Chapitre 5

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Par peur, je posais ma tête contre la table entourer de mes bras, pour me protéger. Me protéger est devenue une habitude et mon quotidien

Taehyung: Premièrement, qui es tu ? Deuxièmement qui es tu pour me dire ce que je dois faire. Je crois que tu te surestimes si tu pense que des gens vont s'intéressés à toi autre que pour ton corps. Sûrement pas pour ta beauté ni ton intelligence parce qu'apparemment les deux sont inexistantes. Si je te vois encore une fois, tourner autour d'elle je te jure que je te fais ravalée le maquillage qui cache ta face et y'a de la matière.

Par un courage qui sort de je ne sais quelle partie de mon corps, ma tête réussi à se relever pour finalement se fixer à observer ces iris noisettes, un acte qui va sûrement me coûter très cher. Cette fille, malgré tout ce qu'elle me fait endurée je n'arrive pas à me dire que c'est un petit démon sur mon épaule qui me fait chuter le plus bas possible, je n'arrive pas réellement à la détester et pourtant...

Après le cours, je rangea mes affaires et partit le plus rapidement possible comme tous les jours et me dirigea vers mon endroit préféré le toit du lycée. J'ouvris légèrement la porte en métal et la referma derrière moi. Le neige recroitrait la totalité du toit le bord étant un peu surélevé, je posais mon sac sur le muret. Je sortis une enceinte et mon téléphone de mon sac.

J'actionnas enfin ma musique préférée celle qui me fais tout oublier et commença doucement à danser. Danser comme je n'avais danser, tout mes membres se déchaînaient au point de croire s'y détaché. La musique parcourait tous mon corps pour y parler à travers moi. A la fin, je m'asseyais, enfin sur la bordure les jambes lâchées au dessus de quarante mètre de vide je ne me sens pas mal au contraire : bien, comme à ma place entre la vie et la mort, entre le ciel et le sol, entre la connaissance et l'ignorance, entre la maturité et l'insouciance, entre la sécurité et le danger, entre la domination et la soumission, entre le lecteur et l'auteur, entre la victime et l'agresseur.

Mon esprit me fit parvenir une idée que je ne peut lui reprocher et de la difficulté à décliner. L'idée de me laisser tomber, de voir mon corps comme mort et laisser mon âme divagué selon ses envie. Peut être un jour atteindre les étoiles et se poser là et ne plus bouger et en même temps bouger plus vite que les planètes elle même. Être au dessus de tout le monde et voir des étendues bleues à petits points blancs pouvoir y rester pour toujours et en même temps ne jamais y être venue.

Mais aujourd'hui, je suis coincée la tête sous l'eau, quand pourrais-je enfin respirer rien qu'une inspiration, gonfler mes poumons rien qu'une fois sous la pression. Sentir l'air effleuré chaque partie de mon visage déformé par le temps et les blessures.

Un dernier soupire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant