Judith et Pierre
_Chapitre_ 52 : Le malheur est l'interprète le plus éloquant de l'amour.
La soirée s'annonce à merveille et les rues de Lomé, sont très éclairées avec les lampadaires, je pris le chemin qui mène à l'appartement de Pierre avec mon téléphone à la mains qui me permet d'éclairer les coins sombre.
Après quelque minute j'arrive enfin dans leur maison qui est toute calme. Je fus mon entrer et surpris de voir la porte de l'appartement de mon amour, fermer et bloquer à clé. Sans plus tarder je rejoins l'autre coins de la maison pour pouvoir demander d'information chez les autres colocataires qui sont eux aussi des étudiants, mais comme la chance m'a déjà abandonné depuis longtemps, il n'y avait personne dans la maison à qui je pouvais poser une quelconque question sauf les ampoules qui alimente la maison et le grand portail.
Désespérée je ressors de la maison en prenant soins de bien refermer le portail avant de reprendre le chemin qui ramène chez moi avec plusieurs questions et inquiétudes dans la tête.
Je ne sais pas ce qui l'arrive pour ne pas donner signe de vie ; ni d'appel, ni de message et absent à la maison aussi.
À mon retour dans ma chambre je n'ai plus chercher à mangé parce que je n'ai pas du tout mes idées en place.
Comment je peux justifier l'absence de quelqu'un pendant trois jours sans me faire un signe ou même laisser un message. Comment cela peut il arriver. Je manque le numéro de son frère sinon j'allais l'appeler pour lui demander d'information et son petit frère et sa mère aussi sont dans le même cas que moi, pas de nouvelle.
Il aurait puis me dire ce qui ne vas pas. J'ai peur que ça sois son état de santé, ça ne lui dérange plus de trop avec la prise des médicaments, mais depuis le début de tout ses problèmes, je n'ai pas puis lui demander s'il a encore de ses médicaments ou s'il a besoins d'argent pour en avoir. J'ai peur qu'il se retrouve depuis des jours dans un état grave sans l'aide de quelqu'un.
Pour une autre fois et pour cette nuit je me sens mal, et la routine recommence. Je pleure et ce n'est plus avec la force parce que je suis faible, faible devant tout ce qui se passe. Je sais que j'ai fait la promesse à mes parents de me débarrasser de Pierre, mais j'ai pour le moment besoin de lui pour me sentir aimer pour la dernière fois. J’ai besoin qu'il m'embrasse pour la dernière fois, qu'il me dit qu'il m’aimeras toujours et que je lui dis aussi que je l'aime encore malgré tout ce qui nous arrive et tout ce qui arrivera. Cette relation est vouée à l'échec et je le sais bien mais j'ai besoin d'un instant pour rester avec celui que j'aime. Sourire par amour pour la dernière fois avant qu'on ne se sépare, avant que je ne devienne malheureuse plus que je l'étais avant de l'avoir rencontrer.
Je ne peux pas prévoir comment je serai sans lui, et je ne veux même pas penser. Je ne sais pas si c'est le sort du destin qui s'acharne sur nous, mais ce que je sais c'est que moi j'ai besoin de lui pour une dernière fois.
Sur ce lit dans ma chambre je me sens encore seule, abandonner et triste comme ses derniers jours passer au village. J'espérais qu'à mon arriver je lui retrouverai pour retrouver mon sourire en échange d'un simple baiser comme il le sais faire à chaque fois. J'espérais me retrouver dans ses bras ce soir même si ce serait la dernière fois.
Si on m'avait dit quand tombant amoureux de lui, je suivrai tout ses malheurs de part et d'autre je dirai jamais parce quand ce temps il n'y avait pas un moyen qui justifie ce propos.
À mon arriver, seul mon père qui m'a appelée pour demander d'après mon voyage. Je savais que ma mère est encore en colère, mais cela ne pouvait pas l'empêcher de demander d'après sa fille. J'ai besoin d'elle plus que jamais, mais elle ne le voit pas, j'ai besoin de ma sœur mais elle joue avec l'amour que je la porte dans mon pauvre cœur. C'est facile de haïr quelqu'un, de détester une personne sans raison mais c'est très, très difficile d'aimer. L'homme humain est imprévisible et il ne saura jamais protéger et garder celui qui est cher pour lui. Il jette le bien pour acquérir le mal. Il souffre pour avoir quelqu'un qui l'aime, mais il rejeté vite cela pour se retrouver dans le mauvais camp. Ma sœur ne voit pas ma souffrance pour une raison que j'ignore jusqu'à présent même si mon père insinue que c'est pour la jalousie. Je ne crois pas que ma sœur puisse faire une chose pareil et je ne veux pas croire à cela, mais quelque sois la raison moi Judith, je l'aime encore.
Mon père à fait bien de m'envoyer en ville pour être seule parce que je peux maintenant pleurer avec le peut de force qui me reste et à haute voix même si les colocataires se plaindront. Je n'ai plus besoin de me cacher pour pouvoir pleurer, parce que quand je pleure je me sens soulager et je le ferai pour ça.
*****
Je ne sais pas si la nuit à été longue ou pas parce que j'ignore quand je me suis endormie à cause de la fatigue. Ce matin je me suis réveillée avec difficulté, en ouvrant l'œil j'étais surpris de voir la chambre et toute l'appartement claire signe que le soleil est déjà sur le toit.
Très vite je saisi mon portable pour voir l'heure actuelle qui par surprise est aussi sans charge, je descend au salon et branche mon portable.
Après un petit arrangement de l'appartement je prend ma douche et sans penser à faire un petit déjeuner je reprend la route qui mène à l'appartement de Pierre en espérant trouver une nouvelle ou lui même à la maison enfin de me jeter dans ses bras, de l'embrasser tendrement avec amour comme jamais.
Arriver chez lui contrairement à la veille la maison est allumée. J'entre et comme la nuit passé la porte de cette appartement est encore fermé sans aucun trace de celui que j'aime.
Sans même chercher à pauser une question ou une salutation aux voisins je reprend le chemin d'où je viens d'arriver avec un cœur lourd et les yeux mouillé de larme.
C'est au portail que je croise un garçon que je vois souvent dans la maison, mais a cause de mon état je baisse la tête en lui contournant.
_S'il vous plaît. Fit ce dernier.
_....
_ C'est vous Judith ? Fit encore la voix du garçon dans mon dos.
_Oui c'est moi. Dis-je sans prendre la peine de se retourner.
_Moi c'est Thomas. J'ai un message pour vous de la part de Pierre. donnez moi une minute. Dit il en entrant dans la maison signe qu'il veut m'apporter le message.
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À suivre……. Au chapitre : 53 ▶️▶️
Auteur : AGOSSOU Akoko
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