Judith et Pierre
_Chapitre_ 30 : Je suis amoureuse
Je suis très confuse. Et surtout j’ai honte de moi, honte de se tenir devant ma mère, en la regardant dans les yeux, sachant que je la cache quelque chose qui peut détruire son amour pour moi.
Pierre prend la sortie avec sa mère, mais sans raison je l’appelle et il se retourna vers moi, aussi très surpris.
Je lui fait signe de me suivre à la devanture, une fois à son niveau.
_ En premier pourquoi vous êtes venu ? Commençais-je
_ Pour rien ma belle. Dit-il en croisant les bras sur sa poitrine. Ma mère à dit que sa serait bon si je venais dans la maison par ce que tes parents peuvent me voir dans le village en passant et ils diront que je ne suis pas venu leur saluer . Selon ma mère s'est une forme de respect de passer saluer les familles proches au retour .
_ Elle prend des risques. Déjà on a des autres problèmes comme obstacle et maintenant on me dit encore que nous somme, comme frère et sœur.
_ Du calme. Aucun mal n'est pas fait à notre arriver ici. Elle a dit ça parce que les deux familles sont liées et nous sommes comme ce qu'elle a dit.
_d'accord on continue notre discussion cette après midi. Mais pourquoi tu ne m'avais pas dit qu' hier tu ne te sentais pas bien ?
_je ne voulais pas que tu s'inquiète. Désolé.
_ Je te laisse on se voit cette après midi. Je te ferai signe. Bonne journée
_ bonne journée aussi
Pendant que nous discutons sa mère était déjà partie en direction de ma belle mère. Ça se voit qu'elle n'a pas de problème particulier avec mes parents parce qu'elle parle avec eux sans aucun gène ou inquiétude. Ce n'est pas elle le problème, mais le nom de famille que porte son Enfant.
Je ne m'attendais pas que Tantie Esse, amène Pierre dans la maison et ça m'a vraiment fait plaisir parce que désormais il peut venir chaque matin saluer la famille et je le verrai.
Après qu'il soit partir je me suis retournée dans la maison en croisant le regard de Djigbodi, ma petite sœur, entrain de sourire. Elle, je vais m'occuper de ses tactiques après. Elle doit m'apprendre aussi.
Sans rien dire de suspect à ma sœur je rejoins ma mère au véranda, pour les salutations matinales qui sont obligatoires pour nous les enfants envers nos parents dans notre famille.
_Maman je veux passer chez Tante Rosaline après le petit déjeuner. Dis-je après les salutations.
_ pas de problème, mais tu reviens avant midi pour le retour de votre père. À son retour hier tu n’étais pas là et il était fâché. Tu sais comment il est.
_je ne savais pas qu'il serait fâché. Mais promis je reviendrai avant midi.
Après le petit déjeuné je suis allée, comme prévue chez Tante Rosaline pour continuer notre discussion d'hier. Aujourd'hui je dois l’avouer mes sentiments envers sont beau frère et quelque soit ce qu'elle me dira je prendrai soin de respecter les règles. Elle m’a ouvertement parler de ses maux et je ne vois pas le problème de la parler aussi. Après tout elle est comme une mère pour moi.
En allant j'avais peur de la réaction de Médard, le fils de ma tante. Mais je suis accompagnée de Djigbodi et il la connaît pour ne pas être violent avec nous.
Je dois sortir avec une de mes petites sœurs pour ne pas donner la raison du doute à ma mère par ce qu'elle est très prudente.
Arrivée ma tante était dans la cuisine, mais comme elle savait que je suis là pour la discussion elle a demandée Djigbodi de s'occuper du reste pour elle.
_ Contente que tu sois revenir. Ce qui veux dire que je ne t'avais pas ennuyé hier.
_ loin de m’ennuyer. J'ai pris bonne note de tout ce que vous avez dit hier.
_ comme d'habitude j'allais venir dans la maison ce matin, mais j'étais obligée d'aller régler quelque chose chez ma belle famille ce matin.
_ Ce n'est pas mal, maman demande de te saluer. Elles n'arrivent plus à sortir à cause de leur atelier.
_ Je ne sais même pas pourquoi elles font ça . Elles ont tout pour se priver de faire des gâteaux.
_ Juste pour déjouer encore leur mari. Mais les petits s'amusent avec ça donc ils ne sont pas trop ennuyeux. Et aussi je vois que maman est une passionnée en la matière.
_ Et toi comment vas tu ?
_ Je vais bien par la grâce de Dieu. Et les petits ? Ils ne sont pas là ?
_Bien-sûr ils étaient parti avec moi la matinée chez les grands parents, mais ils étaient restés. Ils vont bientôt revenir.
_ Ça ne les gène pas qu'ils restent chez eux et surtout Médard ?
_ Si, mais les petits ne prennent pas ça au sérieux , ils sont naïves. ils Restent là pour s'amuser et rentre quand ça les plaît. J'avais oublié de te dire que Donatienne m'avait appelé hier soir.
_ oh elle ne m'avais pas dit qu'elle a votre numéro.
_ Elle avait eu ça quand elle était revenu en congé passé.
_ ok je vois. Je suis là pour vous parler de quelque chose et j'ai besoin de votre franchise. J'ai peur de vous le dire, mais je crois que c'est la bonne décision. Je ne sais pas aussi comment vous allez réagir, mais vous devrez chercher à me comprendre avant de me juger.
_ Je t'écoute et fait moi confiance je ne te jugerai pas sans raison.
Comment faire sortir de ma bouche que « ma Tante je sors avec le petit frère de ton Mari ? Comment lui dire que je suis amoureuse de la mauvaise personne ? Comment lui dire que je suis dans la famille où elle rêvait sortir de plus au monde ? »
Comment j'ai puis arrivé à m'entrainer dans tout ça? Le monde est très méchant. Moi qui croyait avoir fait le bon choix, me voici aujourd'hui en ne sachant même pas ce que les autres ,mes parents, mes amis, les proches et les inconnus diront de cette relation. Si seulement je ne suis pas amoureuse. Si seulement j'avais vite su.
J'aurais dû attendre plus longtemps, pour lui connaître mieux de plus, avant de l'avouer aussi mon amour ce jour là. Oui! si je ne l'avais pas avoué mon amour ce jour là, on ne serait pas là aujourd'hui entrain de parler de comment affrontez les problèmes qui sont en face de nous.
La question que ma conscience me pose encore est que si : il n'y a pas un problème à affronter ? si tout est déjà voué à l'échec ?
En moi, une chose est sûr je dois me battre avant de prendre une décision. C'est mon premier amour et je dois lutter pour ne pas lui perdre.
_ Ma tante je suis amoureuse. Dis-je hâtivement et indulgemment.
_ waouh! félicitations ma fille. Je n'avais jamais entendu ses genres de choses de toi depuis mon retour. J’avais entendue parler de ta sœur avec son problème concernant un garçon, c'est aussi pour ça que votre maman, m'avait demandé de prendre contact avec elle pour essayer de la suivre.
_merci ma tante, mais...
C'est difficile à dire. Je peux tout faire sauf blesser mes biens aimés, mais pourtant je n’ai pas le choix.
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À suivre……. Au chapitre : 31 ▶️▶️
Auteur : AGOSSOU Akoko
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