Chapitre 21

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Il était presque deux heures du matin, la nuit était noire, et des bruits étranges me sortait de mon sommeil

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Il était presque deux heures du matin, la nuit était noire, et des bruits étranges me sortait de mon sommeil. A fur et mesure que j'ouvrais les yeux, ces bruits devenaient plus nets, et s'apparentait à des hurlements.

Je me réveillais en sursaut quand un cri strident résonnait en bas. Et une frayeur me pris d'assaut, je commençais à trembler comme une feuille. Je me levais de mon lit doucement, m'approchais de la porte de la chambre et collais mon oreille à celle-ci. J'essayais de reconnaitre le propriétaire de ces cris de douleur, et ce n'était aucune voix appartenant aux garçons, c'était ceux d'un inconnu.

Des frissons parcouraient mon corps, et la curiosité commencer à me ronger de l'intérieur. Je décidais alors, de sortir de ma chambre en pyjama en faisant attention à prendre mon téléphone avec moi, pour aller voir ce qui se passait.

Mauvaise idée Loren, mauvaise idée.

Je marchais dans le couloir sombre à petits pas, utilisant la forte luminosité de mon écran comme lumière, je voulais éviter d'utiliser la lampe torche pour ne pas me faire remarquer. Je passais le couloir, regardant prudemment autour de moi, toutes les portes de Mon étage étaient fermées, ce qui me facilitait le passage. Je descendais les marches, toujours dans le plus grand des silences, une fois au rez de chaussée, aucune pièce n'était allumée et l'obscurité de la maison, me stressais énormément.

Je marchais quelque pas, quand d'autre hurlements encore plus bruyants s'entendirent, me faisant littéralement glacer le sang. Je restais stoïque pendant quelque instants, hésitant à continuer, mais c'est avec une grande inspiration que je poursuivis mon chemin.

J'arrivais devant l'escalier qui menait à la cave, et je pouvais entendre de multiples sons y provenant, je compris alors que l'inconnu se trouvait en bas.

Lentement, je descendais l'escalier, et arrivais alors, en face de la porte blindé, légèrement entrecouverte, laissant passer de la lumière.

Les bruits reprenaient de plus bel, ce qui me fit tressaillir à l'instant.

M'approchant comme un félin vers sa proie, je me cachais derrière le mur près de la porte, et j'étais un coup d'œil.

Mais ce que je vis me glaça automatiquement le sang, et ma respiration fit couper.

Du sang.

Beaucoup de sang.

Trop de sang.

Je voyais Mike, l'otage de la soirée précédente, ligoté sur une chaise, le visage dans un piteux état, et les vêtements remplies de rouge. Ses doigts étaient ensanglantés, il gémissait de douleur. Près de lui, une petite table, avec pleins d'arme et d'outils tâchés.

Et debout à côté de lui, se trouvait Peter, tenant un téléphone dans la main gauche et une batte de baseball dans la droite, les habits tachés de sang. Dans la pièce se trouvait aussi Charli paisiblement assis sur une chaise, profitant du spectacle.

IN OUR SHADOWS : Dans l'ombre de nos secretsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant