Judith et Pierre
_Chapitre_ 43 : Bassesse de sentiments.
Quand je suis sortie de la chambre de ma mère il n'y avait personne dans la grande cour de notre maison.
Je suis rentrer dans ma chambre et rejoindre mon lit avec plein de question en tête et les larmes au yeux.
Tout d’abord, je ne sais même pas comment, vais je, me lever quand tout le monde sera dehors la matinée et regarder ma mère en face. Je ne peux pas, j’ai honte de moi.
Et après tout, je ne connais même pas celui qui a tout dit. Celui qui m'a trahit. En premier et à la première minute à ma sortie, je vais interroger ma demi sœur Djigbodi. Si ce n'est même pas elle, c’est sûrement elle saura quelque chose à me dire.
Et en fin, comment vais je, procéder ? annoncer à Pierre tout ça ou les garder pour moi seul. Ma mère me demande aussi de faire un choix. Est ce que ce n'est pas très tôt pour faire un choix ? Ou c'est trop tard ? Dire à Pierre que c'est fini entre nous et garder le droit d'appeler ma mère, mère ou garder mon amour lui et perdre le droit d’appeler une mère.
Si je perd ma mère sûrement je perdrai mon père, ma famille et tout ceux qui vont avec. je les aime tous. La famille ne s’achète pas.
Je ne peux pas faire un choix, je suis perdue. Je ne peux rien faire.
Je suis restée comme ça en voyant les heures passées sans pouvoir sortir de ma chambre.
Quoi faire ? Je sortirai sûrement. je ne peux pas me cacher jusqu'à au moins la fin de la journée. Mon père demandera d'après moi et ça va causer des doutes et ils demanderont ce que j'ai à ne pas sortir.
Je veux que cette affaire reste entre nous, ma mère et moi. Si mon père l'apprend je perdrai beaucoup de chose.
Mes yeux sont tout, rouge et gonflé à cause de mes pleures et c'est encore une raison pour eux de poser des questions sur mon état.
Mais je dirai que c'était juste une mauvaise nuit passée et que je ne me sente juste pas bien.
En sortant de ma chambre il est déjà neuf heure du matin. Toute la famille était déjà dans la cour, d'autre occupé et d'autre assise.
Je suis restée sur le véranda en les regardant. Mon père n'est pas là et ça fait l'affaire, il ne va pas demander la raison de ma grâce matinal.
De loin je vois ma demi sœur Djigbodi la petite sœur d'Amélie. Elle est là, entrain faire la vaisselle dans la cuisine. Quand elle finit, je lui est fait signe de la main pour qu'elle vient. Et c'est ce qu'elle a fait.
En venant je peux voir que sa démarche est normal, son regard n'a pas changé et elle ne s'inquiète de rien. Elle m'a abordée comme d'habitude. Ce qui me prouve qu'elle n'a rien fait , elle ne m'a pas trahir. Mais qui la fait ? La question reste toujours posée.
_ Djigbodi où est maman ? La demandais-je parce que quand je suis sortie je n’ai pas encore vu ma mère dans la cour.
_ Elle est toujours dans la chambre.
_ Tu sais le pour quoi ? La demande en retour comme si je ne sais pas la raison.
_ Non ! Pourquoi tu es inquiète ?
_ Non je ne suis pas inquiète. Juste curieuse. Puis-je te demander quelque chose.
_Oui. Pourquoi pas ?
_ ok, est ce que par hasard tu as parlé de moi et Pierre avec ma mère ou quelque chose de la sorte ?
_ Non , je n'ai rien dit.
_Tu es sûr ? Parce que ce matin à l'aube maman m'avait appelée et ce n'était pas bon à dire ce qui était passé à cette heure.
_ Je suis sûr que je n'ai rien dit et tu dois me croire, mais je sais peut être celle qui l'avait dit, je ne suis pas aussi sûr.
_ Il s'agit de qui ? Selon toi.
_De tante Rosaline, la mère de Folakemi.
_Comment tu l'accuses ? Pour quelle raison elle fera une chose pareil ? Je suis sûr que ce n'est pas elle.
_Pourtant je l'avais vu ici ce matin.
_ Si tu l'avais vu, cela ne veut pas dire que c'est elle.
_moi je ne doute pas trop d'elle. J'étais sortie pour le toilette, quand elle entrait dans la chambre de maman. Elle m'avait saluée et demandée d'après Donatienne.
_Non, non, pas elle. Je l'avais vu aussi en entrant dans la chambre de maman, mais peut être elle a quelque chose à régler avec maman.
_Pourquoi tu doutes autant ? C'est même quand elle était partie et je revenais du toilette que Dado était sortie de la chambre de maman pour t'appeler. Je ne savais pas que c'est pour une telle chose sinon j'allais venir te voir à mon réveil.
_Pourquoi elle m'a fait ça ? Dis Je en larmes.
_je suis désolée. J'apprécie très bien Pierre et je sais que tu es bien avec lui. Je ne sais pas pourquoi tout ses difficultés si on aime quelqu'un dans ce village. Mais elle a dit ça pour une raison.
_ Et tu sais pour qu'elle raison ? Parce que je ne me retrouve pas. Elle m’avait demandée de faire un choix, et elle m'a même dit qu'elle sait que je l'aime et elle m'a promis de ne rien dire à notre mère à condition que ça soit moi même.
_Peut être elle a changé d'avis après avoir discuter avec grande sœur Donatienne, l'autre jour.
_ De quoi parles tu ? De qu'elle discussion tu me parles ?
_ Oh ! Tu ne le sais pas ? Je pensais que Donatienne t'avais dit qu'elle avait parlé de toi à Tante.
_Non, je ne sais rien.
_ c'était avant hier, j'avais accompagné grande sœur chez tante Rosaline l'après midi. On était resté à causer de tout et de rien pendant quelque minute et après on avait décidé de rentrer, mais en sortant de la maison votre Tante à rappeler grande sœur et quand j'étais aussi retournée avec elle, Tante m'avait demandée de repartir à la maison que grande sœur va me rejoindre. Mais curieuse que je suis, je ne suis pas partie. j'étais restée derrière la porte quand elles discutaient dans la chambre et j'avais tout attendu.
_Et elles parlent de moi? Demandais je surpris de tout ce qui me tombe dessus ce matin.
_Oui, elles parlaient de toi et de Pierre. Tante disait qu'elle t'avait demandée de dire la vérité à maman, mais tu avais refusé, et grande sœur disait aussi qu'elle n'a jamais aimé Pierre, elle fait juste semblant pour ne pas te blesser. Elle a aussi parler de comment tu assures les frais de médicament de Pierre et de ses certains besoins avec son petit frère. Elles avaient beaucoup parlé, mais je ne savais pas qu'elles avaient décidé de venir tout dire à ta mère parce que j'avais quitté avant qu'elles ne finissent. Sinon j'allais te parler de tout ça. Elles parlent comme si elles te détestaient. Je suis désolée ma soeur...
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À suivre……. Au chapitre : 44 ▶️▶️
Auteur : AGOSSOU Akoko
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