Judith et Pierre
_Chapitre_ 46 : La nature est belle mais le monde est méchant
Donatienne
(suite)
Comme vous le savez déjà je suis l'aînée de notre famille. Je suis la première fille de notre papa et de ma mère avant Amélie comme deuxième fille à papa et première fille à sa maman qui est ma belle mère et pour la troisième fille c'est Judith, elle est la deuxième fille et enfant de ma mère ce qui la rend troisième fille et enfant de notre père. Notre père n'a pas eu la chance d'avoir vite des garçons comme aîné de la famille, mais il ne regrette rien parce que nous faisons tout ce qui peut lui rendre fier comme le fera aussi un garçon.
Ma sœur comme vous le savez est une jumelle, qui a perdue son jumeau *Jude* depuis la naissance.
Ça avait rendu ma mère très, très triste et elle avait très longtemps souffert pour la perte de son garçon, son fils.
Pour cette triste période elle n'a pas puis supporter tout seule donc pour l'aider ma grande mère, la mère de ma mère avait décidé de m'amener dans son village par ce qu'elle n'est pas du même village que mes parents. Mon père n'avait pas refusé et j'étais partie chez ma grande mère.
Elle est très gentille et très adorable, elle ne m'a jamais maltraitée ou me faire quelque chose de mal. Je l'adorais, mais je ne m'étais jamais sentie chez moi, parce que je suis séparée de ma famille et je les détestait pour ça. Pourquoi mon père n'avait pas refusé de se séparer de moi ? je me suis dit peut être qu'il ne m'aime pas.
pour ma mère je sais que c'est difficile pour elle de supporter tout ça' L’arriver d'un nouveau né doit être un moment de bonheur et de joie pour sa famille. Pas pour pleurer la perte d'un nouveau, et ce jour ma mère avait pleuré au lieu d'être en joie.
J'ai passé cinq ans de mon enfance avec ma grande mère, des congés et certaines vacances je rentre avec ma grande mère pour visiter ma famille. Je voyais comment mon père traitait ma sœur. Elle est traitée comme une princesse et ma mère aussi l'aime. Ils l'adorent et au moment de mes visites je suis comme une étrangère parmi eux.
C'est vrai que des fois quand ma mère s'énerve elle repense à comment elle avait perdu son garçon ce jour dans cette hôpital et elle accuse Judith. mais du font d'elle, elle sait qu'elle n'est pour rien et elle l'aime vraiment.
J'avais 8 ans quand j'étais retournée parmi eux en laissant ma grande mère et en ce temps Judith avait 5ans.
Rien n'a changé même quand je suis revenue, elle a tout déjà eu. L'amour de nos parents et même notre belle mère l'aime plus que sa propre fille.
À chaque fois qu'elle veut quelque chose elle l'a.
Je m'étais sentit triste et malheureuse, mais après tout j'aime ma sœur et je sais qu'elle n'a rien fait.
Ma haine m'avait poussée à lui dire qu'elle est jumelle qu'elle a perdu son jumeau, juste pour l’avoir souffrir malgré nos âges, parce que nos parents ne l'avaient jamais dit ça durant toutes ses années. Elle s'était sentie triste pendant des temps et pendant ce temps mes parents ce sont encore plus attacher à elle pour l'aider à s'en sortir,ce qui n'était pas du tout facile.
J'ai commencé à ne plus respecter nos règles, je fais tout pour énerver mes parents.
Ma sœur est toujours considérée comme la plus grande, quand notre père nous envoie de l'argent, c'est à elle de garder l'argent et de nous donner nos part.
Même les appels de notre père sont souvent dans son numéro, il appelle d'abord chez elle avant de la demander de nous donner le téléphone.
Ma mère l'appelle chaque jours même c'est à elle de dire à ma mère que je vais bien, que je ne me sens pas bien, de ce que j'ai besoin et des fois si possible me donner l'appareil pour parler avec notre mère.
Je sais qu'elle m'aime, que mon père aussi m'aime, mais j'ai besoin de mon droit d'une fille aînée de sa famille, prendre les décisions qu'elle prend. M'occuper de nos dépenses comme elle le fait et de tout faire comme une grande sœur.
J'avais passé tout mon adolescence à en freinter les règles qu'ils font pour qu'ils me prêtent une tout petite attention et ça n'a pas marché, après je me suis dit que c'est parce que je ne les respectes pas et j'ai changée. Je m'attache à eux, je revenais tout les congés, les vacances envie d'être près d'eux, ce qui n’a rien changer. Elle est toujours là, fille parfaite.
Elle est très intelligente et ça à encore augmenter sa chance au près de nos parents.
Mais elle est toujours gentille avec moi, elle m'aime et elle me respecte.
Vous pouvez me voir comme une mauvaise personne, mais moi même je sais que je ne suis pas une ange, mais pas aussi une diablesse, c'est vrai que je ne suis pas du tout pur.
La nature est belle, mais le monde est méchant. C'est nos sentiments, nos pensés qui guident notre côté sombre et nous rendent méchant.
J'ai fais ce que j'avais à faire, et ça va permettre à ma mère de la détester et si ma mère la déteste ce qui veut dire que notre père va la détester et comme toujours notre belle mère étant une photocopie de ma mère, je suis sûr qu'elle aussi fera la même chose.
Je veux juste qu'on m'aime comme on l'aime, mais je ne veux pas la faire du mal. Après tout je ne l'avais pas pousser à faire un choix, elle sait déjà que son choix avec Pierre ne va jamais marcher, mais seulement qu'elle ne veut pas l'admettre pour du bien.
Et même si j'ai décidé de dire à notre mère pour qu'on la déteste je sais qu'après elle va s'en rendre compte. Dans cette famille qu'elle veut rentrer il y a beaucoup de chose que je ne peux pas lui dire et que beaucoup de personne ne peuvent pas dire, au risque d’avoir des problèmes. Je sais ce qu'il y a dans cette famille et le pourquoi notre tante est aussi sûr d'elle pour qu'elle se débarrasse de Pierre.
Elle n'a rien fait, et Pierre non plus, mais des fois nos choix ne sont toujours pas appréciées à cause de certaines circonstances.
Dans tout les côtés aucune famille ou parent de ce village n'apprécierait pas que sa fille ou son fils rentre dans cette famille.
Il y a beaucoup d'obscurité et tout le monde a peur.
Ce qu'elle doit faire, le choix qu'elle doit faire après tout c'est de laisser tomber. Tout les batailles ne sont pas permis et tout les batailles ne se gagnent pas. J'ai besoin qu'elle soit heureuse et quand elle va laisser tomber, quand elle n'aura plus de relation avec Pierre elle apprendra à regagner la confiance de nos parents et je suis sûr qu'elle le regagnera parce qu'elle est intelligente et elle sait faire, et en ce moment moi aussi j'aurai ce que je voulais depuis toute petite parce que le temps qu'elle sera triste et que nos parents seront contre elle j'utiliserai ce temps pour gagner ma part.
Après tout nous sommes une famille et j'ai juste besoin de mon respect , mon droit de fille aînée, ma place parmi eux.
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À suivre……. Au chapitre : 47 ▶️▶️
Auteur : AGOSSOU Akoko
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