PARCE QUE JE VOULAIS LE SAUVER tome 2

CHAPITRE 14. ESPRIT DE REVENCHE

Juste au moment où Dolores Ombrage entrait dans l'ascenseur, Sirius aperçut un homme qui ne lui était pas inconnu..

Il retint la porte au moment ou elle se refermait, et sortit précipitemment sous les yeux surpris d'Hermione et de Harry, qui ne pouvait rien dire.

Il se rua à la suite de la silhouette familière.
La seule fois où il était entré au Ministère, il était accompagné de James, Remus et Peter. Ils s'étaient rendus au département des mystères. Ce qui lui avait valu ce petit voyage impromptu dans ce futur peu radieux.

Tandis qu'il déambulait dans les couloirs, à la suite du sorcier, il remarquait l'ambiance froide et stricte qui régnait dans les bureaux.
L'atmosphère sentait la peur.

Il le vit entrer dans un bureau et le suivit, maudissant son embonpoint qui alourdissait son allure, et l'essoufflait.
Il resta quelques secondes derrière la porte, tentant de savoir s'il y avait d'autres personnes dans ce bureau. Mais il n'entendait rien. Avec un soupir, et soucieux de rester discret, il frappa à la porte.

- Oui ? C'est pourquoi ? Demanda l'homme, à l'intérieur. D'un ton agacé.
Sirius entra et referma la porte  derrière lui.
- Monsieur Rosier ? Demanda t'il, bien qu'il connaissait déjà la réponse.
- Oui, qui êtes vous, et que voulez vous ?

Avant de lui laisser le temps de réaliser, Sirius le stupefixa. Puis, il lui lança un sort de bloclangue, et jeta  sur la pièce un sort d'assurdiatio, afin que nul à l'extérieur ne se doute de ce qui se passait dans cette pièce.
Enfin, il le fouilla et brisa les deux baguettes que le sorcier cachait sous sa robe et qu'il n'avait pas eu le temps de sortir.

Sirius ligotta alors sa victime, et le libéra des sorts qu'il lui avait jeté.
Il prit une chaise et s'assit en face de lui.

Evan Rosier roulait des yeux furieux. Et inquiet.
- Qui êtes vous ? Qu'est ce que vous me voulez.

Sirius eut un sourire mauvais, qui sur le visage rond et bouffi du sorcier auquel il avait emprunté l'identité, passa pour une horrible grimace.

- Alors, tu dois jubiler. Qui aurait cru que tu aurais un jour un bureau à ton nom, au ministère.
- On se connaît ?
- Oui, on se connaît.
-  Je me souviens pas de toi.
- Peu importe. Moi je me souviens de toi. Tu es, toujours la même petite ordure écœurante. Tu t'en prends toujours aux femmes sans défense ?
- Tu veux parler des Sang de Bourbe ?
Sirius soupira, et braqua sa baguette sur lui.

- ENDOLORIS.

Le corps de Rosier se  tendit, ses traits se crispèrent sous la douleur. Il ouvrit  la bouche pour hurler, et Sirius cessa aussitôt.
- Bien. Alors voilà. Reprit il froidement. Prononce encore une fois cette insulte et je recommencerais aussitôt et je peux  le faire indefiniment.
- Je vais te tuer, tu entends. Tu ne sortiras pas d'ici vivant.
- C'est ce que nous verrons.
- Qu'est ce que tu veux  à la fin ?
- Juste te voir crever de peur,
- Mais pourquoi ? Qu' est ce que je t'ai fait ?
- Tu te souviens de Marie Macdonald ?
- Macdonald ? Mais.. Ça date de plus  de vingt ans ! Qui tu es, son frère ? Ou un cousin ? Qui es tu bordel ?

- Combien de victimes innocentes as tu fait, depuis ?
- Trop pour les compter et m'en souvenir. Repliqua t'il.

Sirius lui envoya son poing sans la mâchoire, lui ouvrant les lèvres, et lui cassant deux dents.
- COMBIEN ?
- J'en sais, rien. Répondit Rosier en crachant du sang.
- Mauvaise réponse. Répliqua Sirius.

Il le frappa de nouveau, en plein visage.
La tête de Rosier partit brutalement en arrière, et heurta le mur, derrière lui. Le sang gicla de son nez cassé.