Albus Potter avait fini ses études. Il avait obtenu ses diplômes, réussi ses examens, et il était engagé à St-Mangouste. Il avait sa famille qui l'attendait tous les soirs, sa mère qui lui préparait de bons petits plats, une grande complicité avec son père maintenant que chacun des deux connaissait le secret de l'autre. Son frère n'était plus à la maison pour le rabaisser et éclater son talent devant lui, et sa soeur était devenu quelqu'un de confiance.
Albus avait tout ce qu'on pouvait rêver. Malheureusement, il ne manquait qu'une seule chose à son bonheur. Scorpius. Le beau Scorpius. Celui qui avait redonné confiance à Albus, celui qu'il l'avait fait perdre tout ses moyens, celui qui lui avait fait découvert les plaisirs de l'amour, son meilleur ami, son copain, son amant et puis son malheur.
Il ressentait un vide terrible en pensant que Scorpius était si loin. Il avait peur de l'avoir perdu pour toujours. Albus était sans nouvelle depuis bientôt un an, mais il était toujours autant amoureux.
Scorpius lui manquait physiquement, moralement et mentalement. Son corps chaud au lit lui manquait. Ses renseignements de culture ou ses encouragements lui manquaient. Les pensées tournées vers Scorpius tout au long de la journée en repensant à leurs nuits lui manquaient. Albus avait perdu une moitié de lui-même et ne savait pas comment la retrouver.
Ce matin, Albus était en compagnie d'une jolie infirmière qu'il devait accompagner pour apprendre quelques bases. Cette dernière ne sachant pas le secret de son collègue avait plusieurs fois essayer d'aller plus loin que de juste l'embrasser dans la réserve de médicaments. Albus ne prenait pas l'initiative de le faire mais quand ça arrivait, il imaginait Scorpius à la place de la jeune infirmière et répondait à tous ses baisers. Il refusait néanmoins d'aller plus loin que quelques caresses et une petite pipe. Bien sûr, Florence, comme elle s'appelait, s'aperçut très vite qu'il cachait quelque chose. Et elle avait invité Albus à dîner chez elle en s'arrangeant pour qu'il ne refuse pas. Ce repas était ce soir. Albus était tendu comme un arc quand Florence lui expliquait quelques sorts importants dans la cafétéria vide.
Ils étaient assis côte à côte sur les chaises de bois et elle avait sorti un grand manuel de sorts afin qu'Albus puisse visualiser les formules et s'en souvenir plus facilement. Florence expliquait avec patience et passion. Elle répondait complètement à toutes les questions de son collègue qui était ravi de pouvoir compter sur elle même si, aujourd'hui il était inquiet et peu discipliné.
Elle referma l'ouvrage et se tourna vers lui.-Tu n'es pas très concentré ce matin. Quelque chose te tracasse ?
-Non, tout va bien. J'ai juste...mal dormi, la rassura Albus.
Il vit bien que Florence ne le croyait pas mais elle ne rajouta rien et se leva visiblement vexée.
-C'est ce repas qui m'angoisse, se lança alors Albus.
Elle rangea le livre dans la bibliothèque.
-Qu'est-ce que tu t'imagines ? Que j'ai tout une panoplie d'objets pour te torturer dans ma cave ? Elle éclata d'un rire sans joie. Albus, je veux juste te comprendre, arrêter d'avoir l'air de te forcer, simplement mettre les choses au clair.
-Pourquoi on le fait pas ici et maintenant plutôt que de se prendre la tête chez toi ?
Elle se rassit en soupirant.
-Très bien, elle soupira encore. Dis-moi ce que tu me caches.
Albus baissa les yeux en sentant le regard de Florence fouiller dedans. Il était mal à l'aise et hésitant. Après tout, Scorpius l'avait abandonné, il pouvait bien refaire sa vie, s'amuser, passer à autre chose.
Pour détruire le silence lourd qui pesait dans la pièce, Albus se jeta soudainement sur les lèvres de Florence et l'embrassa. Il sentit la surprise de sa collègue avant qu'elle réponde...amoureusement ! Tandis qu'il continuait de l'embrasser, Albus se demanda soudain si il avait pris la bonne décision.
