Chapitre 22

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Je marchais, toujours avec cette colère en moi, qui ne voulait pas se dissiper

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Je marchais, toujours avec cette colère en moi, qui ne voulait pas se dissiper.

Tu as eu ce que tu voulais Loren, pourquoi tu te réjouis pas ?

Je me pose la question. Ma démarche était tellement influencée par la tension qui était en moi, que certaines personnes se poussaient littéralement de mon chemin, les regards intimidées.

"Une femme en colère, et une femme dangereuse."

C'est pas moi qui le dit.

Je ne pouvais pas me défaire de la discussion précédente, comment pouvait-il être aussi têtu et égoïste ?

Je fais des choses que je ne devrais pas faire pour ses affaires, et il n'est même pas capable de respecter mes choix ?

Enfoiré mal éduquer !

Il faut que je décompresse, il faut que je me détende.

Il faut que je fasse quelque chose qui me procure du bien.

Quitte à mettre en rogne le noiraud

J'en avais clairement rien à cirer à ce moment même.

Je vais aller voir Jack.

Je marchais vers le bistrot, sachant qu'il pouvait être là-bas à cette heure-ci, en train de travailler.

J'arrive devant le café et jette un coup d'œil dans la vitre de la porte d'entrée, quelques clients sont là, Jack est au comptoir. Et puis je vis la gérante du magasin, vêtu de sa veste, s'apprêtant à quitter le lieu pour laisser Jack s'occuper de la fermeture.

Prise de panique, je me cachais derrière un mur pas loin, ne voulant vraiment pas la confronter, en ce jour déjà assez pénible.

J'attendais quelques minutes et elle sortait du bistrot, papotant au téléphone comme à son habitude.

J'attendais qu'elle soit assez loin, pour entrer dans le bistrot, ce que je fis dès qu'elle disparut de mon champ de vision.

J'avançais timidement, me voulant me faire discrète, mais Jack remarqua très vite ma présence, et son visage assez ennuyé jusque-là, s'illumina à la vue de ma présence.

- Loren ? Je pensais pas que tu allais venir. s'étonnait-il

- Je voulais te voir, ça faisait longtemps.

- Je suis ravie. Viens t'asseoir. Il me montrait une chaise près de lui.

Je pris place sur une chaise derrière elle comptoir, à ses côtés.

- Alors le boulot ? demandais-je

- Toujours aussi chiant, mais je n'ai pas envie de me plaindre parce que les clients sont respectueux.

IN OUR SHADOWS : Dans l'ombre de nos secretsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant