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Judith et Pierre


_Chapitre_ 48 : La force d’aimer


Judith

01 janvier

Aujourd'hui c'est un nouveau jours. Un nouveau départ pour tout le monde entier.
Les vœux, les souhaits se font, les désirs , les rêves et les plans s'établissent pour cette nouvelle année.
Depuis ce matin on a encore repris les plans de la journée comme pour le noël.
Préparer, manger et sortir. La seule différence est qu'aujourd'hui les petits du village vont s'habiller avec les nouveaux habits surtout en pagne cousue spécialement pour la fête contrairement à la fête de noël. Cela ne veux pas dire que les nouveaux habits se cousent que pour la fête de l'an, mais pour la fête de l'an est très spéciale et à un nom attaché.

Depuis ce fameux jour je n'ai plus parlé à ma mère. Bien-sûr que nous sommes dans la même maison et c'est difficile de ne pas parler avec ma propre mère. Les matin quand elle sort je la passe un bonjour et elle me répond, très froidement.
Je continue de discuter en cachette avec Pierre si possible et il est là à me consolé, et le plus important pour moi est que Narcisse m'envoie de message à chaque moment pour savoir comment je supporte la tension avec ma mère , d'ailleurs elle a prévu son fiançaille le 15 janvier dans son village natal. Je suis vraiment très heureuse pour elle tant qu'elle est aussi triste pour moi.

Aujourd'hui depuis la matinée tout le monde est occupé dans quelque chose à faire.
Il sonnait 8h du matin quand mon oncle Gaston, l'unique grand frère de ma mère qui est enseignant dans leur village natal, débarque avec sa moto dans notre maison. C'est un peu bizarre de lui voir comme ça le jour de la fête et en début de la journée, bien-sûr qu'il vient autant chez nous, mais le jour de la fête, il doit rester avec sa famille et peut rendre visite qu'après le premier repas.

Moi avec lui on s'entend bien comme avec le reste de la famille. Mon oncle est quelqu'un de dur et un peu sévère. Je me suis sentie un peu froide à son arriver.
Après les salutations il est parti directement dans le salon de ma mère.
Pas plus de 30min, Je vois aussi Tante Rosaline débarquer dans la maison avec un sourire malsain au lèvre. Encore une fois je me suis sentie très froide, après aussi les salutations elle part au véranda discuter avec Donatienne. Je sais qu'elles parlent de moi en les regardant de loin en les voyant discuter Je me suis sentie très mal, triste et malheureuse de les voir juste parler de moi sans pouvoir faire quelque chose. J'avais envie de pleurer, mais mon père était là ce qui m'a forcée à ne pas faire quelque chose devant lui pour qu'il me demande ce que j'ai. Je me suis retenue bien que mal.
Après Tante Rosaline aussi rentre au salon de ma mère rejoindre mon oncle.
La journée continue et dans pas plus de 10min après l'arriver de Rosaline je vois encore une autre tante à moi qui est une fille à l'un des oncles de ma mère comme aussi Tante Rosaline. Elle s'appelle Limata et elle est coiffeuse sans oublier que Rosaline est couturière. Si vous ne le savez pas Tante Rosaline n'est pas une sœur directe à ma mère, mais une fille à son oncle ce qui veux dire que son père est un frère à ma grande mère. Ma grande mère c'est à dire la mère de ma mère n'a que deux enfants mon oncle et ma mère parce  qu'elle avait eu des difficultés à concevoir.

Ma mère était aussi dans le salon avec mes deux tantes et mon oncle, là j'ai vite compris qu'il s’agit d'une réunion qui veut êtres entretenue. J'avais peur, peur de me voir entre c'est 4 personnes de ma vie que je suis entrain de perdre. Je ne saurai quoi faire si mon oncle aussi est d'avis avec ma mère et mes tantes. De l'autre côté j'ai peur que mon père se soit convoquer aussi, mais mes doutes se sont arrêtés quand ma mère est sortie se positionner au véranda pour m'appeler de les rejoindre au salon, cela prouve que mon père ne sera pas convoqué sinon elle aurait du l'appeler avant de m'appeler. Ce qui m'a un peu soulagé.

