| Chapitre 20 |

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(Attention, chapitre contenant des scènes (non détaillées) pouvant heurtés la sensibilité de certains) 

(Jade en photo, la photo appartient à Dennis Drozhzhin)

PDV Mia

Je pleurais à chaudes larmes. Mon cri avait été tel que mes cordes vocales me faisaient souffrir à présent. Je m'étais préparée à la vision d'horreur que j'aurais eu lors des retrouvailles avec ma mère. Néanmoins, je n'aurais jamais pu imaginer à quel point son état me choquerait. Elle avait un peu maigri, en tout cas, ses joues étaient un peu plus creusées. Elle pleurait en hurlant, hurlements étouffés par le ruban adhésif qui recouvrait ses lèvres. Elle ne tirait pas sur les chaînes tenues par Ulrik qui la retenaient prisonnière. Elle était tout simplement trop faible pour lutter. Ces enfoirés l'avaient brisée. Je doutais sérieusement de son état psychologique si l'on réussissait à s'en sortir.

Ulrik et ses trois hommes ricanaient.

Comme c'est touchant. Murmura l'homme à mon oreille gauche.

Tu vois comment on l'a bien traité ? Demanda mister poupée. Si tu veux, je te fais une démonstration de son quotidien depuis qu'elle est arrivée.

Sur ces mots il arracha des mains de Ulrik les chaines de ma mère. L'homme à ma gauche me colla un ruban adhésif sur la bouche avant que je ne puisses hurler. Mister poupée tira ma mère pour qu'elle se lève et la poussa sur une table. Cette table... Elle m'était familière. Je crois que c'est celle que j'avais vu en rêve. Un frisson d'effroi parcouru mon échine alors qu'il attachait ma mère dessus. Elle essayait piteusement de se débattre, en vain. Le troisième homme à côté d'Ulrik alla à ma gauche et attrapa un objet en fer. Mister poupée quant à lui passait ses mains vicieuses sur la peau de ma génitrice.
Je tournai ma tête sur le côté alors qu'il déchirait totalement le tissu qui recouvrait son corps.

Non. Regarde. Me dit l'homme près de moi en attrapant violemment ma mâchoire pour me forcer à regarder.

Une lueur rouge surgit de ma gauche. Comme dans mon rêve, le troisième homme avait fait chauffer une barre de fer sur du feu et l'approchait dangereusement de ma génitrice. Mes yeux s'écarquillèrent alors que je hurlais en même temps qu'elle. Elle se tortillait dans tous les sens. Mon cœur battait si vite et ma tête tournait.

Il arracha d'un geste vif le ruban adhésif de la bouche de ma mère. Puis il posa la barre en fer à l'intérieur d'une de ses cuisses ce qui lui arracha un déchirant hurlement. Ses larmes coulaient à flot. Il laissa la barre sur elle pendant plusieurs minutes qui me parurent des heures. On pouvait apercevoir de la fumée sortir de sa peau.
L'homme qui était près de moi se plaça derrière moi. Sa tête vint se caler dans mon cou où il inspira mon odeur.

Elle sent bon, Ulrik...

Profites-en, elle est à toi.

Les mots de son Alpha me firent frissonner. Les mains de l'homme passèrent sur mes hanches alors qu'il déposait des baisers mouillés dans mon cou. Il mordilla mon oreille pendant que ses mains caressaient mon ventre, parfois remontant vers la rondeur de mes seins et parfois descendant vers ma féminité. Cet homme me dégoûtait, il devait avoir au moins dix ans de plus que moi. Mister poupée, quant à lui, continuait de poser par ci par là sa putain de barre sur le corps de ma mère, marquant sa peau pour la vie. Le troisième homme, n'ayant plus son jouet de fer, se contentait d'admirer le spectacle. Ulrik était sorti de la pièce.

Dix marquages plus tard, mister poupée en eu marre de son jouet et le balança à travers la pièce. Il gifla violemment ma mère avant d'échanger un regard complice  avec son collègue. Ils détachèrent ma mère pour la relever, la retourner puis plaquer le haut de son corps à plat ventre sur la table. Ils la rattachèrent alors qu'elle ne dit rien. Elle savait ce qui l'attendait. Mon cœur se déchira en comprenant la suite des événements. Mister poupée lui tira les cheveux pour la forcer à tourner la tête vers moi. Son compatriote se plaça quant à lui derrière ma mère. Il défit sa braguette alors qu'une larme perlait sur ma joue.

Mi-Alpha [En pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant