Death smile

VIII-You smile when you save me

~Ne me regardez pas!

J'avais criée, que dis-je, hurlée. Quelqu'un me tenait la main, une petite main froide et à la fois si rassurante: Sally.

~Grande soeur est malade papa Slendy? L'entendais-je doucement questionner.
~Elle ne fait que s'habituer à notre maison, ne t'en fais pas pour elle. La rassura t-il.

Grande-soeur? Elle viens de me nommer comme cela? Ce serait adorable, si seulement j'avais de la compassion.
Mon cœur est si vide. Pourquoi?

Je me réveille petit à petit en gardant les yeux clos, c'est dur de se réveiller. Je papillonne des yeux de temps en temps, j'entends les autres discuter, rire un peu parfois. On dirait une famille.

Mais une chose me gêne: j'entends un bruit suspect, comme un "bip" constant. Ça vient de dehors je crois. J'ouvre les yeux et me redresse, assise sur le canapé, je regarde tout le monde.
Ce son me donne mal au crâne, c'est insupportable. Je décide d'aller dehors, Sally me suis.
Je reste un peu sur mes gardes tout de même.
Dehors, je vois les proxys s'amuser, ils font exploser des objets -très drôle et dangereux- et, ce fut l'explosion de trop.
Une énorme vitrine pleine d'objet de valeur, bijoux, argent liquide, trophées, est posé au milieu du terrain, des bombes fabriquées main mais puissantes sur les deux côtés. La petite brune était un peu en avant de moi, ses jambes flageolais.
3...2..1. Je me mis devant Sally pour la couvrir.

~Ça va aller. Dis-je sans grande conviction.

"Pourquoi c'est toujours moi?"

Pensais-je avec un sourire amer et un rire au fond de mon esprit.

Uh, c'est douloureux, j'entends des pleurs, des excuses, j'ai mal. Je regarde mon ventre avec difficultés, du verre, un énorme morceau et quelques petits sur mon visages et mes bras. C'est Sally qui pleure, ce sont les proxys qui demande pardon et c'est moi qui souffre.

Eyeless Jack l'as bien dit, je ne suis qu'une humaine alors cela veut sûrement dire que je suis plus faible.

Je commence à voir flou, à avoir le cœur qui rate des battements, je ressens le liquide chaud couler sur ma peau et imprégner mes vêtements.

Après un moment de blanc cérébrale, je me suis sentie me faire porter par des grandes tentacules, j'ouvre à peine les yeux et vois Slender. Il me fait, ce qui me semble être un regard assez doux, me caressant la joue d'une de ses tentacules pour me rassurer et resserrant son étreinte comme si j'allais mourir d'un instant à l'autre.
Je ferma alors les yeux et me laissa aller, endormi, sans douleur apparente. À vrai dire, la douleur de la plaie ne me faisait que peu mal même éveillée.

(Point de vue externe)

Le Slenderman emmena Baba, plutôt précipitamment, dans une grande salle de soins, où une jeune demoiselle se remettais sa propre tête. Il allongea la jeune fille qu'il tenait entre ses tentacules sur ce qui semblait être une table d'opération. La demoiselle à la tête coupée fini ce qu'elle fit et observa le corps allongé.

~Soigne-la, s'il te plaît, Nurse Ann. Demanda le sans-visage.
~C'est mon boulot, je vais faire tout ce que je peux, attend dehors. Acquiesça cette dernière.

Le grand homme sorti et le médecin se mit au travail. Elle commença par retirer les morceaux de verre du visage et des bras de Baba en prenant soin de bien désinfecter chaque plaie et de mettre un pansement quand cela saigne.
Au bras droit, deux plaies nécessitaient des points de sutures, alors elle se mis à l'œuvre.
Quand les petites blessures avaient fini d'être soignées, Ann s'occupa du plus gros morceaux à savoir, un énorme bout de vers d'environ 12cm, enfoncé profondément dans le ventre, calé vers le côté gauche, à environ 3cm de profondeur. La nurse s'occupa de cette plaie, elle retira délicatement le morceaux en tenant ouvert la plaie pour vérifier qu'aucun organes vitaux ne soit touchés, par chance, elle était en parfaite santé intérieure. Elle referma bien la blessure et la sutura, mettant un bandage autour du torse de sa patiente tout en appelant le Slenderman quand la jeune souffrante fut habillée et soignée.

~Je te remercie, Ann. Je ne sais pas ce que je ferais sans toi dans ces cas là. Lui dit-il avec la plus grande des reconnaissances.
~Ne t'en fais pas pour cela, quand elle se réveillera et qu'elle sera remise d'aplomb, j'aurais un service à lui demander. Dit-elle en souriant.

Le grand homme blanc pris la jeune fille dans ses bras et l'emmena dans sa chambre. Après avoir placé la jeune fille dans son lit et l'avoir couverte, il installa un écran branché à l'électricité pour que Ben puisse la surveiller. Il quitta la pièce en laissant les indications au petit lutin.

(Point de vue de Nurse Ann)

~Ces idiots ne peuvent jamais se tenir tranquille, que c'est agaçant. Ils ont de la chance que ce soit moi le médecin de se manoir. Me disait-je seule dans la salle de soin.

Elle était sacrément amochée, on sentait la douleur dans son aura, j'espère qu'elle pourra répondre à ma demande.
Je soupire en regardant tout ce sang, il faut nettoyer maintenant.

Tout en rangeant, je tomba sur une chose petite et plutôt jolie; une petite bague en or avec une indication "Dead Line".
Je connais ce bijoux, c'est un bijoux que l'on trouvait sur internet, vendu au fan de nos histoires sur un site peu connu dans le DeepWeb, Ben m'en a parlé.
Alors elle connaît nos histoires?
Alors elle connaît nos douleurs?
Et nos part de solitude?
Je lui demanderais à son réveil.
Il est l'heure pour moi de me reposer. Fait vite, Baba.

"Qu'est-ce que la Dead Line, hm?'