Chapitre 6 - Juste une amie

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PDV Natsu

Natsu : Oy papa, je suis rentré !criais-je en retirant mes chaussures dans l'entrée de la maison

Comme d'habitude, l'atmosphère qui régnait dans cette baraque était affreusement lourde lorsque des bruits de pas firent échos dans toute la maison. Au début très faibles jusqu'à évoluer en bruit sourd, on aurait dit que toute une armée s'activait à l'étage.

Wendy : NAAAAATSUUUUU !!

Natsu : Uh ?

Elle descendait les marches 4 par 4 en secouant un petit bout de papier dans tous les sens. Elle glissa sur la dernière marche avant de se rattraper à la rampe et d'effrayer le chat au passage qui s'enfuit à l'autre bout de la maison.

Natsu : Eh bien bravo, tu viens de faire peur à Happy

Pour toute réponse, elle se contentait de sautiller sur place en mordant le papier qu'elle tenait auparavant dans ses petites mains enfantines.
Je l'interroge du regard et finis par m'emparer du papier que je lis à voix haute avec assurance.

Natsu : « Wendy, Je ne m'attendais pas à ce que tu me fasses une déclaration. Je ne sais pas quoi te dire si ce n'est que j'aurais aimé que tu le fasses en face pour que je puisse y répondre autrement qu'avec des mots ... J'espère qu'on pourra en reparler en dehors de l'école. Roméo »

Alalah les jeunes... ils étaient toujours aussi « tout feu tout flamme » en amour ? Non mais franchement, on dirait presque une demande en mariage là. Je lui lance un regard, peu convaincu par cette lettre.
Hein ? comment ça « y répondre autrement qu'avec des mots ». Je me sens blêmir.
Une goutte perle sur mon front avant de dégouliner le long de ma tempe. Je détaille le visage enfantin et niais de Wendy. Non elle est beaucoup trop jeune pour ...

Natsu : TU ES BEAUCOUP TROP JEUNE !

Elle me considère quelques instants avant de pencher la tête sur le côté

Wendy : Trop jeune pourquoi faire, Natsu-nee ?

Je m'accroupis et me recroqueville sur moi-même.
Mais qu'ai-je fait ? J'ai poussé ma sœur dans les bras d'un petit coureur de jupons....
Mon esprit repasse en boucle la phrase « répondre autrement qu'avec des mots », il est précoce pour son âge ce Roméo !

A sa place j'aurais offert une pâquerette à la fille en espérant qu'elle me laisse tranquille après.

Igneel : Ah, mes enfants !– le patriarche venait de faire son entrée en défonçant la porte pour la refermer, comme d'habitude.

Je me lève d'un bond afin de ne pas attirer de soupçons, il était déjà suffisamment fragile comme ça pas la peine d'en rajouter en lui montrant la preuve que sa petite fille chérie n'était plus si petite que ça.
Je glisse le papier discrètement dans la poche de Wendy avant de venir faire une accolade chaleureuse à mon père.

Igneel : Eh bien fils, un élan d'amour ?– d'abord surpris, il finit par me serrer encore plus fort

Je lui prends ses sacs des bras pour qu'il puisse retirer son manteau et m'installe dans le salon où j'ai une vue d'ensemble sur la cuisine et l'entrée.
Mon père marque un temps d'arrêt en considérant Wendy, puis vient soudainement la serrer dans ses bras, si fort qu'un petit cri de surprise s'échappe de son corps.

Igneel : Il ne fait pas bon vivre ici en ce moment ... Les jeunes filles disparues ont été retrouvées dans la forêt de Toyama aujourd'hui ...- il redresse le visage de Wendy avec une mine effrayée avant de la serrer de nouveau

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