Une semaine était passée, ce qui me permis d'organiser un peu mieux le bureau de notre maître de maison et de finir les missions qu'il n'eu pas le temps de complété car, qu'on se le dise, il préfère quand son "second" s'en occupe.
Il est actuellement 05H35, la lumière du bureau grésille étrangement et un courant d'air se fait sentir, un froid me glaçant le sang puis plus rien. La porte principal s'ouvre, des pas discret se font entendre s'approchant du bureau. Ils entrent.
~Baba, je suis rentrée, j'ai ramené un de mes frères et les autres arriveront bientôt.
Slenderman était face à moi, une légère entaille sur la joue gauche et, dans son ombre, portant un chapeau et une longue veste brune ainsi qu'une chemise et un pantalon leste accompagné de chaussures cirée noires, se tient son frère, ce prédateur encore inconnu.
~Je vois que tu as fini ce que j'ai commencé et, sincèrement, je ne t'en pensait pas capable vu le risque que cela comportait.
~Mon frère, est-ce elle ton "second"?, dit le pervers avec un semblant de sourire sur son visage pâle.
Mon boss ne répondit pas, se contentant de faire signe à ce "frère" en question de se présenter en bonne et dû formes.
~Soit, vu que cette discussion n'a plus de sens. Je suis Offenderman, le plus galant et sexy de mes frères, je serais aussi ton patron.
Il avait dit cela avec une aura teintée de danger et de luxure. Il ne me mettait ni à l'aise, ni en confiance. Et je ne serais pas la seule à l'être. Je lui répondis alors sèchement avant de quitter le bureau.
~Je n'ai qu'un patron, vous n'avez rien prouvé pour mériter ce poste.
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Cela fait désormais environ deux semaines que je n'ai pas dormi, ni ressenti le besoin de le faire.
Il fais nuit, les étoiles et la lune, pleine et rayonnante, sont mes seules lumières dans ces ténèbres. La fumée de ma cigarette se fait comme une brume dans ce paisible jardin qui, par un bruit de pas sourd, perd sa paix si agréable.
Ofenderman, le prédateur, la bête venait d'entrer dans le jardin des anges qui, en cette nuit, pleureront encore.
~Une si jeune femme qui ne dort pas encore? Intéressant.
Il dit cela avec un sourire distordu et avec une approche dangereuse pour venir s'asseoir à mes côtés, calmement, ses tentacules s'agitant.
~Je ne dors jamais, pas quand une épée de Damoclès pèse sur le manoir de mon patron.
~De "tes" patrons, non?, demanda-t-il avec conviction.
Je soupira avant de sentir une tentacule attraper mon cou, le serrant un peu plus à chaque secondes.
~Je déteste être ignoré, Baba.
Il souleva mon corps frêle et sans défense puis le colla violemment contre le dos de l'ange pleureur en affichant toujours ce sourire narquois et pervers.
~Mais j'aime beaucoup ton manque de défense et ton corps plein de péchés. Je vais aussi te donner la fameuse preuve que je mérite ou plutôt, que je devrais être considéré comme ton patron moi aussi.
A la différence de ses frère, Offenderman pouvait sortir une langue longue et démoniaque et montrer ses dents digne du plus violent requin. Il allait s'en servir.
Je tremblais doucement, comme si j'allais m'évanouir mais, quand il le remarque, il montre ses dents dans un grand sourire avant de mordre avec une tendre violence qui me fit échapper un râle étrangement doux.
~Je suis certain que tu aime cela, dit-il en passant une tentacule sous mon pull qui était ma seule défense au torse.
Cela va trop loin. Viens m'aider. Je perds la tête mais, je me jure de ne pas céder au Syndrôme de Stockholm. Je t'en supplie...
~Aide-moi!
Offenderman rigola comme s'il était certain que j'étais seule et sans défense. Mon cri perça le silence de la nuit avant qu'un rouge de vengeance coula sur le flan de mon aggresseur. Il était là, mon sauveur, mon héro: Jeffrey Woods.
Slenderman était derrière lui avec un air grave. Il empoigna son frère et partie dans la forêt.
Je tomba au sol, à genoux. Bien que je veuille pleurer de toute mon âme, rien ne vient. Mon regard est trouble, l'endroit de la morsure saigne, mon corps tremble. Une chaleur vient enlacer mon corps et mon cœur, cœur froid de peur et de honte.
~Je suis là, je le serais toujours. J'aurais dû le tuer. On ne touche pas à la femme que je désire et que je chéris à chaque regards.
Jeff dit ça avec un calme incroyable et avec une douceur apaisante.
~Jeffrey, je... Je peux dormir avec toi? Enfin, j'ai honte...
Il ne fit pas de remarque sur son prénom que, moi seule, utilisais quand c'était important. Il se contenta de se lever, de me porter et de me conduire à sa chambre.
"Nous ne dormirons pas cette nuit là..."

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Death smile
HorrorAttention: Cette histoire parle de sujet difficile tel que le viol, le suicide, l'automutilation, la drogue, le meurtre et l'horreur. Que peut être la vie quand on la vie seule mentalement aussi bien que physiquement? Que peut elle être qu'en tout l...