ALIEX - Il n'y a que toi

Chapitre 44 : Peur et colère

[PDV Rémi] :

~~~FlashBack~~~

J'arrive devant l'appartement de Romain, content que Vincent m'ait laissé venir ici.

Il m'ouvre la porte et cri presque.

Romain : Oh putain Pex !! T'as pas changé toi !

Il me serre la main et la musique et l'odeur d'alcool me frappe au visage. Je sens que je vais pas rester longtemps finalement.

Rémi : Toi non plus !

Il m'invite à rentrer et me parle à l'oreille très bizarrement :

Romain : Y'a tout ce dont t'as besoin ok ? J'ai des petits souvenirs comme quoi tu aimais bien consommer... fais ce qu'il te plaît.

Je ne dis rien mais je ne compte pas toucher à ses drogues, j'ai fait une promesse à Al' et puis... je n'ai pas envie d'y toucher maintenant.

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Le temps passe lentement et je ne me plais pas vraiment dans cette soirée. La seule raison pour laquelle je suis venu c'est parce que c'est une "soirée des anciens". Mais personne n'est venu. Enfin personne que je connais. Romain a beaucoup changé et est défoncé depuis mon arrivée.

Mais si je rentre maintenant, je peux être sur que je vais me faire narguer par Vincent pendant des jours voire des semaines.

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Il est à peu près 0h30 et un concours de shots est lancé. Comme tout le monde est déjà arraché, la compétition ne dure que quelques tours. Les gens finissent par terre, et manquent de vomir. Romain, forceur, bégaye en me suppliant de l'affronter.

J'accepte en soupirant et en sachant qu'il va vite être HS.

Mais au premier verre, le liquide se transforme en une sorte de poudre qui prend le contrôle de tous mes organes. Mes yeux se plissent et tout le fond musicale, toutes les images se floutent et forment un brouillard qui m'assomme.

~~~Fin~~~

Je me réveille, totalement désorienté. Je connais bien ce lit... et cette odeur... ah oui.

Alien.

J'aurai aimé rêvé. Mais l'odeur de mes habits me confirment que cette soirée abusive s'est réellement passée.

Le soleil est déjà levé depuis longtemps... mais... je suis aller dehors non ?

Mes souvenirs sont confus et je n'arrive pas à tous les déchiffrer et à les remettre en ordre. Mais j'essaye.

Ça y est. Je... crois que j'y suis. Al' m'a ramassé sur la terrasse, m'a amené ici... et je me suis endormi. Oui ça doit être ça.

Mais... Jade. Jade ? C'était vrai ?

...

J'ai besoin d'aide.

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[PDV Vincent] :

Ces mots qui ne sonnent vrais que pour lui me font mal au cœur. Il est pensif et livide. Je m'assois à côté de lui et le regarde intensément, et en espérant qu'il détache ses beaux yeux du sol pour faire de même.

Je lui réponds :

Vincent : Je t'interdis de dire une chose pareille.

Rémi : Je dis uniquement la vérité.