Mais Scorpius n'était plus là. Il devait l'oublier, il devait, sinon il mourrait de douleur et il ne pouvait pas passer à côté d'un vrai moment avec Florence qui était là, à l'appel de tous ces baisers.Il chassa Scorpius de son esprit et déboutonna la blouse d'infirmière de Florence. Elle avait le souffle court et se détacha de ses lèvres pour le regarder faire. Il lui enleva et entreprit de lui retirer son t-shirt lorsqu'elle l'arrêta.
-Pas ici.
Elle reprit sa blouse, la main d'Albus et sortit de la cafétéria. Albus la suivait, plus excité qu'il ne l'aurait jamais pensé. Elle l'entraîna à l'étage d'en dessous, dans une salle vide qui servait à contrôler les dernières blessures des patients.
Albus ferma la porte à clef grâce à un sort et se laissa tirer par Florence qui l'embrassa à son tour. Elle lui déboutonna son pantalon et baissa son boxer libérant ainsi l'érection d'Albus. Pendant ce temps, Albus lui avait retiré T-Shirt et soutien-gorge et commençait à la faire gémir de ses caresses sur ses zones sensibles. Bientôt, il s'allongea au dessus d'elle sur le petit lit et la pénétra. Ce n'était pas la même chose qu'il avait pu ressentir avec Scorpius lors de leurs ébats, mais Florence avait tellement l'air d'apprécier et de le désirer qu'il atteint rapidement l'orgasme.
Ils se rhabillèrent en se lançant des petits sourires et retournèrent à leur activité.
Albus était heureux de l'avoir fait et surtout d'avoir pu lui cacher son secret en s'en sortant ainsi, car il était sûr qu'elle ne poserait pas de questions avant longtemps.Il était presque dix-neuf heure quand Albus arriva chez Florence pour le repas, comme prévu. Elle l'accueilli d'un baiser au coin des lèvres et le fit entrer. Elle portait une petite robe turquoise qui allait très bien avec ses yeux bleus encadré par de long cheveux châtains. Elle s'était légèrement maquillé. Son appartement lui ressemblait: organisé, propre, rangé avec tout de même une pointe de folie pour ses tableaux qu'elle avait accroché dans le petit salon. Florence lui servit une bière sous la demande d'Albus et ils prirent place sur le canapé bleu.
-C'est très joli chez toi, dit-il en savourant sa bière fraîche.
-C'est vrai, tu aimes ?
Elle sourit, visiblement ravi du compliment comme si personne d'autre n'avait trouvé goût à ceux de Florence.
Ils mangèrent quelques amuse-gueule en parlant de travail et de potins sur les autres membres de l'hôpital avant que Florence ne s'éclipse pour sortir le rôti du four. Ils passèrent donc à table, et Florence servit du vin. Ils commencèrent le repas quand Florence dériva sur une discussion délicate.
-Je suis quoi pour toi ? Avait-elle alors demandé.
Il avait gardé le silence en s'empressant de trouver réponse à cette question. Puis, fatigué de chercher sans cesse des excuses et inventer des mensonges il s'affaissa, signe qu'il baissait les armes.
-Quand j'étais à Poudlard, je me suis fait un grand ami. Il s'appelait Scorpius. On était très proche et vers la sixième année...on est sorti ensemble. Je pensais que ça durerait mais il est parti, il m'a abandonné. Je l'aime pourtant toujours.
Il la regarda. Elle était surprise et avait l'air de se demander comment est-ce qu'elle pourrait réagir au mieux.
-Alors nous deux...?
-Ça n'ira pas plus loin.
Florence hocha la tête.
-Je ne veux pas vivre comme ça. Même si c'est dur pour moi, je dois renoncer à toi. Je suis désolé de t'avoir influencer de l'autre côté.
-Ne t'excuse pas, c'est moi. J'aurais dû te prévenir tout de suite et ne pas jouer avec tes sentiments, dit Albus en baissant la tête.
Ils en restèrent là et Albus quitta l'appartement et rentra chez lui sous les nuages noirs qui amenèrent la pluie.
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We're just friends (Albus x Scorpius)
FanficLa guerre est finie, la paix est rétablie et Albus Severus Potter se prépare à entrer pour sa quatrième année à Poudlard. Tout est comme d'habitude pourtant, un détail ou plutôt un garçon attire son attention. Qui est ce petit blond arrivé en cours...