« Toi que j'ai tant aimé, tu seras à jamais dans mes pensées. »
J'étais de nouveau nu, avec lui. Le lit était défait, les oreillers à terre. Seuls nos corps dénudés gisaient sur le matelas. Il était à mes cotés, je pouvais entendre sa respiration lente et régulière signe qu'il s'était endormi. Je devais partir, partir loin de cet endroit maintenant si habituel. Rien de ça ne serait arrivé si je n'avais pas accepté l'invitation de mon ami blond dans cette rue, dans ce bar. Je n'aurai jamais rencontré l'homme à mes côtés, je n'aurai jamais finis la soirée avec lui. J'étais pourtant sur de ne pas être de ce bord, je sortais avec une femme magnifique avec qui j'avais pleins de projets d'avenir. Alors pourquoi ? Pourquoi est il entre en ma vie ?
- Rappelle toi, pas de sentiment. Me rappela une voix à mes côtés.
- Oui, je sais. Répondit je d'un ton lasse et fatigué.
Finalement, si je ne l'avais pas rencontré je n'aurai pas eu de problèmes dans ma vie. Je m'étais promis de ne plus le voir après le premier soir mais... ses baisers et caresses revenaient sans cesse dans ma mémoire me laissant frustré de ne pas les avoir sur le moment. J'y étais retourné, il m'attendait assis sur le canapé en cuir de son salon un verre de vin à la main et d'un voix arrogante m'avait dit « Tu as mis moins de temps que prévu pour revenir ». J'avais alors compris que tout ce qu'il faisait n'était qu'un divertissement pervers pour assouvir ses envies ne se souciant pas des autres. Cet homme ne vivait que pour lui même, faisant jouer sa popularité et son argent. Il m'était horrible d'avouer qu'il m'avait eu, que j'étais maintenant prisonnier de ses chaînes. J'aurai voulu le frapper pour avoir mit le bordel dans ma vie, d'avoir tout gâché et pourtant chaque fois que cette rage faisait surface je le regardais et attendais qu'il me donne un baiser. Une drogue. Il était ma drogue, j'avais besoin de lui pour ne pas sombrer, de ses mains sur mon corps. J'avais passé tant de nuits à haïr le monde, haïr cet inconnu d'un soir, haïr mon ami de m'avoir embarqué la dedans. Tout était ma faute, si j'avais été plus raisonnable je ne serai pas allé la bas, si j'avais étais plus présent je n'aurai pas bu autant, si j'avais été conscient je serai repartit me coucher auprès de celle que j'aimais.
« Vraiment ? Avec un homme ? Me l'aurais tu dis ? Pourquoi c'est ton ami qui a du me le dire ? Depuis 1 mois entier ? » Elle avait prononcé ces questions frénétiquement, ne me laissant pas répondre. Comment aurais je pu ? Je ne savais pas moi même. Elle était partit quelques secondes après me voyant la, devant elle, ne sachant pas répondre et complètement perdu dans mes pensées. Elle l'avait mal pris, m'avait jeté à la tête les quelques cadeaux que je lui avais offert et avait tourné les talons sans un regard pour moi. Je l'avais entendu pleurer, elle essayait vainement de ne pas montrer sa tristesse mais c'était trop tard je l'avais vu. J'aurai voulu me lever et là prendre dans mes bras, lui dire que je n'aimais qu'elle et que cet homme était une erreur. J'aurai du la rattraper et l'empêcher de partir, la supplier de me pardonner et de rester auprès de moi. Et pourtant... pourtant chaque fois que je m'imaginais la scenes, moi larmoyant prêt à tout pour me faire pardonner, je sentais le pois du mensonge m'envahir. Pas le fait de l'avoir trompé, mais dire ces mots sans les penser.
Encore une fois j'étais nu, chez lui. Je ne voulais pas tourner la tête et voir son sourire satisfait. Il savait qu'il était beau, qu'il plaisait facilement et que son caractère mystérieux rendait fou les plus jeunes. Il savait qu'une simple de ses caresses sur la peau rendait sa victime accro à lui. Il connaissait son charisme, son allure sur et sa démarche impérial. Personne ne pouvait échapper à ses griffes. Il était le démon la où on disait de lui qu'il était un dieu. Chaque paroles qu'il prononçait nous envoûtaient, chaque regards nous ensorcelaient et chaque nuits avec lui nous enivraient.
