Judith et Pierre
_Chapitre_ 35 : Le souhait le plus cher, de chaque mère, est de voir ses enfants heureux.
« suite de la discussions entre Justin et Tante Esse »
_ma fille! Te dire que, ça ne me fait pas mal, de vous voir faire vos possibles pour rester ensemble, ne serait que pire mensonge de ma part. J'étais là, les années passés à supporter les douleurs de mon fils dans ses déceptions pour le manque d’amour de son père et la méchanceté de ses demi frères. Ça me fait mal qu’il se retrouve encore, dans le même cas. Tu es une fille très chaleureuse depuis toute petite. Parmi tes sœurs tu es celle que tout le monde adorait à cause de tes différentes caractères. Et le jour que je t'avais vu à Lomé j'étais très enchantée de voir que vous vous connaissez et le pire c’est quand, j'ai appris que vous êtes en relation. Je me suis sentie très heureuse et pour mon fils. Après tout quelle mère ne va pas accepter de t'avoir comme belle fille ?
_Je suis vraiment flattée.
_ Mais une chose est sûr, je ne peux rien te garantir de cette relation. Je ne peux pas opposer à la décision de tes parents parce que ça serait égoïste de ma part. Quelque soit la décision de tes parents je l'accepterai et tu seras toujours la bienvenue.
_ merci à vous et je pris fort pour que leur décision soit à l'avantage de nous tous.
_ Je l'espère aussi.
_Où est votre petite benjamine ?
_ Elle est partie chez son oncle, il est aussi dans la maison de ma mère._ oh ! Je ne savais pas qu'il y a un de vos frère a côté.
_si ! il y a un frère et une sœur au village ici , un en ville, un autre au Bénin, celui qui est le mari de ta tante paternelle, je t’avais parlé d’elle aussi et des problèmes avec son mari, qui est mon frère, et enfin une autre sœur dans le village à côté. Nous sommes six pour notre mère, trois garçons et trois filles.
_ J'espère les connaître tous un jour.
_ bien-sûr. Au retour prochain tu feras encore des nouvelles connaissances.
_Je vais vous laisser et mes salutations à la petite à son retour.
_ Je ne manquerai pas. Elle demandait d'après toi chaque fois qu'elle voit tes petites sœurs passer. Et le pire, elle ne cessait de taquiner son frère soit disant que tu es leur ange.
_ Je passerai la voir. C'est promis
_ Et tu compte repartir quand ?
_ Dans deux semaines ou plus. J'attendrai le retour de ma sœur Amélie avant de quitter.
_ Ok pas de problème. Je salue toute la famille. Et merci pour la visite.
_merci à vous aussi. ça fait un plaisir.
_ plaisir partagé.Je n'ai fait que trente minute à discuter avec elle et ses mots m'ont vraiment touchés. Elle est très chaleureuse et gentille.
J’étais retournée dans la maison avec une peur d'avoir d'ennuis avec les parents à mon arriver, mais par chance elles étaient encore au grand salon avant mon retour.
À mon arriver ils s'apprêtaient pour servir le dîner comme d'habitude. Nos parents dînent ensemble des fois dans le grand salon ou d'autres fois dans la cuisine avec nous tous. Depuis mon arriver je ne mange pas seule comme d'habitude. Les frères mangent dans les même assietes et nous les filles aussi dans les même assiettes. J'ai le droit de manger seule si je le désirs, mais j'ai déjà l'habitude de manger avec mes sœurs en ville.Dans deux semaine ou plus je vais rentrer en ville. Il n'y a pas quelque chose de spéciale à faire et je compte rentrer pour commencer à préparer le début des cours prochains.
« Deux semaines plus tard »
Les deux semaines se sont écoulées. Sans quelque chose de spéciale, à l’exception que chaque jours diffère des autres. Chaque jours marque son parcourt. Et chaque jours je partage un bon moment avec ma famille , mes sœurs , mes frères, nos deux mères et surtout avec mon père. Il est toujours là et sera là en son unique genre.
Malgré les caractères qui lui rattachent aux autres pères du villages, il a une autre manière d'éprouver son amour égale envers ses enfants, même si c'est difficile pour lui de montrer ses émotions. Je lui remercie sincèrement de ne nous avoir pas élever dans la jalousie Et la haine envers nos frères. Il a puis faire de nos deux mamans, des sœurs jumelles.
Et ma belle mère, elle autre est une femme unique en son genre. Elle éprouve son amour pour nous tous comme si elle est notre mère. Ce qui est de la jalousie n'est pas de ses caractères. Elle nous aime et elle est comme une mère pour mes sœurs et moi. C'est le même cas avec ma mère. Elle a aussi une unique caractère. Mais elles font toutes des femmes qui rendent notre père heureux et font de nous les enfants les plus éduqués et les plus chanceux.
Dans les familles polygames c’est difficile. Je peux dire très difficile de voir les coepouses, qui se comprennent, il y a toujours la jalousie et les disputes dans ses foyers, mais notre cas est différent. Mon père a pu avoir les meilleurs femmes du monde et nos mères ont pu avoir le plus chaleureux homme qu'il peut y avoir.Demain se sera mon départ. J'avais prévu attendre le retour d'Amélie avant de quitter, mais elle autre veut que je revienne en ville avant qu'elle ne quitte, ce qui veut dire le contraire.
Les quatre semaines que j'ai passé avec ma famille sont devenues très spéciale pour moi. Et quitter demain me fait de la peine. Ça me rappel la première fois que je quittais mes parents pour la ville. C'était mon tout premier voyage parce que depuis notre naissance notre père ne nous avait pas accorder de liberté pour les voyages , il nous disait toujours que nous allons voyager quand le moment arrivera et que ça sera dû à nos études. Tout ses promesses revient pour base nos études.
« Si vous réussissez cette année je vous ferez ça, et telle chose » disait il. Tout ça nous motive, ça nous encourage et ça nous prouve qui est là pour nous épauler et nous soutenir. J'avais pleuré ce jour pour mon départ que mon père regrettait que je parte. J'étais une fille à papa et me voir loin de lui me faisait vraiment mal. Mais pendant des moments et surtout ces appels chaque matin au réveil et soir avant notre couché nous prouvent qu'il est avec moi en esprit comme toujours.
Je pense à demain comment je ferai devant tous, la matinée avant de quitter.Quand j'avais annoncé avant hier au dîné mon départ à mes frères et sœurs. Ils ont tout changé de regard et d'autres n'ont plus Terminé de manger. J’ai vu dans leur comportement qu'ils ne veulent pas que je parte, mais je suis obligée notre vie est en ville et nos rêves s'y trouvent aussi.
Mais la seule chose est que nous seront toujours en contacte quelque soit la distance.
Je ne peux jamais oublier ma famille.…………………………………………………………….
À suivre……. Au chapitre : 36 ▶️▶️
Auteur : AGOSSOU Akoko
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