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L'attaque

Le lendemain nous étions de nouveau sur la route. Finéas nous avait montré le chemin et nous avait prévenu que le voyage serait périlleux, que nous croiserions surement un bon nombre de bête pas très sympathique et que notre lieu d'arrivée n'était pas précis. Le proviseur avait déjà vérifié une bonne partie de la forêt et nous nous dirigions au sol endroit non vérifier.

Cela faisait à peu près trois heures que nous marchions tranquillement et toujours aucun monstre. Chacun baissait un peu la garde et bientôt je proposais même une pause déjeuner. Tout le monde fut ravi et nous trouvâmes bien vite un endroit où les arbres laissaient passer un peu de ciel bleu. Je commençai à sortir ce dont on aura besoin pour le repas pendant que Pedro et Astrid allaient chercher du bois et qu'Allan trouvait un bon endroit où faire le feu sans flamber toute la forêt au passage.

C'est à ce moment-là que nous entendîmes un grognement venant de la forêt juste derrière moi. Je me retournai doucement pendant que Allan attrapait mon bras pour me faire reculer. La bête apparu alors dans la lumière du jour. Elle était effroyable. Vous voyez au rat ? Imaginez-le maintenant mille fois plus gros, avec des yeux rouges et des énormes dents pointus, et voilà vous avez la bête. Sans attendre elle se rua vers nous a une vitesse phénoménale. Allan se posta devant moi les mains en l'air. Il bougea ses deux mains en un mouvement de poignée et releva les paumes vers le ciel avant de les brandir devant lui. Du feu en jaillit jusqu'à former un mur entre nous et le rat, ce qui le mit très en colère. Il traversa le mur de flamme sans une brûlure et pris Allan dans sa gueule. J'étais pétrifié de peur et respirait difficilement à cause de la fumée.

Il allait repartir avec son butin quand j'eu une idée. J'ouvris mes mains et fis les mêmes gestes que Allan on peut plus tôt mais en pensant à de l'eau. Comme vous pouvez vous en douter, de l'eau sortit de mes mains jusqu'à former un mur coupant toute retraite possible à l'animal, si on peut l'appeler comme ça. Il recula alors ver moi, il avait l'air d'avoir peur de l'eau. Il partit donc dans une autre direction en lâchant Allan au passage, comprenant qu'il avait perdu. Les deux murs disparurent quand je les annulai et je courus jusqu'au corps inconscient d'Allan. J'eu juste le temps de voir arriver Pedro en courant avant de m'écrouler moi aussi.

Je me réveillai avec la tête inquiète de Pedro en pleine ligne de mire. Quand il vit que j'étais réveillée il alla me chercher de l'eau et je bus doucement, ma gorge était complètement asséchée. Ayant retrouvé l'usage de ma langue grâce à l'eau, je demandai :

- Où est Allan ? Il va bien ?

- Oui, il va bien t'inquiète. Il a quelques égratignures sur le torse mais et a dormi un peu lui aussi après son passage inconscient mais pas aussi longtemps que toi ma vieille, tu as dormi toute la journée. Tu as dû utiliser une sacrée puissance de pouvoir.

- Quoi ? Mais faut qu'on avance, dis-je en me levant.

- Et, t'inquiète, répondit Pedro en me poussant pour me rasseoir. On a avancé pendant que t'était inconsciente et après quand tu dormais. Je t'ai transporté dans les airs et Allan s'est réveillé très vite il a donc pu marcher. On est en train de s'installer pour dormir, heureusement d'ailleurs je commençai à fatiguer.

Je regardai autour de moi et vis qu'ont été dans une petite clairière. Allan avait allumé un feu et Astrid faisait cuire des saucisses. Tout avait l'air calme, je fus rassurée. Allan vint vers moi en voyant que j'étais réveillée et Pedro parti pour aider Astrid en me laissant seule avec lui.

- Ça va ? demanda-t-il. Tu as beaucoup dormi.

- Oui je me sens en pleine forme, et toi ?

- Oui ça va, j'ai un peu mal là où il m'a serré avec ses dents, mais c'est tout. Astrid s'est bien occupée de moi, dit-il en s'assaillant à côtés de moi, c'est une très bonne soigneuse.

On passa une très bonne soirée, notre première, dehors. Après avoir mangé un peu plus que nécessaire nous décidâmes de faire un tour de garde pour la nuit. Astrid commença pendant que nous allions nous coucher. Pedro en serait dispensé pour cette nuit-là après les efforts qu'il avait du faire pour me trimballer.