Elementary

La tour (de Raiponce)

Cejour-là nous arrivâmes au pied de la montagne et j'eu de nouveau une énormemigraine.

" Viens vite. La tour est au pied de la montagne." Puis Emma cria et j'entendis autre chose de moins distinct : "Non ... piège ...pas... venir". Puis encore un cri, plus long, et enfin, plus rien. Je racontai donc aux autres ce que je venais d'entendre. Ils furent aussi étonnés que moi mais décidèrent tous de même de continuer vers cette fameuse tour. Même si c'était un piège, il fallait retrouver Emma, elle n'avait vraiment pas l'air d'être bien traitée.

Plus on approchait de la tour que l'on distinguait au loin, plus je m'inquiétai de ce que nous allions trouver. Les cris déchirant d'Emma étaient dans tous mes cauchemars depuis plusieurs jours et toutes mes pensées se tournaient vers elle.

Nous arrivâmes devant la tour au matin du deuxième jour après le dernier message d'Emma.

La tour était immense. Elle me faisait penser à la tour dans Raiponce. Grande et inaccessible. Elle était envahie de lierre et, à part cela, il n'y avait aucun moyen de monter. Ce qui m'étonna le plus c'est le silence, on entendait que nos pas.

Pedro voulu essayer de monter grâce au lierre mais il retomba au sol sur les fesses avec des branches de lierre dans les mains, n'ayant même pas réussi à s'y agripper. Alors que nous allions essayer de trouver un autre moyen de monter, Allan fit remarquer une irrégularité à l'endroit du lierre arracher. J'enlevai le reste du lierre pour voir ce qui se cachait derrière. Une porte apparue alors, elle était, bien sûr, fermé à clé. Allan la poussa de toute ses forces mais elle ne bougeait pas. Alors que je cherchais une solution, ma licorne apparue. Elle fonça dans la porte qui s'ouvrit, au grand étonnement de mes amis et de moi-même. Puis elle disparut aussi vite qu'elle était arrivée en me faisait une espèce de clin d'œil.

Derrière la porte un escalier montait vers le haut de la tour. Allan prit un bâton et l'alluma en guise de torche. Puis il partit en premier dans les escaliers, je le suivis.

Nous arrivâmes en haut essoufflés et de plus en plus inquiets. C'était une grande salle vide et froide. Une grande fresque, sur un des murs, représentait les montagnes. Sur un autre, un grand escalier menait à une nouvelle pièce. Pendant qu'Allan inspectait la fresque je courus dans les escaliers pour voir la deuxième pièce, espérant y trouver Emma. Allan m'appela alors :

- Solène redescend tout de suite, ils veulent te prendre. Il faut partir !

Mais c'était trop tard, deux grosses mains m'attrapèrent et me fourrèrent dans un gros sac en toile. Puis je reçus un énorme coup sur la tête et plus rien, le noir.