Jordan rêvait, Théo pleurait comme à son habitude. Il avait entendu au loin son téléphone vibrer mais il n'avait plus la force de se lever. Il ressassait sans cesse le passé, là, allongé dans son lit. Ces insultes, ces mots si forts qu'il avait pu entendre et à chaque fois qu'il y pensait, ça le brisait encore un peu plus. Et puis ses pensées ont dérivées sur la journée qu'il avait passée, le moment où il a craqué, encore une fois. C'était beaucoup pour Théo, c'était beaucoup de choses à surmonter.
Vous savez quand on garde tout pour soit, les choses se stockent et finissent par éclater, et lui redoutait ce moment. Il redoutait le moment où il allait finir par tout déballer, par tout crier tellement il avait mal au cœur. Il redoutait le moment où Jordan allait tout savoir, parce qu'en fin de compte la vérité finie toujours par se savoir. Dans le fond, il ne voulait faire de mal à personne, mais plus il se concentrait sur les autres, plus il se détruisait. Et oui, Théo faisait partie de ces gens qui faisaient passer le bonheur des autres avant le leur. Sauf que dans ce mode de fonctionnement, on s'en sort jamais, ou en tout cas, jamais seul.
Théo était toujours dans ses pensées quand son téléphone sonna une seconde fois, c'était seulement le message de Jordan qu'il n'avait pas encore lu. Il se leva péniblement de son lit à la recherche de celui-ci et mit enfin la main dessus. Il était posé sur une petit commode qui était à gauche de son lit, il ignorait toujours pourquoi il l'avait laissé là !
En lisant le message de Jordan, un petit sourire s'était installé sur son visage auparavant triste. Il savait bien que c'était une main qu'il lui tendait, mais il n'avait pas envie de la prendre, par peur de l'atristé encore plus, de le décevoir : ce ne serait pas la première fois. Alors après quelques secondes de réflexion, il fini par lui envoyer ces quelques lignes :
À jojo :
"T'inquiète, y'a pas de soucis, comme je te l'ai déjà dit, ça pourrait aller mieux, mais on a tous des phases difficiles. Ça va passer ! Merci quand même gros. "
Il vérouilla son téléphone, le remit à sa place et revint se laisser tomber sur son lit. Ses pensées ne tournaient qu'autour de lui à présent, et à force ses paupières finirent par se fermer tout doucement, l'emmenant sans doute dans un rêve avec le beau musicien.
***
Théo se réveilla en sursaut, il venait seulement de faire un cauchemar. Dedans il y avait Jordan, et avec Théo ils formaient un couple depuis quelques jours. Le milieu de cette histoire restait flou dans sa tête, mais la fin de ce cauchemar, Théo, il s'en souvenait bien. Jordan lui avait sorti des mots horribles, il l'avait insulté de tous les noms. Super pour commencer la journée... Encore une fois, Théo allait passer sa journée seule, dans une pièce noire, aussi sombre que son cœur. La lumière qui éclairait ses journées n'était aujourd'hui pas là, ou du moins que dans ses "rêves".
Pas de tournages aujourd'hui, il avait déjà tout prévu. Il savait pertinemment que cette journée n'allait pas être la bonne, alors il avait décidé de la passer devant des films sur son canapé avec pour seule compagnie le silence qui l'entourait. Il n'était pas malheureux, pas dépressif, il était juste triste de ne pas être bien. C'est bête à dire, mais à force d'être mal, on fini par être triste d'être mal. C'est dur à comprendre, mais il y a des fois où ce n'est pas possible de l'expliquer autrement.
Il sortit de son film quand son téléphone vibra une seconde fois. Cette fois-ci, c'était une proposition de
Jordan pour organiser une fête le soir même. Il y aurait tous les membres de la RedBox, et seulement eux, histoire de se retrouver. Théo ne mit pas longtemps à lui répondre, sûr de lui, c'était bien rare.À jojo :
"Oui, c'est une très bonne idée. Ce soir 19h je serais là ! À toute, j'ai hâte :)"
Il allait enfin pouvoir se vider la tête, oublier peut être un instant sa triste existence.
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Merci de suivre cette fanfic ♡
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Between Love And Past | Joystu
Fiksi PenggemarIl faut quelqu'un pour briser la routine, quelqu'un pour remplir un coeur. Mais entre passé et présent, peut-on y arriver ? Les sentiments restent-ils toujours intactes ou doivent-ils y passer aussi ?