ᴱᶰ ʳᵉ́ᵉ́ᶜʳᶤᵗᵘʳᵉ
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Cette interview allait tout changer...
Tressy Brooke était une journaliste, connue pour son travail sérieux. L'américaine se verrait propulsée en plein centre ville de New York lorsque celle-ci aura pour travail d'interviewer l...
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Tressy venait de faire le trajet du restaurant à la firme de Cole Devis. Elle se tenait désormais en bas de ce gigantesque gratte-ciel tout de verre, il semblait presque toucher le ciel tant il était majestueux et haut. Si l'on se tenait tout en haut, il ne fallait pas avoir le vertige. Ce serait idiot pour un chef entreprise de ne pas pouvoir rester dans son bureau de dernière étage à cause d'une simple phobie. Il ne pourrait pas réellement prendre un bureau en bas. Il faut toujours être au plus haut afin d'exprimer sa puissance.
La journaliste serra les poings, sachant qu'elle ne tarderait pas à retrouver ce mystérieux russe. Elle prit sur elle et entra finalement dans le grand bâtiment. La jeune femme se dirigea vers l'accueil. Au contraire de la première fois, ce fut un homme qui se maintenait derrière le comptoir. Il se vêtissait d'un costume vert sapin dont le veston blanc ressortait avec fierté. Ses cheveux grisonnants se plaquaient en arrière à l'aide d'un gel, lui donnant un air strict, contraire à l'expression douce de son visage.
Lorsqu'il perçut la journaliste, arrivant d'un pas assuré à son comptoir, il esquissa un sourire poli en guise de bienvenu. Il la fixait par dessus ses lunettes tandis qu'elle cessait sa marche.
- Bienvenu à la compagnie Devis, que puis-je faire pour vous ? Commença-t-il professionnellement.
Tressy posa une main sur le comptoir en marbre, se penchant légèrement vers ce secrétaire d'un certain âge. Il ne semblait pas la connaître...
- Je me nomme Tressy Brooke, je suis ici pour l'interview de votre PDG, répondit-elle à la hâte.
L'expression du secrétaire se métamorphosa, il devint soudainement désolé et compatissant.
- Monsieur vous attend dans son bureau depuis 10 minutes madame. Il pensait que vous de ne viendriez pas, avoua-t-il.
- Je suis ici maintenant, rétorqua sèchement Tressy.
Le secrétaire se racla la gorge avant de finir par l'inviter à rejoindre son président. La sportive ne se fit pas prier et entra dans l'ascenseur. Elle appuya sur l'étage du bureau de Cole Devis et patienta l'arrivée à celui-ci. Un petit bruit lui indiqua finalement qu'elle venait de toucher le bon étage. Les portes de l'ascenseur s'ouvrirent doucement. Elle sortit immédiatement de ce lieu et se dirige rapidement vers le bureau de Cole Devis.
Je suis déjà en retard, autant ne pas en rajouter, pensa-t-elle les mains tremblantes.
Une fois devant la porte du bureau, la brune frappa doucement.
- Entrez ! Cria une voix rogue.
La femme fit ce que la voix disait de faire et entra dans le bureau. Elle referma la porte et se tourna timidement vers le patron. Celui ci était assis sur son bureau, les bras croisés. Son costume parfaitement cintrée, renforçait la dureté de son visage. Sa froideur semblait plus accentuée.
Son regard cobalt se rivait sur Tressy.
- Voilà une dizaine de minutes que je vous attends miss Brooke, commença l'homme avec froideur.
Tressy replaça une mèche de ses cheveux derrière son oreille et serra d'avantage son cahier contre sa poitrine.
- Veuillez excuser mon retard monsieur Devis, j'ai eu un contre-temps, répondit-elle sans s'attarder sur des explications futiles.
L'homme fronça les sourcils de mécontentement.
- J'espère que vous avez une raison valable pour expliquer votre retard.
La journaliste haussa les épaules. L'irritation la gagnant. Cet homme n'avait pas à s'enquir de sa vie. Cette dernière ne le concernait aucunement. Mais il ne servait à rien de trouver une excuse bidon, autant dire la vérité.
- Je n'ai aucunes raisons valables si ce n'est que j'ai passé un peu trop de temps à manger ce midi , répliqua calmement Tressy. Je ne suis pas encore habituée au trafic d'ici, ce qui m'a retardé. Je m'en excuse, monsieur.
- Que cela ne se reproduise plus Miss Brooke !, la réprimand1-t-il sèchement. Je ne tiens pas à passer mon temps à vous attendre.
- Oui, monsieur Devis.
L'homme lui lança un dernier regard et finit par s'assoir sur sa chaise de bureau. Il posa ses coudes sur le bois et joint ses mains.
- Installez vous Tressy .
Son nom sortant de sa bouche procura de nombreux frissons à la jeune femme. Son regard bleu ne cessait de l'observer, il était à l'affût de ses moindres faits et gestes.
Ne te laisse pas déstabiliser Tressy !, se gronda-t-elle.
La femme se reprit rapidement et s'en alla s'assoire, d'une démarche que se voulait assurée, vers la chaise en face de la sienne. Elle croisa ses jambes et posa son livret sur celles ci.
- Où avez vous mangé ce midi Miss Brooke ? Demanda soudénement le milliardaire.
La concernée releva so regard dans ses yeux bleue nuit. Elle fronça les sourcils, prise de court ma sa question.
- Dans un restaurant non loin de votre entreprise.
- Non loin de mon entreprise..., murmura-t-il
Le milliardaire la vie sortit un crayon et un papier. Elle le fixait quelques secondes avant de prononcer sa première question.
- Quelles sont vos plus grandes réussites dans la vie ?
- Mes plus grandes réussites ?, il riait. Cela ne se voit il pas ?
Tressy fronça à nouveau les sourcils.
- Cela ne réponds pas à ma question monsieur Devis, fit elle impassible. Quelles sont vos plus grandes réussites ?
Cole soupira, le corps raide. Elle faignait l'idiotie et le prenait clairement de haut. Il n'aimait pas ça.
- Eh bien comme vous pouvez le voir , mon entreprise est l'une de mes plus belles réussites. J'ai travaillé dur pour obtenir un tel statut et bâtir cet empire.
Elle lui jette quelques coups d'oeils tout en écrivant sur son bloc note.
- Combien de temps avez vous mis pour obtenir votre première entreprise ?
- Huit ans.
- Étant petit, n'avez vous pas rêvé de faire autre chose?
- Non , je voulais à tout pris devenir influant. Je voulais mettre le monde à mes pieds...
Elle continuait 'écrire au fur et à mesure qu'il répondait à ses questions...
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Deux heures plus tard, Tressy écrivait les dernières lignes. À la fin de celles-ci, elle referma son cahier. La femme se leva, Cole fit de même et contourna son bureau pour s'approcher d'elle. Elle lui tendit sa main qu'il serra d'une poigne ferme.
L'homme la fixa mué et hocha la tête. Tressy sourit et quitta son bureau. Cole retourna vers sa chaise et y prit sa veste de costume. Il l'enfila tout en quittant à son tour la pièce.
Le russe ne mit pas longtemps à sortir de son entreprise, ançant à tout va de brefs au-revoir à ses employés. Il arrivait à sa voiture et y entra sans tarder. Lunettes de soleils sur le née, il démarra en trombe.
