Il n'était pas encore l'Aube lorsque Livaï Ackerman, l'homme le plus fort de l'humanité, sortit de sa modeste chambre. La porte grinça quelque peu laissant un faible écho ricocher encore les murs du couloir vide. Le noiraud était habillé de la tenue officiel avec son foulard blanc autour du cou. Il descendit les escaliers et sortit par la porte de derrière qui le fit atterrir dans une rue du district de Trost. Il faisait encore frais mais Livaï s'en fichait un peu. Il parcouru les longues rues silencieuses si bruyante lorsque le soleil était levé. Tout était calme, peut être trop calme mais personne ne savait quand est ce que les prochains titans débarqueraient par le mur Maria. Passant par les petites rues pour être sur de ne pas être suivi ou épié il ne s'attendait à tomber sur un homme ivre en plein milieu de la nuit. L'homme se releva comme il put mais dérapa et s'accrocha à l'Ackerman qui grimaça de dégoût en humant l'odeur forte d'alcool qui émanait de l'individu soule. Bien vite le noiraud repoussa le nuisible et continua discrètement sa marche bien qu'il empestait le saké de mauvaise qualité.L'Ackerman réussi à passer derrière les portes du districts et observa les alentours. L'obscurité ne permettait pas à Livaï de se sentir pleinement en sécurité mais il était sur de pouvoir compter sur son ouïe fine et son instinct. Il marcha lentement le long du mur pour être sur de ne pas se perdre bêtement, il avait emmené une boite d'allumette et une simple bougies. Sa source de lumière allumé il regarda la direction qu'il avait prise pour être sûre que c'était la bonne puis repartit plus prestement. La cire coulait petit à petit sans brûler les doigts du noiraud qui avait connu pire. Il rasa encore quelques minutes le mur puis put apercevoir une lueur orange au loin entre les arbres un peu isolé. L'Ackerman se pressa de rejoindre cette lumière tout en restant prudent car on ne savait jamais sur quoi tomber. Il s'approcha à pas de loup laissant le bruit de la nature couvrir le son des trois graviers par-ci par-là sous ses pieds. Il arriva à la lisière des herbes hautes qui pouvaient encore le cacher et s'apprêtait à dégainer le petit couteau de son étui mais fronça les sourcils en voyant l'endroit complètement vide.
Il s'extirpa de sa cachette et fit le tours des environs pour être bien sûr qu'il n'y avait personne. Puis, il aperçut une masse difforme sur le sol un peu plus loin au pied d'un arbre. Le noiraud se dirigea vers la forme et se pencha au dessus. Un imperceptible et doux sourire apparut sur le visage pourtant si froid du caporal-chef. C'était un jeune homme au traits fins et au visage presque enfantin dans cette situation, il était allongé sur le côté et recouvert de la cape verte décoré des ailes propres au bataillon d'exploration. Livaï s'assit à côté de l'endormie, près de sa tête, et prit celle ci entre ses mains pour pouvoir la poser sur sa cuisse. Le noiraud passa une main entre les cheveux du bruns appréciant la senteur florale et la douceurs des mèches plus ou moins fines du soldat. Ce dernier sentit un présence et se releva en un éclair en dégainant une lame de l'équipement tridimensionnel caché sous sa cape.
- Livaï... lança doucement le soldat en voyant le concerné toujours assit en train de le regarder.
- C'est bien moi, Eren. Répondit simplement le noiraud en regardant son aimé affectueusement. Tu aurais pus me dire que tu étais déjà là, je serai venu avant. Ajouta simplement le caporal en lançant un bref regard autour.
- Je voulais tout préparer avant mais je suis allé plus vite que prévu alors je me suis reposé un peu en t'attendant. Le contredit le brun en levant les yeux. Ce dernier s'approcha du noiraud et, avec douceur, se mit sur les genoux du plus petit avant de venir poser ses mains sur la mâchoire carré de son amant.
Les deux jeunes hommes se regardèrent fixement, les yeux dans les yeux. On n'entendait que le bruit léger de la nature et le souffle du vent passant. Leurs regards étaient accouchés aux yeux de l'autre, plus rien n'existait. Le soldat approcha sa tête et, délicatement, posa ses lèvres sur le front du caporal. Il déposa ensuite un baiser sur chaque joues ainsi que sur le bout de son nez. Il vient ensuite frôler ses lèvres contre celles du noiraud et attendait patiemment de voir la suite. Le jeune Jeager continua à effleurer les lèvres de son supérieur embrasant sa mâchoire ou son menton. Livaï sourit tendrement à son aimé et déposa amoureuse ses lèvres contre celui ci. Ils ne bougèrent pas tout de suite appréciant le doux contact entre eux. Le plus âgé commença alors à mouvoir ses lèvres contre celle de l'autre, très vite leurs langue se rejoignirent timidement avant de commencer une danse de plus en plus rapide.