Allongé dans mon lit, je fixai le plafond, encore, réfléchissant à cette situation.
À quel moment avait-il tant changé ?
Je soufflais et me redressais tout en frottant mes yeux encore endormis. Je regardais à ma droite, la fenêtre de la chambre donnait sur un parc construit récemment, on pouvait apercevoir des enfants s'amuser sur des structures de plusieurs couleurs constituant des plates-formes finissant par un toboggan. Je déviais mon regard sur la droite ou un homme jouait avec son chien en lui lançant une vieille balles de tennis usée.
Je décidais de sortir du confort de mon lit et me dirigeai vers la salle de bain me débarbouiller. La pièce était plutôt grande, une douche ou l'eau tombait dans une baignoire blanche parfaitement nettoyé. Deux lavabos surplombés d'un miroir assez grand. Des produits étaient rangeaient dans des petites panières, tout était organisé. A peu près réveillé je sortais à pas lents de la pièce.
Arrivé dans la cuisine, je prenais un mug décoré de couleurs et motifs en tout genres. L'horrible bruit de la machine à café résonna dans la cuisine ainsi que dans mes oreilles, argh quel bruit horrible. Ma boisson finit je me dirigeai vers le balcon. Au moment de passé le bar je remarqué un bout de papier, le prenant dans mes mains je clignai plusieurs fois des yeux afin de bien lire les lignes.
« Je rentre tard, me m'attends pas pour manger ce soir ni à midi, rendez vous toute la journée.
Oubli pas de nettoyé ton bordel. »L'écriture était soigné, les mots lisibles sans rature. Non, un petit mot du matin de mon compagnon. Je retournais le papier espérant, une fois de plus, à un "je t'aime" ou un "bisous" ou encore "fais attention à toi" mais rien. Je soufflais encore et me réfugier sur le balcon, observant la rue, la vue me fit sourire. Le soleil se levait doucement mais les lumières étaient encore allumées. Les gens ouvraient leurs magasins, la rue était déjà pleine de vie. J'aimais voir ça le matin, cette vivacité du matin, alors que d'autre se réveillé à peine d'autres s'activaient déjà.
Dix heures avait sonné depuis quelque minutes, j'arrivais essoufflé devant un petit bâtiment un peu isolé, malgré l'heure matinal, le petit café était déjà bien rempli, ce qui me fis sourire.
« - Eren Jaeger ! Quatre minutes et trente-cinq secondes de retard !
- Héhé.. Salut Jean.
- pas de retard la prochaine fois.
- Chef oui chef ! »On se regarda quelques secondes et nous nous mîmes à rigoler, au loin je pouvais voir le sourire de Marco et Connie.
Comme vous avez pu le comprendre je travaillais dans un petit café-librairie, placé dans une petite rue passant dans une grande ville. Nous étions six jeunes adultes: Jean, Marco, Connie, Armin, Sacha et moi. Avec le temps on avait tissé des liens. Beaucoup se connaissaient du lycée ou des années d'études par exemple :
Jean et Marco appelé les «papas» de l'équipe se connaissaient du lycée et avaient fait route ensemble dans la même université.
Connie et Sacha étaient voisins depuis toujours et quand ils sont partis de leurs maison ils se sont retrouvés dans le même immeuble, sur le même pallier et les appartements justes en faces.
Puis Armin et moi étions des amis d'enfance, on s'était connus à la maternelle et jusqu'à la terminal avions toujours était dans la même classe et même si on avait pris des chemins différents on restait la l'un pour l'autre.Muni de mon tablier noir où mon prénom était brodé en lettres blanches, je passais et traversais habilement à travers la salle avec un plateau au bout des bras. Je gardais toujours le sourire, c'était la clé dans un travail au contact de gens. Rester aimable,calme et souriant même si certains étaient vraiment insupportables. Alors que je ramenais des tasses vides au comptoir la sonnette, annonçant l'arrivé des clients, sonna. Je me retournais prêt à les accueillir, c'était avec surprise que je regardais mon compagnon arriver main dans la main avec une sa femme.