Épilogue

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PDV Elena

Je marche rapidement le long du quai. Le train devrait arriver d'ici 10 minutes, et je n'ai jamais été autant impatiente et stressée. Mais je n'ai jamais arrêter de penser à lui depuis que je l'ai quitté. On s'appelait régulièrement mais ce n'est jamais pareil qu'en vrai. Je suis en vacances depuis hier soir, et là je me retrouve à marcher dans tout les sens, les yeux rivés sur mon écran de téléphone pour savoir quand il m'enverra un message pour me dire que son train rentre en gare. Quand mon téléphone vibre, je le dévérouille à la seconde mais ce n'est qu'un message d'Apolline pour me demander s'il est arrivé. Nous n'avons jamais arrêter de garder contact malgré certaines semaines où nous étions tous occupés. Le train arrive en même temps que l'arrivée d'un message de Mathias : "Je suis là"
Court, direct. Je trépigne d'impatience et les gens autour de moi me fixe bizarrement. Ça ne m'étonne pas vu les bonds que je fais, mais je m'en fiche, tout ce que je veux c'est être avec lui.

PDV Mathias

Quand le train s'arrête, je me presse vers la sortie du train, ma valise à la main. Quand les portes s'ouvrent enfin, je descends rapidement et l'air frais m'envahi les poumons.
Je marche d'un pas vif  en regardant de partout pour essayer de l'apercevoir. Et effectivement, je la vois, debout sur le quai, habillée d'un jean noir et du gros sweat gris que je lui avait laissé en partant. Mes yeux croisent les siens presque en même temps et à la minute où elle m'aperçois, elle se précipite vers moi et je lâche précipitamment ma valise pour la prendre dans mes bras. Elle me saute dessus et passe ses jambes autour de ma taille en me serrant contre elle. Elle finit par redescendre mais ne quitte pas mon étreinte.

- Tu m'as tellement manqué El'...

- Toi aussi Mathias, c'était tellement dur.

Je respire profondément son odeur et caresse ses cheveux. Je me détache légèrement de son étreinte à contrecœur pour la regarder. Ses yeux vert me regardent amoureusement et un sourire étire ses lèvres. Je me penche vers elle et la laisse parcourir la distance qu'il reste entre nos lèvres. Elle le fait sans hésiter et m'embrasse tendrement. Les gens autour de nos se font plus présents, ce qui l'incite à dire :

- On y va ? Je crois qu'on a beaucoup de choses à se dire.

Je prends ma valise et passe mon bras de libre autour de ses épaules et dit en déposant un baiser sur ses cheveux :

- Je crois bien.

Elle me sourit et m'entraîne vers la sortie en me prenant la main. On se trouve un café et après avoir commandé, elle se tourne vers moi et affiche un grand sourire mais avant qu'elle puisse parler, je pose une main sur sa cuisse et lui demande :

- Tu as mis mon sweat ?

Elle rougit et baisse les yeux, puis dit timidement :

- Il y a encore ton odeur dessus...

Je ne peux empêcher un sourire niais s'étendre sur mes lèvres. Je chuchote, indécis :

- Je t'ai écris une chanson...

Elle écarquille les yeux et me fixe comme si elle n'avait pas compris et s'exclame :

- C'est vrai ?!

Je ne m'empêche pas de rire et la regarde attentivement : ses cheveux ont beaucoup poussé et ses yeux sont remplis de joie. Elle me sourit et ses fameuses fossettes apparaissent. J'ai l'impression de la redécouvrir de nouveau mais cette fois, je suis sûr qu'on éprouve les mêmes sentiments et j'espère que cela ne changera jamais.

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