Un dernier soupire

Chapitre 10

Le cours se passa plutôt bien, nos corps étaient plutôt rapprochés pour ne pas dire entremêlés. Sa petite tête, toujours sur son sac et sa paire d'yeux posée sur moi me déconcentrais, nos jambes étaient serrées et entortillées, nos mains enlacées, nos regards plongés l'un dans l'autre. Le monde disparaissait petit à petit, jusqu'à m'en faire oublier mon prénom, tous ce que je voyais c'était lui. Juste lui. Ce sentiment qu'il me faisait découvrir était la seule raison à bien y réfléchir pour ne pas me jeter maintenant du toit. Il me faisait sentir si bien, si importante. Sa joie de vivre me remonteras toujours le moral, il me met de bonne humeur, me fais rire ce qui n'était pas arrivé depuis tellement longtemps. Jamais je n'aurais cru que quelqu'un prendrait soin de moi, me protégerait comme lui le fait. Il m'a évité plusieurs fois de finir avec des bleus partout sur le corps. Ce jour. Le jour de notre rencontre sans lui ma vie aurait été fini. Mon corps aurait divagué dans les couloirs, serait arrivé de lui même sur le toit et en aurait fini avec la vie. Une vie de plus ou de moins qu'est ce que ça représente. Et pourtant il est là, toujours là, même après avoir vu comment on me traitais. Il est resté la me protégée, m'a secourue. Certaines personnes pourraient me dire que je vais trop vite que cela ne fait que trois jours, mais quand on a apprit comme moi au jours le jours a ce préparer tout les jours à la fin de notre vie. A ne même plus craindre la mort à y être confronté la plupart des jours. Un rien nous fait vaciller nous rend unique, même si cela est faux on y prend goût, cela devient addictif comme pour une drogue.

Et pourtant, ma foi en l'être humain est toujours inexistante. L'être humain est un être si méprisable...

Ma confiance en moi est si minime que l'on même parler d'inexistence...