_chapitre_49

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Judith et Pierre

_Chapitre_ 49 : le mal est déjà fait, seul le pardon reste à donner.

Judith


Ça fait déjà, plus de quatre heures du temps que je suis a genoux devant eux.
Je me sens mal. Mes genoux me lâche et tout mon corps me fait mal. À force de pleurer je ne vois plus mes larmes coulés et je suis fatigué.
Mais ils veulent une réponse, Celui de faire un choix et je n'arrive pas à faire un.

_Je n'ai rien à faire avec toi Judith. Tu m'as déjà trop blessé plus que je n'imaginais. Je sais que tout ce qu'on te dit depuis ne te fait rien. Tu t'en fou de moi et d'eux aussi. Mais tu dois faire un choix aujourd'hui. Depuis la fois passée j'attendais que tu reviennes vert moi, pour me dire que tu as fait un choix, me demander pardon parce que tu as mal fait, que tu as fait un mauvais choix. Mais tu as fait comme si de rien n'était, tu pris un regard neutre envers moi. Si tu refuses de faire un choix, je vais tout simplement appeler ton père et il dira ce qu'il pense. Fit ma mère pour la première fois.
_Tu ne vas pas appeler personne ! je ne veux pas que son père découvre ça pour se sentir encore embêter par ses filles. Elle doit  faire un choix et au cas contraire elle suivre notre choix forcément. Dit moi Judith tu feras un choix où tu accepteras le notre ? Demanda mon oncle d'un ton sec et furieux

je connais leur choix, et je ne suis pas encore prête à accepter cela, je ne peux pas aussi faire un choix.

Ne dit on pas qu'en refusant de faire un choix on accepte de faire un choix ? On a toujours le choix, et mon choix est de ne pas faire un choix

Même si je refuse de faire un choix entre les deux ça serait aussi un choix que je fais. Mais ils me feront leur choix, ce que je dois accepter et si j'accepte de me séparer de Pierre ! je ne peux jamais le faire.
Donc j'ai une option en acceptant leur choix. J'accepterai de mettre fin à notre union mais quand je vais rentrer en ville je ne vais pas couper cette relation entre nous. Nous resterons maintenant ensemble et notre relation restera dans l'ombre jusqu'à un autre moment.
Comprenez moi, vous pensez que j'ai tord mais impossible de faire un choix si on aime.

_ Judith moi je dois aller rejoindre ma famille pour la fête, donc tu dois faire ce qu'on te demande pour nous libérer. Fit Tante Rosaline
Qui la dit que je ne suis pas aussi fatiguée d'être a genoux depuis plus de 4 heures du temps. Et c'est à eux de me libérer et non a moi de les libérer.

_ Judith je n'ai jamais pensée que tu es si stupide. Que tu es capable d'être si incompréhensible et égoïste envers tes parents. Tu sais ! tout ce que nous sommes ici à te dire c'est pour ton bien et personne ne cherche ton mal. Tu peux penser à nous détester, mais nous resterons toujours tes bien aimés. je ne sais même pas pourquoi ils te donnent le choix à faire. Tu n'as pas le choix et tu dois faire ce que tes parents te demandent. Moi, mon père m'avait frappée à cause de mon mari, il avait refusé notre union et à cause de ça j'avais quitté sa maison pour aller chez ma tante parce qu'elle autre était d'accord. j'étais un enfant gâté et j'ai des moyens pour subvenir au besoins des études de mon mari. On était bien ensemble mais me voici aujourd’hui, depuis qu'il a trouvé un travail à faire, il m'a tourné le dos, il cherche maintenant des jeunes filles à qui il donne de l'argent et moi je suis là à faire tout pour nourrir mes deux enfants. Je peux te dire que je regret déjà mais j'étais juste amoureuse. l'amour est aveugle et sa rend stupide. Mon père m'avait refusée cette relation, mais à cause de m'a stupidité je récolte les conséquences. Tu vois, dans tout ce village aucun garçon qui est marié avec la même fille de ce même village n'est pas là pour subvenir au besoin de sa femme. Et c'est ça que nous ne voulons pas que tu vis. On ne veut pas que tu as à faire avec ses types d'hommes irresponsables. lntervienne ma tante Limata
_Comment toi une fille intelligente et respectueuse qui est maintenant étudiante va encore penser comme ses filles du village qui n'ont jamais mis pied à l'école ? Tu es depuis en ville et tu vois les citadins de part et d'autre, tu vois les hommes qui sont, avec leur femme. Tu peux me dire que tout n'est pas parfait, mais même ce qui est imparfait là ne peux même pas être comparé à ce qui est parfait ici. Tu vis une vie de citadine grâce à tes parents et maintenant tu veux venir te marier avec un villageois pour qu'à la fin de tes études il te renvois ici au village au près de sa famille. Je suis désolé mais comme ta tante l'a dit tu n'a pas le choix. Conclu mon oncle.

_le pire même c’est cette famille que tout le monde a peur dans cet village. Cette famille maudite dont personne ne veut parler ou mettre sa vie dedans. Quand tu entreras avant de comprendre ce que nous te disons, mais je sais que tu ne seras pas aussi plus stupide plus que tu l'es déjà pour ne pas tenir en compte ce que nous te disons. Dit Rosaline en frappant le mûr avec sa main en signe d'ordre.

_Judith pour finir et pour te libérer, je vais te demande de jurer sur la vie et la tête de ta mère que plus jamais tu n'aura plus à faire avec ce vaux rien de Pierre. Plus jamais avec sa famille et plus jamais avec son amour. Après ça tu lui contactes et tu lui expliques tout ce que tu traverses à cause de lui et dit lui que tu as déjà mis fin à votre relation. Cela n'éprouve pas que tu ne l'aimes pas, mais nous tous ici nous savons que ce n'est pas toute les relations amoureuses qui conduient au mariage. Ajouta mon oncle aussi en suivant le même geste que tante Rosaline.

_je jure sur la vie de ma mère. Dis je les larmes au yeux.
C'est tout ce qui a puis sortir de ma bouche. Je suis même fatiguée de pleurer. Je sais qu'après cette promesse j'irai en ville voir encore Pierre amoureux de moi et moi aussi comme jamais. Donc notre relation restera cacher. Et avec cette promesse ils pourront se libérer et penser que je respecterai ma promesse.

_ Vite dit hein ! dit Rosaline. Tu répètes tout les conditions aussi
_ je jure sur la vie de ma mère que plus jamais  je n'aurai plus à faire avec Pierre, avec sa famille et avec notre amour.
_ Bien dit. Et j'accepte qu'à partir de là, on fait comme si de rien n'était à condition que tu tiens ta promesse. Et ne pense même pas qu'arriver à Lomé tu peux nous trahir en continuant votre relation en cachette car le jour que je l'apprendrai je te ferai sortir de notre famille à jamais. Compris ?
_compris maman. Et merci mon oncle, merci Tante Rosaline et merci Tante Limata.

Chez nous, dans notre maison même après avoir reçu des coups de bâton de la part de ta mère tu es encore dans l'obligation de te remettre a genoux pour lui dire merci maman ou merci papa si c'est ton père ou  encore s'il s'agit d'un membre de la famille ou même un inconnu.




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À suivre……. Au chapitre : 50 ▶️▶️

Auteur : AGOSSOU Akoko

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