.
Au lycée, plusieurs fois, je me suis retrouvée avec les garçons qui me taquinaient, mais j'ai un objectif principal, celui de finir mes études avant de chercher à penser à autres choses parce que mon père me répétait toujours qu’on ne peut jamais poursuivre deux lièvres à la fois, car la probabilité est forte de ne jamais attraper aucun des deux.
Je ne donne pas du temps à ces choses du plaisir charnel, mon plaisir est de sortir victorieuse dans mon parcours scolaire pour faire la fierté de mes parents, surtout celui de mon Père.
Je déteste un peu ces garçons qui prennent tout leur temps à draguer et ces garçons aussi, je crois qui me détestent à cause de mes rejets.
J'ai promis d'être une fille exemplaire comme mes sœurs qui depuis nos bas âges étaient toujours avec moi malgré mon sale caractère. Je me bats toujours pour ce que je cherche à devenir. J'ai toujours rêvé offrir ma virginité à mon prince charmant, mon amour, mon unique et mon dernier.
Je ne savais pas si l'amour à un sens, et même aujourd'hui encore après tous ces moments d’amour et d’autres de dépression, je ne le sais pas.
Après le lycée pour mon entrée à l'université, j'ai pensé connaître certaines nouvelles choses et surtout dans le contexte de l'amour.
Pour cette raison, je suivais souvent les séries d'amour, les films et les feuilletons. À chaque scène, je trouve une conclusion à la fin.
Selon moi, on peut aimer quelqu'un qu'on a décidé d'aimer, on ne peut jamais être obligé d'aimer, on peut choisir comment aimer, quand aimer et quand cesser d'aimer parce que le cœur à ses raisons.
Selon moi, l'amour n'a aucun sens, mais à son sens. On ne peut pas finir d'aimer dans la vie. On peut aimer plusieurs personnes, mais une seule d'entre elles demeure le vrai et grand amour.
Pierre
Je suis en deuxième année des cours d'histoire à l'université. Je me compte parmi les jeunes hommes qui croient au grand amour. Je crois toujours retrouver ma cavalière, celle avec qui je finirai mes jours. J’ai toujours rêvé, le grand amour même si d'autres pensent que cela n'existe pas.
Au lycée, je donnais un peu de temps à mon plaisir : les sorties du soir, les voyages et des nouvelles connaissances.
Mon premier amour était une fille au lycée en classe de seconde, je l'aimais vraiment, on avait passé de bons moments ensemble, elle m'aimait aussi. Mais tout n’est pas promis à l’éternelle, c'était une fille aimable et agréable dans son caractère, mais après un bon moment, je me suis retrouvé en dehors de sa vie et de son futur rêvé.
On s’était séparé quand je commençais mes cours de la classe de première.
C'était difficile de l'oublier en premier, mais une fois que le temps passe et qu'on a découvert des choses nouvelles, on a fini par s'oublier, mais tout d’abord nous avons un lien qui nous lie. Je me rappellerai toujours qu’elle a fait partie de ma vie.
J'ai dû continuer à croire à l'amour et d'oublier le passé même si ce n’est pas très douloureux et dépressif. J'attendais les nouveaux moments pour retrouver ma cavalière. Je sais que je finirai par trouver un jour ma destinée, mon amour, celle qui sera ma femme, la mère de mes progénitures. Pas la peine de fuir l’amour parce que c’est quelque chose qui peut arriver dans notre vie d’une manière à une autre.
Cet ainsi qu’un beau jour après mes cours à l’université, j’ai fait la rencontre d’une belle fille. Elle était juste là à ma droite en train de prendre son déjeuner calmement. Elle est d’une nature très calme, voir même timide. Chacun de ses faits est mesuré : sa manière de tenir la cuillère, de prendre son jus d’ananas. Elle est tellement belle comme fille. L’envie que j’aie, c’est juste m’approcher d’elle, la connaître du fond en comble.
Je décide de me lever et de m’approcher d’elle quand subitement une voix m'appelle :
_Pierre !
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À suivre……. Au chapitre : 2 ▶️▶️
Auteur : AGOSSOU Akoko
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