Différente

Chapitre 9: Villa

PDV: Camille        

J'avai dormi une partie de la nuit, à mon réveil je tenai la main de Chris qui était déjà réveillé mais qui ne bougeait pas. Je retirai ma main et je lui souriai. Je lui demandai:

''-Ca va mieux ?''

Il soupira. Je chuchotai:

''-Je suis un peu c*nne de poser des questions comme ça...''

Il me regarda à nouveau, les yeux dans les yeux, et me dit:

''-Non... Je vais pas bien... Mais ce n'est pas grave...''

''-Tu vas rentrer chez toi ?''

''-Non...''

''-Ho ! Je sais, ce soir on pourrait dormir chez moi. C'est assez loin, mais bon, je peux appeller mon père.''

''-Qu... Quoi ?''

''-Oui. Même si j'aime pas mon père c'est pas pareil que toi. Attend.''

Je sortai mon portable de ma poche. Je composai le numéro de mon père.

Début de la conversation téléphonique.      

Mon père répondit:

''-Allo ?''

''-Hey ! Papa ! Tu es toujours au Maroc ?''

''-Non, on est rentré ce matin. Pourquoi ?''

''-Je peux venir à la maison avec un ami ?''

''-Un ami ? Ton petit copain !?''

''-Non ! C'est mon ami. Et il a des problèmes chez lui...''

''-Bien sûr. Je demande à Rémy de venir te chercher. Vous êtes où ?''

''-Dit lui de nous attendre devant le collège.''

''-D'accord Ma Chérie à tout à l'heure.''

''-Ouai.''

Fin de la conversation téléphonique.        

Chris m'avait regarder pendant toute la conversation. Je lui dis:

''-On va aller au collège.''

Il se leva et demanda:

''-C'est qui Rémy...?''

''-Le chauffeur.''

''-Tu es si riche que ça...?''

''-... Ouai...''

Je n'aimai pas quand les gens me parlaient de ma richesse. Il se trouve que mon père est un incroyable buisness man et que ma mère était très riche et qu'elle nous  a laissé plein d'argent. Moi, je m'en fichai un peu de tout cet argent. Natasha voulait que je porte des vêtements bien coûteux, comme elle. Mais je refusai. Je restai dans la simplicité.

PDV: Chris            

Je ne savai pas que Camille était si riche que ça, mais j'avai vu que dès que je lui avai posé la question sur le fait qu'elle soit riche, ça l'avait gêné donc je m'étais baffé un million de fois dans ma tête et j'avais dit:

''-Désolé, je voulai pas te gêné....''

Elle répondit:

''-Pas grave.''

Elle me souria et on partit de ma cabane. Elle partit en courant alors je la rattrapa et on arriva assez rapidement devant le collège. Une grosse voiture de luxe attendait. Camille entra à l'arrière et je la suivis. Le conducteur, Rémy, était un vieil homme, il dit: