Le Come Back [RÉÉCRITURE]

35.

Malgré les rayons du soleil matinaux traversant mes fins rideaux, je passe la couette sur ma tête et referme les paupières afin de replonger dans un profond sommeil, pas encore décidée à débuter ma nouvelle journée.

Mais malheureusement, je n'eus le temps de me rendormir que je sens un lourd poids s'écraser sur moi, me faisant ainsi légèrement gémir de douleur.

Directement, je retire légèrement la couette de mon visage afin de regarder et d'identifier la personne qui vient à l'instant de tenter de m'assassiner de sang froid, pour voir qu'il ne s'agit d'autre qu'Ethan, souriant et heureux.

Il sait pourtant qu'il ne faut absolument pas me réveiller si l'on tient un minimum à sa vie.

Ethan : On se réveille, c'est les vacances !

Alors qu'il hurle dans mes oreilles, je clos les paupières quelques secondes avant de les ouvrir de nouveau, prenant une profonde respiration, sous son sourire amusé.

Moi : Ethan ?

Ethan : Oui ? Tu n'es pas heureuse d'être réveillée autant en douceur ? Je te cache pas que j'ai hésité avec la casserole.

Il se fout littéralement de moi.

Moi : Commence à courir. Maintenant.

Sans réfléchir davantage, mon ami se lève de mon lit et dévale les escaliers en courant, toujours mort de rire, moi à ses trousses.

Il faut savoir que me réveiller le matin est le crime le plus grave que l'on puisse commettre : et depuis qu'on se connaît, Ethan s'en amuse continuellement, ce qui m'énerve donc au plus haut point.

Alors que j'arrive presque en bas des escaliers menant au salon, toujours derrière Ethan, je loupe malencontreusement une marche et finis donc étalée au sol, échouée comme une baleine au milieu de la pièce.

En silence, je relève lentement la tête afin de constater sans surprise que mes deux amis, Ethan et Solange ont épié la scène du début jusqu'à la fin, et qu'il ne leur faut bien évidemment pas plus de deux secondes pour partir dans un fou rire bruyant, interminable, et surtout communicatif.

Je me relève enfin et sans un mot, je remonte donc dans la salle de bain afin d'effectuer ma routine matinale : je m'habille donc de vêtements assez chauds, puisque nous sommes en décembre. Je trouve qu'il fait relativement froid depuis le début de l'hiver et je déteste ça.

En réalité, je n'aime pas vraiment cette saison : certes, le ski, les batailles de boules de neige et noël m'excitent comme une enfant de six ans, mais je déteste avoir froid et devoir m'habiller avec quinze couche de vêtements, ainsi que dire au revoir à la chaleur et à l'été pour passer mes journées enrouler dans une couette.

Lorsque je descends une nouvelle fois, je vois rapidement que notre petite famille s'est légèrement agrandie et que Jane, Salomé, Nate, Zack, Kirsten et même Théo sont présents devant moi.

Ça en fait du monde.

Alors, je les enlace tous rapidement avant de rapidement embrasser mon copain, puis de me jeter dans les bras de mon frère. 

Théo : Tu m'étouffe.

Moi : Gngngn.

Théo : Quelle gamine.

Dit-il.

Jane : C'est quelque chose qui ne changera malheureusement jamais.

Sans un mot, je me contente de lever les yeux au ciel, ce qui bien évidemment ne les fait que rire davantage de ma personne.