3 - Ne saute pas

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Je ne veux plus entendre parler de lui mais je l'aime tellement.

Mes pensées ne sont plus clair, je crois que je suis rentré au port mais après ? 

Quand j'ai ouvert les yeux, j'étais assis sur le toit du bâtiment de la mafia, les jambes repliés contre mon torse et ma tête appuyé contre. Qu'est-ce que je fous là bordel ? 

<< Aaarg...>>

 J'ai l'impression qu'on me martel le crâne d'une violence tel que ma tête vacille de droite à gauche alors  je réprime l'envie de vomir en refermant quelque temps les yeux. Le soleil me brûle la peau et mes yeux sous mes paupières mais pourtant cette chaleur est pour moi assez agréable. Au bout de quelques seconde, j'ouvre à nouveau les yeux, m'habituant peu à peu au soleil. J'attends là,  comme un con quelques minutes à regarder le ciel bleu azur. 

Putain... On faisait ça tout les deux. Enfin c'était surtout Dazai, il passait le plus clair de son temps sur le toit. Je pense qu'il envisageait dans sa tête d'idiot de suicidaire, de sauter de ce toit. Mais quand je venais le récupérer de sur le toit, on passait peut-être une heure ou deux à juste regarder les nuages blancs passer en parlant de tout et de rien. Et même quand il pleuvait, on restait là, on s'embrassait, on s'aimait.  Il me disait ô combien, sa vie n'avais uniquement de sens à mes côtés. 

L'aurais je blessé ou peut-être déçut ? Dazai m'aurait expliqué ce qu'il n'allait pas, j'aurais essayé de changer. J'aurais tout fait pour qu'il reste à mes cotés. Peut-être qu'il est parti à cause de moi. Peut-être que je suis le seul fautif. 

Dans son dernier SMS, il m'a dit qu'il ne m'avait jamais aimé, qu'il l'avait fait pour que j'arête de me poser des questions et que je lui obéisse mais, mais même avec son amour, je ne lui est jamais vraiment obéis, je suivais simplement son plan. Ouais... je lui obéissais donc...  Il avait l'air si sincère dans ses mots, dans ses yeux quand il me voyait, il y avait une petit étincelle.Je l'a voyais, j'en suis sur. La nuit surtout, quand je n'arrivais pas à dormir, il faisait une simple chose mais pourtant qui me soulageait : Il me prenait dans ses bras et me disait : " Tu me donne envie de vivre ". Quand il me disait, je savais, j'étais important, j'étais quelqu'un à ses yeux. Je le aussi sentais dans ses caresses du bout de ses doigts qui me faisait si facilement frissonner. Je le comprenais dans ses baisers si passionnés. Quand on couchait ensemble, il donnait son cœur grâce ses coups de reins, dans ses frissons, et dans sa façon de frémir mon nom, de sa voix rauque et chaude : "Chu- Chuuya~~".  

La veille de son départ, tard dans la nuit, Dazai a voulu s'offrir à moi. Alors s'il ne m'aimait pas alors pourquoi avoir était mien pour une nuit ? Pourquoi avoir échangé nos rôles cette nuit, pourquoi la veille de son départ. Cette obsession pour marquer mon corps de mille et un suçon même cette nuit là. 

Je suis sur qu'il m'a vraiment aimé.

Mais finalement,  peut-être Dazai m'a-t-il vraiment manipuler ? J'étais peut-être à ses yeux qu'une poupée, qu'un pantin dont il faisait ce qu'il voulait mais sans lui. J'en ai marre de douté, j'avais une confiance aveugle en lui : Ma vie lui appartenait. Sans lui ma vie n'a plus de sens. je suis inutile à la mafia si je ne peux pas utilisé complètement le pouvoir, la force phénoménal qui sommeil en moi.

Dazai... Dazai me permettait d'utilisé toute ma force ! Dazai et seulement Dazai... pouvait m'aider à contrôler mon addiction. Sans lui que vais-je devenir ? Juste un pion comme les autres, je ne suis ni plus ni moins que quelqu'un de banale sans lui pour la mafia. Mon pouvoir n'est pas si puissant sans la forme corruption, Akugatawa va peu à peu me dépasser.

Je suis perdu, je ne me souviens plus pourquoi, hier j'étais monté sur ce toit. Est-ce parce que je voulais mourir ? Ce n'est pas tellement une idée idiote, si je saute, je n'aurais plus à me souciais du temps présent.

Je me lève, avance de dix pas ou peut être plus. Je m'assois les pieds dans le vide, les fesses sur la balustrade.

Je retrouvais souvent Dazai dans cette position. Il voulait parti de cette façon : il disait souvent : " Si tu saute à cette hauteur, à mi-hauteur tu perdras conscience. Tu ne sentiras donc pas la choc."

Je pense qu'il a raison.

Si je saute, j'oublierais tout, je n'aurais plus mal. Plus de Dazai, plus d'abandon plus de haine, plus de regret, plus de culpabilité et surtout plus de cœur brisé. Plus rien : Juste le néant infini. Un repos éternel. Une paix infini. 

Je n'aurais plus à boire pour oublié que l'homme auquel j'ai donné ma vie à décidé de m'abandonner sans aucune explication. Les autres membres de la mafia portuaire, mes collègues ne me regarderons plus avec pitié et ne prendrons plus de pincette dans leurs mots devant moi.

 Je suis inutile sans Dazai de toute façon.

Je commençais à faire le pas dans le vide lorsque des bruits de pas, une respiration haletante et paniqué survient dans mon dos me fis me crisper à la rambarde puis la voix attristée mais criante de Akutagawa me fais enfin prendre conscience de se que je m'apprêtais à faire : 

<< JE T'EN PRIS ! NON ! NE SAUTE PAS ! >> me supplier le jeune homme.

 Sa voix se brisé au fur et a mesure de ses supplications. Je me retourne et fait quelque pas vers lui qui à les larmes aux yeux. Je le vois même avec la distance qui nous sépare. Je comprends sa peine et sa panique : Il a déjà perdu son maître, son mentor. Je sais qu'il ressent bien plus que de l'administration pour lui, j'avais toujours été distant avec lui à cause ça. 

Je pense qu'il n'aimera pas perdre une autre personne.

Une fois sur le sol, Akutagawa comme l'éclair me saute dans les bras et se met à sangloter... Comme je ne l'avais jamais vu auparavant. Même si il tente d'étouffée sa voix contre mon torse mais qui me supplie de rester, qui me supplie de pas partir. Qu'il ne le supporterait pas. Que c'est déjà dur pour lui aussi, que c'est bien trop dur d'avoir perdu Dazai. 

Ne sachant pas quoi dire, restant mué, je passe doucement ma main dans ses doux cheveux ébènes mais devenant de plus en plus pale pour finir pas devenir blanc comme les ailes d'un ange sur les pointes. Je comprends ce qu'il peut ressentir, je le comprend tellement. J'ai surement étais trop égoïste. Je ne pensais qu'a mon petit cœur brisé, mais le sien l'est tout autant. 

Dazai est une vrai tempête, quand il est partit, il a tout brisé. Tout emporté si subitement dans sa fuite, sans prévenir quiconque. 

Lost GravityOù les histoires vivent. Découvrez maintenant