CHAPITRE 2 :
C'était un chant mélodieux, un chant comme Holden les aime et les aimera à jamais. C'était ce même chant qui avait fait de lui l'homme qu'il était aujourd'hui. Un homme particulièrement dégourdis comme il s'aimait à le dire. L'arme était baissée et elle fumait. On aurait presque pu voir le sourire de la balle qui avait été libérée de sont étau.
Une magnifique marque était présente de ça et la pour prouver la culpabilité de l'arme et de son tireur fou. Le coup était partie si vite que personne n'avait pu anticiper personne sauf peut-être Nicolas. Il venait de sauver la vie du russe en abaissant l'arme chaude et qui venait de servir de compagnon de mort à Holden, elle fut si chaude que la main du blond allait sans l'ombre d'un doute en garder des stigmates pendant un temps avant de finir par s'effacer, comme le reste.
Certes il lui avait sauvé la vie, mais il n'avait pas non plus laisser le russe s'en tirer à si bon compte, il avait écopé d'une magnifique balle qui avait été destinée à son crâne logée dans le genou. Cela devrait sans aucun doute pouvoir le recadrer et si cela ne marche pas, et bien il s'en occupera personnellement. Nul besoin de laisser tout ce sale boulot à Holden, le blond n'était pas non plus estropié au point de ne plus pouvoir se défendre lui même, et bien que de voir le brun agir de la sorte pour lui ne laissait qu'un sentiment de puissance et d'invulnérabilité.
Pourtant il ne devait pas oublier sa condition d'homme. Il pouvait mourir de la plus bête des façons et c'était bien ce qui lui posait soucis. C'était sans doute ce qui le poussait, lui aussi, vouloir se dégourdir les jambes et les poings par moment mais ce n'était jamais loin d'Holden ou d'un autre membre de la mafia. Toujours est-il, qu'il arrivait parfois à échapper à la vigilance de ses subordonnés, de ses chiens lorsqu'il avait besoin d'autre chose que de les avoir dans les pattes, autre choses que de devoir gérer les guerres interminables entre certains de ses membres et Holden.
Tous n'étaient pas vraiment pour sa présence au sein même de leur mafia. Cela avait, semblait-il, un effet néfaste sur le moral de Nicolas et beaucoup avait déjà essayé d'attenter à la vie d'Holden. Beaucoup en étaient mort d'ailleurs et ce sans vraiment que ce soit Holden qui s'en occupe. Nicolas se débarrassait lui même des chiens galeux n'acceptant pas la présence d'un deuxième loup. Oui, Holden et Nicolas pouvait être vu comme deux loups en plein commencement de leur meute. L'Alpha et son Second de parfaits rôles pour les qualifier tout deux.
Revenant à la réalité qui semblait de plus en plus vouloir le quitter en ce moment, Holden regarda l'homme au sol. Celui qui avait mérité la sentence qu'il lui était tomber dessus comme la pluie avait tendance à tomber sur le sol pour nourrir les jeunes pousses et pour en faire ensuite de magnifiques plantes. Arbres fruitiers, légumes. Pourtant, de son côté Holden n'était qu'une terre aride, plus jamais quelque chose de poussera dans le monde d'Holden, tout avait était rasé de la plus dur des manières.
Un feu incessant qui aujourd'hui encore continuait son ascension et allait finir par le brûler même de manière visible. Tout n'était qu'une question de temps, le brun aliéné allait finir par rendre fou le monde lui même s'il ne disparaissait pas de la terre. Ou peut-être allait-il finir par fonder une famille qu'il pourrait sans doute revivre ? Qui sait vraiment ce que le futur nous réserve lorsque celui-ci était tout simplement noir et jamais suffisamment éclairé pour espérer y voir quelque chose dans cette grande étendue noire sans fin. Peu importe Holden.
Penser à cela reviendrai à avouer qu'il n'attendait plus que la mort ne vienne le chercher et en parlant de mort, Igor était en train de gémir de douleur, il ne cessait de gesticuler dans tous les sens en poussant de terrible cris pendant que le blond le scrutait hautainement.
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Illusions
Mystery / ThrillerComment faire l'impasse sur un passé encore bien trop présent et un futur qui ne cesse de se montrer fuyant et sombre au fur et à mesure que les années passes. Il était brisé, désassemblé et désarticulé. Ce n'était qu'un nouveau jouet à un Noël peut...