Chapitre XIV

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en média: Bruises -> Lewis Capaldi

– Ma puce, tu es sûre que tu ne souhaites pas que je reste à tes côtés pour aujourd'hui ? me demanda Linda pour la dixième fois au moins depuis mon réveil

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– Ma puce, tu es sûre que tu ne souhaites pas que je reste à tes côtés pour aujourd'hui ? me demanda Linda pour la dixième fois au moins depuis mon réveil.

Un sourire s'esquissa sur mon visage.

– Linda, on en a déjà discuté, dis-je en soupirant. Il faut que tu ailles travailler. Tes collègues comptent sur toi.

– Tu as raison, Léna. Après tout, il faut que je te laisse vivre ta vie. Je ne serai pas toujours là.

Le ton de sa voix trahissait les remords qui l'habitaient. Je le savais et cela me rendait encore plus confuse de la laisser. Je ne voulais pas qu'elle s'imagine qu'elle était une mauvaise mère.

Je la serrai dans mes bras avant de la quitter.

– Ne t'inflige pas autant de regrets. Je suis assez grande pour savoir désormais.

Elle hocha la tête et embrassa le sommet de mon crâne.

– Je suis très fière de toi, tu le sais, dit-elle avec un sourire qui flottait sur ses lèvres, légèrement rehaussées par un crayon carmin.

Elle sortit et s'arrêta avant de refermer la porte.

– Je resterai joignable. Appelles moi si besoin, me lança-t-elle en quittant la maison, son sac sur l'épaule et sa chevelure rousse relevée en queue-de-cheval haute.

Une fois Linda partie, je partis me préparer. Après avoir fait ma douche et mon shampoing, j'optai pour une tenue des plus confortables: un sweatshirt large dans les tons mauves et un pantalon de jogging noir. Je regardai dans le miroir le reflet qui s'en échappait. Mes habits du jour traduisaient à eux seuls la manière dont je me sentais. D'ordinaire, j'essayais, même si j'aimais les vêtements simples, d'apporter une touche d'originalité à ma tenue, que ce soit dans les couleurs ou dans les accessoires. Aujourd'hui, rien de tout cela. Je ne désirais qu'une chose: m'envelopper dans ce pull large et me détendre. En soupirant faiblement, j'attachai mes cheveux encore humides en un chignon serré et en hauteur puis partis m'installer sur le canapé.

J'avais besoin de décompresser un peu, m'avait conseillé Linda. Passer sa journée confortablement assise dans le cuir du sofa sans y bouger, était une manière de respecter et de suivre ses précieux conseils maternels. Mon téléphone vibra dans ma main. Je lus le message qui s'affichait dans les notifications et souris en voyant l'envoyeur.

Ma meilleure amie prenait de mes nouvelles, me demandant en détail pourquoi je n'étais pas en cours aujourd'hui. Linda avait déjà prévenu le lycée de mon absence mais il est vrai que Lee-Lou n'avait eu de ma part qu'un bref texto. Elle exigeait des explications et une justification sérieuse, c'est pourquoi, elle avait décidé qu'elle m'appellerai pendant notre pause déjeuner. Un petit rire m'échappa.

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