Chapitre 6

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Le temps passait, mais d'une vitesse tellement lente

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Le temps passait, mais d'une vitesse tellement lente.

J'aurais même dit qu'une limasse à elle-même, aurait pu parcourir le tour de la terre dix fois.

Cela faisait un jour maintenant que je me trouvais dans cette pièce, à lutter contre mes émotions et mes pensées.

La faim se faisait ressentir, un repas n'était pas suffisant, et Charli ne devait pas tarder à venir pour me servir la dose de la journée.

Pas très généreux les Bourges.

La fatigue me pesait sur le corps.

J'aurais pu m'assoupir, mais la peur que l'on vienne me tuer pendant mon sommeil, me retenu réveiller.
On ne sait jamais ce qui peut se passer, avec des hommes aussi violents, qui pouvait dégainer leurs armes rapidement sans raison.

Je comptais mes doigts, les motifs de mes habits, même mes cheveux, c'était la seule occupation qu'il me restait. J'avais fait le tour de la pièce pour chercher une issue, mais en vain.

Je me trouvais belle et bien dans une cellule de prison.

Je pensais à mes amis, à la Fac, à Jake.

Je me demandais pourquoi est-ce qu'il aurait pris la clé pour me la donner alors qu'il part 3 jours en vacances ? Et si j'en avais extrêmement besoin ?

Ce qui est le cas.

Et pourquoi aller chez ses parents soudainement ? Il se sentait mal ?

Lui qui n'avait jamais presque parler de ces parents, hormis pour dire qu'il ne voulait pas vivre avec eux, pour être plus tranquille.

Quelque chose s'était sûrement passé ?

Dans tous les cas, j'espérais qu'il va bien, et qu'il reviendra rapidement.

Je devais absolument sortir de ce merdier.

J'étais allongée au sol sur le côté, mes cheveux qui tombaient sur le visage, mon corps qui ne voulait plus faire le moindre mouvement.

J'étais dans un état second, j'avais les yeux rougit, car j'avais lâcher quelques larmes entre-temps.
Un état d'hypersensibilité d'on je me trouvais, à cause de l'enfermement.

L'oreille contre terre, je pouvais entendre la secousse des pas qui arrivaient près de la porte de la pièce.

Je ne réagissais pas, sûrement encore dans les vapes. Mais c'est quand le bruit de la serrure retentit que j'ouvrais les yeux.

Charli est de retour ?

La porte s'ouvrît sur trois silhouettes, ce qui me fit me redresser directement, mais toujours assise au sol.

Charli posait le plateau sur le sol, non loin de la porte, sur une vielle boîte en carton. Tandis que le noiraud et le blond se tenaient debout, près de la porte me détaillant de haute en bas.

IN OUR SHADOWS : Dans l'ombre de nos secretsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant