Avez vous déjà imaginé votre avenir?
Une vie simple, cachée aux yeux de tous, reculée de ce monde superficiel qu'est le nôtre.
Moi je l'imagine souvent, telle que j'aurais aimée qu'elle soit... Joyeuse, simple, ponctué d'un brin de folie de mes pare...
Je suis toujours là à regarder ma porte, je peux entendre son souffle derrière, c'est comme si je sentais sa main posée à plat sur celle-ci, m'attirant comme un aimant, ainsi que son front appuyé dessus. Je l'effleure du bout des doigts, comme si je caressais sa main, mon cœur prêt à flancher tellement il bat à tout rompre dans ma poitrine.
Bloody hell mais qu'est-ce qu'il me prend!?
Et puis.... Comment je peux le savoir ce qu'il fait derrière cette fichue porte?.... Et si mon intuition me jouait encore des tours? Non! Je ne sais pas comment je le sais, mais je le sais c'est tout. Quand il s'agit de lui, j'ai arrêté de réfléchir, mon cerveau ne fonctionne jamais correctement quand il est dans les parages et je ne sais pas pourquoi, j'ai donc abandonné l'idée. Ça ne sert à rien de s'entêter et je l'ai compris encore une fois ce soir.... Je me suis fait des films et je me suis humiliée devant lui et ses frères.... Comment vais-je pouvoir les regarder en face maintenant.
Soudain le silence se brise, sa voix presque suppliante me tord l'estomac.
Drogo : Petite chose....
Moi : Laisse-moi s'il te plaît. Lui répondis-je d'une voix faible.
Drogo : Mais...
Moi : J'ai besoin d'être seule.... Je t'en supplie laisse-moi.Lui dis-je en me détournant de cette porte.
Drogo : Comme tu veux. Dit-il en soupirant.
J'entendsses pas puis le clappement de la porte de sa chambre et soupire.
Enfin seule..... J'ai besoin de me retrouver, je m'allonge sur le lit et prend mon livre du moment que j'avais laissé de côté avant de me plonger dedans pour me changer les idées.
Le jour ne vas pas tarder à se lever, je décide d'aller chasser avant de me préparer pour aller en cours et saute par la fenêtre pour être sûre de ne croiser aucuns des trois frères sur mon chemin.
Me voici les crocs plantés dans cette pauvre biche, mais je bois un air ailleurs, distraite, par automatisme presque, le regard perdu dans le vague, mes pensées obstruant tout sans en connaître l'origine.
???? : Tu n'as pas l'air dans ton assiette, je me trompe?
Je me relève brusquement devant ce timbre de voix que je ne connais pas et devant moi se trouve une femme aux cheveux blonds doré légèrement ondulés avec de magnifiques yeux bleu, la peau légèrement halée, vêtue d'un chemisier rouge à carreaux noué sous la poitrine et d'un jean taille basse ainsi que d'une paire de basket. Elle est d'une élégance naturelle à couper le souffle, tout semble simple et tellement naturel chez elle, je sens bien qu'elle n'est pas humaine mais pourtant je n'arrive pas à définir pas sa nature pour autant.... Elle me sourit tendrement avec un regard bienveillant, je dirais qu'elle a environ mon âge, son regard dévie vers la biche morte sous moi et ma bouche.
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