Chapitre 28 : Jusqu'où tu iras

509 28 0
                                    

[PDV Vincent] :

Rémi : Comment ?

Vincent : T'as très bien entendu...

Son visage est si poche du mien que nos larmes fusionnent.

Rémi : Répète-le moi.

Vincent : Arrête...

Il sourit et souffle du nez. Ses doigts enlacent les miens.

Rémi : Laisse-moi t'aider.

Ses douces et fines lèvres viennent caresser le coin des miennes. Il attend. Il se recule et reste là, à me regarder. Quelques mètres nous sépare à présent et il ne bouge plus. Ses sanglots rayonnent toujours le long de ses joues.

Il ferme ses yeux et retire son tee-shirt.

Vincent : Je crois que c'est toi qui a besoin d'aide.

Je ressers l'écart créé entre nous et pose mes mains sur son torse. Je tire ma tête vers le haut et l'embrasse simplement mais efficacement.

Il me rend enfin mon baiser, en me refusant sa langue.

Rémi : Regarde nous... deux mecs qui s'embrassent en pleurant. Ça fait un peu pitié quand même...

Vincent : Moi je trouve ça beau.

La lueur de ses iris s'illuminent tout à coup. Comme si... il avait dit cette phrase pour que je lui réponde ça. Ses mains glissent sous mon tee-shirt et la passion se ressent sur mon visage et sur le sien. Elle se ressent ailleurs et il le remarque.

Rémi : Vincent ?

Vincent : Oui ?

Il enlève mon haut maintenant et continue de m'embrasser.

Vincent : Avant tout tu vas me donner le reste de ta bouche.

Rémi : Hmm ?

Vincent : Je parle de la chose rose et pleine de bave qui ne veut pas sortir de sa cachette qui te sert de langue.

Rémi : Laisse durer le plaisir.

Il est étrangement distant.

Ne plus l'avoir près de moi pendant si longtemps m'a bizarrement rendu encore plus accro à tout ce qu'il dégageait. Alors ses petits bisous de 5e il va se les garder pour lui parce que moi, j'ai envie...

Vincent : J'ai envie de toi.

Il hausse ses sourcils. Il ajoute, un petit sourire en coin :

Rémi : T'es encore plus impatient qu'avant toi.

Comme réponse, je le pousse jusqu'au canapé. Je l'allonge et me mets à califourchon sur lui. Son pantalon finit vite sur le sol avec le mien. Mes doigts sont plus baladeurs que ceux qui se nichent dans mes cheveux. L'intérieur de sa lèvre inférieure glisse le long de mon oreille qu'il lèche avec attention et désir.

Des frissons parcourent tout mon corps pendant que ses hanches se frottent contre mes reins.

Je n'ai qu'un objectif. Le toucher, le caresser sans m'arrêter au point de pouvoir retenir et dessiner toutes ses formes. Je ne veux plus partir d'ici.

La musique m'a certes consolée mais là... il me manquait ça. Ce plus. Cette chose qu'il a et que personne d'autre n'arrive à obtenir. Je ne saurai pas mettre de mot sur "ça". Mais son cœur qui bat devient essentiel à ma respiration. Ce qu'il dégage devient ma nicotine.

ALIEX - Il n'y a que toiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant