La souvenir oublié ou la cabane

Chapitre 26 : Nouvelle identité

Ainsi M.Alshar n'est autre que M. Albus, mon prof d'étude multiespece. Tout se mélange dans ma tête. La joie de l'avoir retrouvé..Lui qui m'a toujours encouragé, poussé à me surpasser....à atteindre l'excellence...Lui qui était si gentil..Lui que j'ai si longtemps cru décédé...Lui que j'ai pleuré...que j'ai appelé au secours sans jamais obtenir de réponse. Pourtant, je n'arrive pas à être en colère !

- Mais pourquoi ?

- Je n'avais pas le choix

- Je vous ait cherchés, je vous supplié de revenir,de m'aider et vous ne m'avez jamais fait un signe ! Je ne demandais qu'un petit signe de vie..C'est tout.

- J'étais obligé ! Et puis, il y a eu Lathalion...

- Mais pourquoi ?

- Parce que je suis un traitre...oui j'ai trahi toute la nation elfique ! D'ailleurs, il est probable que j'ai voulu renverser le conseil dit il d'un ton ironique.

- Et pourquoi avez vous été accablé d'un tel fardeau ?

- Parce que j'ai traité les Conseillers d'idiots manipulés en affirmant qu'ils avaient trahi l'essence du peuple elfique... Il ont voulu me sortir leur refrain sur la démocratie, la république...et j'aurais apparemment insultés ces concepts centenaires en affirmant qu'il n'était qu'illusion et bêtise !

- N'est ce pas vrai ?

- Nous ne devrions pas pas mentionner ces faits !

- Vous ne répondrez dont jamais à mes questions ?

- En tout cas je suis content de te savoir en bonne santé !

- Qu'est ce que je disais...

- Il te faudra juste du repos !

- Pourquoi détournez vous la question ? Vous ne me faîtes pas confiance, c'est ça !

- Non...

- Pourquoi êtes vous resté ici ?

- Tu comprendras....

- Il faut que vous m'aidiez !

- Tu connais déjà ma réponse

- Merci monsieur !

- Dans quoi me suis-je encore engagé ?

- Dans un sauvetage et pas n'importe lequel !

- C'est à dire....

- Vous comprendrez....

C'est à ce moment que mes parents ouvrir brusquement la porte.

- On ne vous dérange pas demanda Papa à monsieur Alshar

- Non pas du tout. Elle va très bien...elle est juste épuisée

- Pourrait on vous parler ? demanda ma mère

- Bien sur répondit-il !

- En privé...

- Heu..oui ajouta t-il surprit, en me jetant un coup d'œil inquiet.

Ils revinrent tous les trois après de longues minutes angoissantes. Mes parents était blême et tremblait. M. Alshus, c'est ainsi que j'avais décidé de l'appeler (mélange entre Alshar et Albus) se retira en saluant respectueusement mes parents. Papa prit la parole d'une voix chevrotante :

- Ambre, c'est à propos de ton ami...

Je compris tout de suite de qui il parlait. J'essayais depuis mon réveil de ne pas penser à tout ça..tout ce qui nous étais arrivé...Je n'y arrivais pas. Je n'en parlais pas mais il me hantais. Il m'étais impossible de l'accepter. Et poutant c'est la vérité. Mais la vérité n'est t-elle pas qu'une perception ? En tout cas, c'est ce que je me répétai en boucle. A chaque fois que je réussissait à l'enfouir, il ressurgissait encore plus violemment. Pourquoi, était ce arrivé ? Il était jeune. Il n'était pas méchant.Il était comme un frère pour moi...Lathalion...

- Lathlas, ton ami a eu la gentillesse de nous expliquer la situation, nous avons lancé un ultime recherche mais rien.

Il marqua une pause puis reprit :

- Il faut que tu restes forte Ambre et tu y arriveras. Il a été déclaré mort. Je suis désolé Ambre...

Je restai pétrifié. Je le savais. J'avais déjà essayais de m'y résoudre. Mais je me raccrochais à cette lueur au fond de mon esprit. Cette lueur d'espoir qui refusait de s'éteindre. Pourquoi Lathlas et moi nous en serions nous sortis vivants et pas lui ? Et pourtant, quelque part j'avais abandonné l'espoir de le retrouver. N'est ce pas bizarre ?

- Son enterrement se déroulera demain reprit ma mère...C'est assez tôt alors si tu ne préfère pas venir..

- Non, non...je veux venir...Pour lui dire au revoir, une dernière fois...

- D'accord ma petite Ambre dit Papa...Essaye de te reposer..Demain, une triste journée nous attend...Mais bon..je sas que tu y arriveras.

Maman et Papa s'approchèrent près de moi, me serrèrent dans leurs bras.

- ça va aller ?

- plus ou moins mais bon...