| Chapitre 5 |

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(Alec en média, la photo appartient à Narcis Eugen)

PDV Mia

Je suis dans une pièce sombre. Seul un rayon de lumière éclaire le centre de la pièce à travers une petite fenêtre du plafond. Cette lumière est celle de la lune. Je fais le tour de la pièce et comprend qu'il s'agit d'une cage.

Soudain un bruit attire mon attention. La porte de cette cage s'ouvre sur un homme. Dans le noir je ne peux distinguer son visage. Mon corps tremble de lui-même, presque instinctivement. L'homme m'attrape par les cheveux et me traîne derrière lui. Je finis au milieu d'une autre pièce, toute aussi sombre. J'ai l'impression de ne pas contrôler mon corps. Je sens cet homme me lever les bras et les attacher au dessus de ma tête. J'ai froid... aux poignets. Je devine que ce sont des chaînes qui maintiennent mes poignets. L'homme tourne autour de moi tel un prédateur. Je sens une haine intense émaner de lui. Je sens sa main froide se poser dans mon dos et une atroce brûlure survint dans mon dos.

J'ouvris les yeux petit à petit et repris conscience de l'endroit dans lequel j'étais. J'entendais la douce et lente respiration de ma tante endormie à quelques mètres de moi, sur son lit. Automatiquement, je me lèvai et me dirigeai vers la salle de bain. Je remontai mon pyjama et tentai de regarder l'endroit de la brûlure de mon cauchemar dans la glace. Rien. Il n'y avait rien. Un soupir de soulagement franchit mes lèvres. Ce n'était qu'un cauchemar... pourtant cela paraissait si réel.

Je remis mon pyjama correctement et une idée germa dans ma tête. Je marchai jusqu'à la chambre du lit double et ouvris doucement la porte. Dans l'obscurité, je pus apercevoir Nora dormir en position fœtale et Diego dos à elle. Ils semblaient apaisés. Je souris et refermai la porte discrètement. Je regagnai ma chambre et regardai mon téléphone, il était bientôt quatre heures. J'avais encore le temps de dormir alors je me recouchai et fermai les yeux. Mon cauchemar m'avait laissé perplexe. J'y repensai quelques instants avant que Morphée n'eu raison de moi.

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J'ouvris doucement les yeux. Je tournai ma tête pour voir que Lydia n'était plus dans son lit. J'attrapai mon téléphone et regardai l'heure. Il était huit heures du matin. Je souris en pensant à Lydia qui s'était sûrement levée plus tôt pour préparer le petit déjeuner. Je sortis de ma chambre et descendis dans le salon, guidée par la délicieuse odeur qui flottait dans l'air. Je vis ma tante dans la cuisine avec une poêle en main : elle préparait des crêpes. Je m'approchai d'elle et posai ma tête sur son épaule pour lui faire un bisou.

Ça sent délicieusement bon.

Je me suis réveillée tôt et je n'arrivais pas à me rendormir alors je suis venue ici. Tu peux sortir le sucre, le nutella et faire fondre du chocolat ?

Je m'exécutai, c'était à se demander qui était l'Alpha ici. En plus, je sortis des assiettes, des couverts et du jus d'orange. Alors que j'allais demander à Lydia le programme du jour, Diego entra dans la pièce en baillant.

Bonjour tout le monde.

Il resta planté un instant puis je m'avançai vers lui et lui fit la bise. Je lui souris avant de lui tirer une chaise à la table de la cuisine. Il s'assit dessus et je m'assis à côté de lui, en bout de table. Je me servis un verre de jus d'orange et demandai à Lydia le programme.

Ce matin, vous pouvez faire ce que vous voulez mais cette après midi nous irons demander à l'accueil s'ils savent qui nous a attaqué il y a 7 ans.

Tu ne crois pas que le bruit qu'on soit ici se répande ? Après tout, maman attisait les jalousies...

C'est vrai, mais à mon avis, ceux qui l'ont enlevée savent déjà que nous sommes là.

Mi-Alpha [En pause]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant