ALIEX - Il n'y a que toi

Chapitre 20 : Tu as déjà dit...

[PDV Rémi] :

Il déboutonne mon jean et me caresse jusqu'à remonter à mon visage. Il joue avec ma langue entre ses lèvres au point d'en être essoufflé. Et il continue, il continue... sans me laisser le temps de respirer.

Rémi : Vincent...

Il ne s'arrête pas et il m'entraine avec lui en essayant de déverrouiller la porte, toujours coller à moi.

Sa langue me chatouille et il commence à s'énerver contre cette porte qui ne veut pas s'ouvrir.

Rémi : Attends... Vincent...

Vincent : Hmm...

Il refuse de se détacher de ma bouche et on reste bloqués comme des cons dans cette salle de bain.

Je finis par le repousser de force et il se vexe. J'ouvre la porte et quand je me retourne vers lui, il baisse les yeux.

Rémi : Il fallait bien que j'ouvre cette putain de porte !

Il prend sa petite voix d'enfant pour répliquer.

Vincent : Mais tu m'as coupé dans mon élan...

Rémi : Tu vas voir l'élan que je vais te mettre...

D'un air déterminé je l'attrape par les jambes et le soulève. Il dépose ses douces lèvres dans mon cou et sur mes joues.

Je le fais basculer sur le lit et me mets au-dessus de lui.

Je le déshabille et il me parle en même temps.

Vincent : Tu te souviens la première fois qu'on a couché ensemble ?

Rémi : Une de nos meilleures fois.

Il retire mon jean et beugue sur mon caleçon.

Vincent : Tu bandes pas assez là.

Je me regarde.

Rémi : Simule.

Vincent : Hein ?

Rémi : Simule ça m'excitera.

Il explose de rire.

Vincent : Je sais pas simuler !

Rémi : Pourtant quand tu gueules on dirait que tu vas exploser.

Vincent : C'est ça moque toi. C'est pas ma faute si tu me fais jouir.

Rémi : Y'a qu'avec toi que je trouve la force de faire l'amour contre un mur.

-

17h22

Je suis mort.

Je suis étalé sur son lit, dégoulinant de sueur.

Nu.

Vincent : Tu veux de l'eau mon cœur ?

Il laisse apparaître sa tête derrière le mur de la cuisine.

Rémi : Ah ouais j'veux bien... Ma gorge me brûle.

Vincent : Tu vois, t'as plus gémi que moi, j'étais sûr.

Rémi : N'importe quoi.

Vincent : Ah si je te jure. En plus toi on te reconnaît bien quand tu gémis parce que ta voix elle part dans les aigus à la fin genre...

Il se lance dans une imitation qui me fait mourir de rire.

Et rien ne peut l'arrêter. Il gémit encore et encore et sa voix résonne dans tout l'appart.