Chère Camille,
Bien sûr que j'ai bien choisis ma cible. Bon même si au départ ce n'était pas prévu, je suis plutôt fier de moi.
Aussi, je suis quelque peu déçu que tu ne veuilles pas écrire notre suite, mais je vais m'en charger.
Alors, voyons, le lendemain que s'est-il passé ? Je ne me rappelle plus très bien...
J'ai le vague souvenir que je t'ai poussée dans le self, et aussi que je t'ai insultée. À part ça, rien ne m'a marqué pour ce deuxième jour. Et toi ? Qu'en penses-tu ?
J'espère que cette suite est à ta convenance, parce que je n'ai pas l'envie de faire plus.
Et, vois-tu, je suis assez intelligent pour faire des phrases correctes.Je ne suis pas spécialement navré d'apprendre que tu t'es évanouie. Je crois que j'étais déjà au courant, en fait.
J'ai dû oublier, c'est vraiment pas très intéressant.Et, tu sais quoi ?
Personne ne te croit quand tu dis que tu es harcelée, parce que ce n'est pas du harcèlement. C'est juste un moyen pour moi de m'intégrer et de me faire des amis.
Encore une fois, tu devrais faire pareil que moi, c'est pour ton bien.
Tiens, en revenant sur ça, tu te dis forte, mais c'est faux, tu as peur, tu es lâche parce que tu ne veux pas faire de mal aux gens. Mais retiens bien une chose, si tu ne t'affirmes pas, les autres ne vont pas se gêner pour te marcher dessus. Je t'apprend juste la vie.
Et comme je te l'ai déjà dit, je continuerais jusqu'à ce que tu fasses pareil, intégres-toi et tout ira pour le mieux.
À bientôt,
Matthias.
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My dear Sir
Short StoryLe harcèlement doit être pris au sérieux mais pas cette histoire ! --------------------------------------- Des lettres, deux écrivains, deux destinataires. L'un qui subit, l'autre qui jubile. Mais pour combien de temps ? Faut-il faire souffrir pour...