Violer II

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"Tu as de la chance
d'être sous sa protection. »
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On me fit descendre du camion. C'était la nuit et le jour ne se levait pas de si tôt. Le soldat devant moi tira violement sur la chaîne pour me faire avancer. Je manquai de trébucher sur ce sol tout mais pas stable. Malgré la pénombre, je remarquais au loin une petite maison à peine éclairé par le vieux lampadaire encore debout au dessus du bâtiment.

Un léger vent passa dans mes cheveux, m'apportant un certain réconfort dans cette horreur qu'est la guerre. Je marchais tant bien que mal à travers les cailloux malgré ma fatigue sachant que si je me reposais on me tirerais quitte à me traîner au sol.

Je regardais autour de moi, nous marchions à travers champs. On pouvait apercevoir des points jaune - orangé au loin, c'était des flammes... Ils brûlaient les maisons. Tournant la tête je remarquais une forêt, petite mais assez grande pour s'y cacher. Je concentrais mon regard devant moi, observant la petite maison vu tantôt. Nous marchions quelque minutes encore pour nous retrouvais devant la bâtisse. L'un des soldats toqua tandis que l'autre allumait une cigarette, la porte s'ouvrît doucement laissant apparaître un homme de grande taille, les cheveux châtains éclaircis sur le dessus. Son regard devenu vide lorsqu'il me vit. Un regard plein de pitié...

Qu'allait-il m'arriver dans ce lieu?

Les soldats ne laissèrent devant la porte et détachèrent mes poignets meurtris. J'essayais d'apaiser la douleur en frottant doucement sur les marques rouges, aucuns changements la douleur était toujours aussi vive. Ils s'en allèrent sans un mot toujours en fumant leurs drogue. Je me tournais vers l'homme qui était apparu et fut surpris de voir quelqu'un d'autre que le grand châtain de tout à l'heure. Quand avaient-ils changeaient?

L'homme en face de moi était plus petit que l'autre, je ne voyais pas bien son physique étant donné que le luminosité était très restreinte. Je sentais mes yeux se fermer tout seuls, ce que l'homme perçu aussi. Il m'entraîne avec douceur à l'intérieur de la bâtisse, me tirant par mon avant bras évitant mon poignet. Je ne regardais pas autour trop occupé à ne pas m'endormir. On me mena devant une partie rouge avec le kanji « 王 »
| roi |

Le porte s'ouvrît dans un grincement aigu qui me dit plisser les yeux, je ne pus détailler l'intérieur du à la pénombre, je sentis l'homme me poser sur un matelas peu confortable mais assez pour me faire sombrer dans le sommeil.

- Chambre « » -

Je sentis une goutte d'eau tomber sur mon visage ce qui me dit ouvrir les yeux, une deuxième goutte tomba entre les yeux, je secouais mollement la tête et trouvai une sorte de bol que je plaçais à la place de ma tête. Je me redressais et frottais mes yeux encore endormis. Je ne pus retenir un bâillement et souris d'avoir si bien dormi après tant de nuits blanches.

Je prenais le temps d'observer la pièce dans laquelle j'étais. Ce n'était pas grand mais pas petit non plus, il y avait deux fenêtres qui laissaient passer la lumière du jour. Je remarquais une bassine assez grande pour pouvoir faire sa toilette, une petit dommage a un seul tiroir trônait derrière la bassine. Je tournais la tête et tombais sur un tas d'habit parfaitement plié. Je me levais et me changeais, troquant mes vêtements sales par le kimono vert et un peu abîmé posé à même le sol.

Je sortais de la chambre en prenant soins de refermer derrière moi, un long couloir me faisait face, tout en marchant je regardais chaque porte, toute ornée d'un kanji différents:

Os _ EreriOù les histoires vivent. Découvrez maintenant