J'ai quitté les rejoindre au salon avec un cœur battante.
Au salon il avait mon oncle assis sur le matelas et après mes tantes aussi avec ma mère assis par terre sur le carrelage.
Avec genoux fléchit je les salue, mais en voulant se lever pour m'asseoir mon oncle me fait savoir que je n'ai plus le droit de m'asseoir que de rester à genoux.
Et c'est là que tout a commencé.
Les questions sortent de gauche à droite. C'est sûr que ma mère les a tout dit mais ils me reposent les questions concernant ma relation avec Pierre même Rosaline qui sait tout pose encore de question, c’est drôle non.
Je répondais comme je peux avec les larmes au yeux. Tout ce que je peux faire et ce que je fais, c'est de pleurer.

_Dit moi Judith ! Tu es en manque de quoi ? Tu as tout ce qu'il te faut. L'argent suffisant pour tes besoins. Pour avoir un petit ami, c’est que tu dois avoir besoin de quelque chose. Tu as l'amour de tes parents. Ils te donnent tout. Fit mon oncle

Quoi lui répondre ?  C'est vrai que j'ai tout. Mais l'amour de mes parents est différents de l'amour de ma vie. Donc sa question n'a pas une réponse. Il sait de quoi j'ai besoin.
Ce qu'ils veulent c'est de me voir souffrir, ils me maltraitent avec leur paroles qui à chaque fois devient comme une aiguille qui s'enfonce dans mon corps et mon cœur. Ils savent que j'ai mal, mais ils ne veulent pas s'arrêter.
Jusque là ma mère n'a pas encore dit un seul mot.

_Bon comme tu ne veux pas répondre à ma question. Je veux te dire une autre chose. Ta mère nous a dit que tu donnais l'argent à ce garçon,ce qui veux dire que tu n'as pas besoin des soutiens  que nous te faisons. Je n’ai pas trop de moyen, mais je t'envoie de l'argent si je peux, ta mère aussi le fait et je ne peux même pas parler de ton père. Il est toujours présent pour toi, pour vous, mais tu fais comme tes sœurs en choisissant un petit ami qui n'est pas acceptable. À ton âge déjà tu donne de l'argent à un garçon et que seras tu quand vous allez vous mariez ? Il sera toujours pareil, ce garçon sera toujours là en espérant que tu lui offre comme toujours. Même s' il devient le plus riche de la planète il ne peut jamais t'offrir parce qu'il a déjà l'habitude de recevoir. Nous ne sommes pas là ici pour te faire du mal. Tu sais que je t'aime et je dois te protéger comme une nièce que tu es pour moi. Je ne veux pas que tu continues cette relation, et crois moi si tu continues ça je n'accepterai jamais quelque soit tes arguments et quand tu me verras je ne te répondrai plus comme un oncle mais comme une inconnue.

Ça je le sais déjà, je perdrai tout. Mais je ne veux rien perdre en ce qui concerne mes parents et mon amour. Je garderai tout.
Ça suffira de dire à ma mère que je n'ai plus de relation avec Pierre pour la calmer et quand ça la passera je rentrerai en ville et je continue tout avec Pierre. Le problème est ma sœur, mais je compte la remettre à sa place. Je ne sais pas ce qu'elle veut en me faisant tout ça, mais je compte savoir ce qu'elle veut.

NB :

Première Tante : Rosaline qui est couturière et qui est la première femme de Tonton Kossi qui est aussi le demi frère de Pierre le petit ami de Judith. Elle est l'enfant d'un oncle à la mère de Judith. Elle était venue rester chez la mère de Judith pour son apprentissage.

Deuxième Tante : Limata qui est coiffeuse. Elle est l'enfant d'un oncle à la mère de Judith. Son mari s'appelle Tognon et il enseigne dans le collège du village et ils ont deux enfants , un garçon aîné Barouf et une fille Khadîdja.

L'oncle  : il s'appelle Gaston. Enseignant au cours primaire dans son village qui est le village de la mère de Judith. Il est le seul et unique frère de la mère de Judith. Il a deux femmes qui s'entendent aussi bien mais pas très complotant comme les mères de Judith.



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À suivre……. Au chapitre : 49 ▶️▶️

Auteur : AGOSSOU Akoko

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