Livaï Ackerman est une personne froide, sans cœur et dénuée de sentiments, il n'aime personne, c'est un homme solitaire avec un orgueil et une indifférence exagérée.
Ça c'est ce que les gens pensent de lui mais je peux vous assurer que ce n'est pas vrai.
Lundi : 7h25 / Pdv Eren
J'ouvre doucement les yeux émergeant d'un profond sommeil. Le soleil n'est même pas encore levé ce qui est normal pour un jour de décembre. Je m'accorde encore cinq petites minutes avant de combattre le froid qui s'est sérieusement installé dans l'air depuis quelques semaines. je décide enfin à me redresser et m'étire le dos et les bras. Je sors enfin de mon lit et attrape un pull que j'enfile directement. Brr. . Je me dirige à pas lents jusqu'à la petite cuisine et prépare mon chocolat chaud du matin.
Mon petit déjeuner finis je file dans la salle de bain je me languis déjà de prendre une bonne douche bien chaude. Enfin propre je me rends dans ma chambre pour m'habiller et prendre les dernières affaires dont j'ai besoin. C'est alors que je me rends compte que je suis déjà en retard de cinq minutes, je m'empresse de prendre ma sacoche et sors de mon appartement en prenant de soin de le fermer à double tours la porte. N'ayant aucun ascenseur dans l'immeuble je descends les marches le plus vite possible.
Ce qui est plutôt pas mal dans mon travail c'est que je n'habite qu'à dix minutes à pieds et cinq minutes en utilisant le métro. Voulant profiter de la brise légère du matin je fais la route à pied sans oublier de passer au Starbucks récupérer un Caramel Macchiato pour mon patron. J'arrive quelques minutes plus tard le café dans une main ma sacoche dans l'autre et monte directement au dernier étage. A peine les portes s'ouvrent qu'une voix forte et grave se fait entendre :
- Non mais ce n'est pas possible de travailler avec des incompétents pareils !
Je reconnais la voix de mon cher patron. Je me dirige à grands pas vers mon bureau pour poser mes affaires. J'entends une porte claquer et reconnais facilement que c'est mon supérieur qui vient de rentrer avec rage dans son propre bureau. Je prends le café et toque à la porte de mon patron. J'attends d'avoir la permission de rentrer et pousse la porte, entre dans la pièce et referme directement derrière moi.
- C'est pour quoi Jeager ?
- Votre Caramel Macchiato monsieur.
Sans relever les yeux de son dossier il répond.
- Autre chose ?
- Vous avez un rendez-vous à quatorze heures et demie avec votre associé Erwin Smith.
- Bien, tu peux disposer.
Je sors du bureau, souffle un coup et me dirige jusqu'au mien. Une fois assis je commence à trier la paperasse en me disant qu'il faudrait vraiment que je range mon bureau. La journée se finit sans encombre, l'heure de rentrer arrive à grand pas, je range les dossiers par avancement ainsi que les quelques affaires traînantes ici et là. Une fois fait, je prends ma sacoche et rentre chez moi, appréciant la douce chaleur du soleil presque couché.
Bien que le travail de secrétaire me plaise, je m'imagine parfois avec un patron plus.. facile à vivre. Il ne me surmène pas trop et m'ignore un peu ce qui fait que je suis plutôt tranquille. Ce qui m'agace c'est que les rares fois où il me parle c'est pour me crier presque sauvagement dessus.
Ça va bientôt faire trois ans que je travaille pour Livaï Ackerman et pourtant je suis presque invisible à ses yeux. Quand je pense que j'ai le béguin pour cet homme. Enfin ce n'est pas le moment de penser à ça.
Après avoir pris mon dîner, je me prépare à aller me coucher, programme une alarme un peu plus tôt histoire d'être sur de ne pas être en retard et m'allonge. Je souffle un bon coup et me prépare mentalement à une autre journée.