Ships HXH - One-shots [ARRÊTÉ]

Killugon - Les Méchants, les Gentils et toi

Quand j'étais petit, je courrais et trébuchais à cause de ces vilains cailloux ! J'avais mal, ma jambe ne bougeait plus et mon genou me brûlait. Mes larmes coulaient sans s'arrêter comme le lac à coter de la maison, comme un robinet qui fuit, comme les gorgés d'alcool d'une femme pleurant, seule.

Ces méchants cailloux me font trop pleurer...

Un jour, je me "cachais" dans coin tout de même ébloui par la lumière de l'ampoule et pleurais à nouveau entendant les profonds cris de cette femme que je ne reconnaissais pas. Mes sanglots se transformaient en cris et résonnaient comme le hululement d'un hibou dans la nuit noire, comme les grisonnements d'une ampoule mal fixée, comme les éclats de verres sur le sol imbibés d'un vin d'un goût amer.

Ces cris et cette femme sont... Si méchants...

Dans l'eau, je m'abandonnais à la douleur qu'il m'avait infligé et je tremblais pensant à l'idée que je devrais le revoir un jour. Mes tremblements me rappelaient la froideur de l'eau et sa teinte ombre prit par le couvre-feu qui été arrivé aussi facilement que ma balafre fut apparue. Mon bleu au teinte rouge pour quelques heures tout au plus, était comme le rouge de noël, comme le rouge de sa colère, comme sa colère...

Ces tremblements, ce froid, cette colère... Le monde est si méchant...

Il... Lui ! Ce... Ce MONSTRE !! Je... Il l'a... Il l'a TUER !! Il EST PARTIT !! Et lui... Il... Il doit MOURIR !! CE MONSTRE DOIT MOURIR !! Je... JE VAIS LE TUER !! Il... IL VA MOURIR !! COMME... Comme... Lui... Il va mourir... Comme lui... Comme... KAITO !! JE VAIS LE TUER COMME JE DÉTRUIRAI CES CAILLOUX, CES CRIS, CETTE FEMME, CETTE PEUR, CE FROID ET TOUT LE MONDE !! JE VAIS TOUS vous... Te... JE VAIS TE TUER !!

Je hais cette colère, cette tristesse, Pitou, ce monde, lui ! Ce truc ! CETTE FORCE !! JE HAIS TOUT !! ILS SONT TOUS MÉCHANTS !!

...

Y-a-t-il quelque chose de gentil ?

...

Tante Mito, Kurapika, Leolio, Ging, Biskette...

Et il y a toi...

-Gon...

Killua...

Dans ses yeux, je pleurais. Encore. Mais j'étais heureux... Il était là ! Il était réel comme le sang bleu de ce monstre sur mes mains pas plus humaines que moi. Comme mes longs cheveux ondulant dans le ciel d'une infinité qui ne peux et ne pourra jamais égaler combien je t'aime. Comme ton Nen électrique qui m'avait frappé de sa foudre depuis tant de temps malgré mes yeux fermés. Mon cœur t'a toujours regarder et t'a toujours aimer.

Pardonne-moi. Toutes ces choses méchantes, toutes ces choses gentilles n'ont aucune importance car il y avait toi.

Pardonne-moi.

Pourquoi pleurs-tu ?

Tu sais que je n'aime pas voir tes si beaux yeux souffrir.

Je t'en pris souri.

Souri.

Pour moi...

-GOOOOON !!!

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La suite vous la connaissez... Je sais, ce n'est pas le plus joyeux, mais le prochain le sera peut-être.

Je vous aime ! ❤