Par-Delà Les Temps / Tome 3

3 - PDV Kogne "Quand est-ce qu'arrive les autres ?"

Bonjour ou bonsoir tout le monde ! Nous souhaitons vous remercier d'un ÉNORME merci car ce matin nous avons atteint les 1 000 vues pour Par-Delà Les Temps, Tome 2 ! C'est juste incroyable donc merci merci merci beaucoup pour vos lectures, vos votes, vos commentaires, votre soutient tout simplement ! Vous êtes géniaux ! Nous espérons de tout notre coeur que la suite continuera à vous plaire ! Sur ce, bonne lecture les amis !

-LI

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PDV Kogne

Je posai un pied hors du bus de la tournée. Nous étions arrivés à Florence.

Eret : On se trouve un petit café ?

En guise de réponse, je tendis ma main vers Eret et il la saisit. On erra dans les rues de la ville un petit moment avant de s'arrêter dans une petite brasserie.

Moi : Tu sais, ce mariage, ça me fait penser que... Tu penses qu'on se mariera un jour ? Toi et moi ?

Eret : Je ne peux pas lire l'avenir Kogne mais si c'est ce que tu veux, alors oui.

Moi : J'en sais trop rien. Mais en tout cas, si un jour ça arrive, je veux que tu saches que je ne veux pas truc romantique comme Varek et Ingrid !

Eret : Et qu'est-ce que tu imagines ?

Kogne : Un truc plus comme Las Vegas ! Juste avec la bande et ton groupe.

Eret : Je trouve que c'est une merveilleuse idée.

Moi : Tu penses qu'ils se marieront où Astrid et Harold ?

Eret : Je sais pas trop. Un truc comme Ingrid et Varek je suppose.

Moi : Je parie qu'ils se marieront à Beurk. Ce sont le genre de personne à se marier dans leur ville natale.

Eret : Et Rustik et ton frère ?

Moi : Ils se marieront en dernier je pense. Ils sont pas vraiment du genre à faire ce genre de chose. Je pense qu'ils se feront un petit truc à deux.

Eret : Krane ne t'inviterait pas ?

Moi : Je pense pas. Il ne partage pas ces choses-là. Regardes, on s'embrasse tous en public mais jamais eux.

Eret : C'est vrai.

Moi : C'est pas qu'ils assument pas. C'est juste qu'ils gardent ça pour eux. Je connais mon frère et je connais assez bien Rustik pour l'affirmer. En fait je connais chaque personne du groupe mieux que personne.

Eret : Comment ça ?

Moi : Je suis observatrice. Et puis comme j'étais la seule célibataire du groupe, je n'avais que ça à faire, les observer.

Eret : Mais je suis là maintenant !

Moi : C'est clair. C'est tant mieux parce que sinon, j'étais sur le point de devenir l'espèce de fille seule et désespérée !

Il me prit virilement la main et je lui souris.

Eret : T'es la meilleure Kogne.

Moi : Je sais.

Le serveur posa nos boissons sur notre table. Comme chaque fois, il se trompa, il posa la bière en face d'Eret et le Coca en face de moi. On échangea nos verres dans un mouvement habituel. On resta une bonne dizaine de minutes attablés avant de retourner dans le bus. On roula jusqu'à l'hôtel indiqué sur le faire-part. On sonna à l'interphone et Ingrid et Varek descendirent nous ouvrir. Instinctivement on se prit dans les bras. Même Eret. Il était devenu un membre à part entière de la bande. Moi je dégainai mon portable et pris une rapide photo et l'envoyai au Dragonniers : « On a gagné ! ». Le téléphone de la brune vibra. Elle le sortit donc avant d'y jeter un coup d'œil et de rire.

Ingrid : C'est pas un jeu Kogne. Ni une course.

Moi : Donc t'es en train de me dire qu'on n'aura pas de récompense ? On est quand même arrivés les premiers !

Varek : Bon disons que nous appliquons la règle du « premier arrivé, premier servi ». Comme vous êtes en effet les premiers, vous n'avez qu'à choisir votre chambre préférée.

Moi : Ça me va ! Montrez-les nous, qu'on fasse un choix.

Les deux fiancés nous firent visiter le petit hôtel et on opta pour la chambre au fond du couloir. C'était celle avec le lit le plus confortable. Il faut dire que quand tu dors dans un bus trois nuits sur quatre, c'est tout ce que tu désires. En plus le trajet de Paris jusqu'à Florence n'avait pas été de tout repos.

Eret : Quand est-ce qu'arrive les autres ?

Ingrid : Harold et Astrid arriveront demain matin et Krane et Rustik devraient arriver dans la soirée. Enfin plutôt vers une heure du matin. Peut-être un peu plus.

Moi : Et bah on a bien fait de rester en France ! Au moins on n'a fait que douze petites heures de voiture.

Eret : Mais on est partis à 7 heures quand même !

Varek : Ça vous dérange plus de partir tôt plutôt que de faire autant d'heures de routes ?

Moi : La route c'est notre quotidien !

Ingrid : En fait, vous savez, votre trajet en voiture est aussi long que celui en avion pour ton frère. C'est juste que leur avion était plus tard.

Moi : Ah bon ? C'est de l'arnaque alors !

Ingrid : Quelque part ce n'est pas faux.

Moi : Bon moi c'est pas tout mais je vais faire une sieste. Faut que je sois éveillée pour accueillir mon frère.

Varek : Tu te chargerais de ça ?

Eret : On s'en occupe. Dormez les futurs mariés.

Moi : Ouai sinon vous aurez plus d'énergie pour la lune de miel.

Je leur fis en clin d'œil et partis en direction de ma chambre. Je me jetai littéralement sur le lit et fus vite rejointe par Eret. Je m'endormis rapidement, dans ses bras musclés. Quand j'émergeai, je me trouvais seule sur le grand matelas. Je m'étirai et me levai donc. Alors que je m'apprêtais à sortir de la chambre, l'eau qui coulait attira mon attention. Je m'approchai et collai alors mon oreille à la porte de la salle de bain. Eret devait prendre une douche. Je finis par me rendre jusqu'au hall de l'hôtel quand mon regard croisa celui d'une horloge accrochée sur le mur. Je m'assieds sur un fauteuil et me concentrai sur l'objet.