𝕃𝕖 𝕥𝕣𝕠𝕦𝕓𝕝𝕖 𝕕𝕦 𝕞𝕚𝕝𝕝𝕚𝕒𝕣𝕕𝕒𝕚𝕣𝕖 ⁽ᴿᵘˢˢⁱᵃⁿ ˢᵃᵍᵃ ¹/ᵀᵉʳᵐⁱⁿé⁾

Partie 27

Quelques semaines plus tard.

Tressy:

Je règle les derniers détails sur mon interview sur Cole. Après deux semaines, me voilà au bout de mon travail. J'ai envoyé les premières pages rédigées et corrigées à ma patronne. Celui que je termine est la derniery page que j'ai à faire.

Cole est parti à son travail assé tôt ce matin, ce qui me vaut une solitude pesante depuis plusieurs heures. Même si j'ai passé mon temps à faire ma dernière page d'interview sur Cole, le temps me semble bien long.

Mon téléphone se mit alors à sonner, je l'ouvre et vois que ma patronne est mon interlocutrice.

- Allô

- Tressy ! Comment vas tu ?

- Je vais très bien madame et vous ?

- Tout va pour le mieux surtout que ton travail est juste superbe.

- C'e... C'est vrai ? Vous trouvez...?

- Oui ! Tu y as mis du cœur. Tu as su développer les questions avec perfection. Je suis surprise que tu es réussis à obtenir certaines réponses à quelques questions mais tout y est . Ton travail est vraiment bien Tressy.

- Merci madame Grilse.

- Il me manque le verso de la dernière page, comment cela se fait il ?

- Oh, je viens de vous l'envoyer à l'instant. J'ai mit un peu plus de temps à obtenir de belles réponses de la part de Monsieur Devis. Il a aussi fallu que je m'occupe de la rédaction et des corrections. Veuillez excuser mon léger retard sur cette partie ci.

- Ce n'est rien Tressy, tu es tout pardonné ! Votre travail le plaît beaucoup et je vais t'y récompenser.

- Me récompenser ?

- Oh Tressy après tant de temps passé à New York et tant de temps consacré à ce travail, je pense que tu mérite une petite prime .

- C'est vrai ?

- Oui, je ne le fais pas souvent mais étant donné que monsieur Devis n'a jamais accordé d'interview à qui que ce soi avant nous, que le travail que tu m'as envoyé est juste superbe, tu le mérites amplement.

- Merci !

- Tu as su répondre à mes attentes avec brio, tu en es donc récompensé.

- Oui.

- Comme ton travail est terminé, je t'ai acheté un billet d'avion pour ce soir à 18:45 .

- Si tôt ?!

- Pourquoi il me semble que ton travail est terminé Tressy, je ne vois pas en quoi il est bien tôt de repartir dès ce soir .

- Oh excusez moi madame, je me suis laissée emporter par la surprise.

- Ce n'est rien.

- Donc mon avion est pour 18:45 c'est ça ?

- Oui, le plus tôt tu seras là mieux se sera.

- Vous me préparez déjà un autre travail ?

- Oui, je t'en ai trouvé un .

- Oh, si je ne suis pas trop indiscrète, quel sera mon prochain travail ?

- Une autre interview sur Kev Adams et sa petite amie Iris Mittoenar.

- D'accord.

- Je veux te voir demain après midi dans mon bureau afin de discuter de ton nouveau travail et de ta prime, bien sûr.

- Bien madame.

- À Demain Tressy.

- Au revoir.

Je verrouille mon portable et me passe les mains sur le front. Je vais partir ce soir, je n'avais pas prévu tout cela...

Mon dieu, je ne veux pas rentrer .

Je pousse un soupire et me relève brutalement. Une nausée me vint soudénement. Je me précipite vers les toilettes et me mets à vomir mon déjeuner.

Je me tiens le ventre alors que je ne cesse de vomir. Une douleur à la tête me vint, je me redresse légèrement avant de replonger ma tête sur la cuvette pour à nouveau vomir.

Après quelques minutes a resté dans les toilettes, je me lever avec prudence. Je vais vers ma première chambre et vais prendre mon sac à dos. Je cherche mes médicaments et finis pas les trouver : du Smecta et des Dafalgan.

Je me dirige ensuite vers la cuisine pour me prendre un verre d'eau. Je pris mes médicaments et m'apprête à aller dans le salon mais là, à nouveau, une nausée s'empara de moi. J'accours vers les toilettes et recommence à cracher mes tripes.

Je sens que cette après-midi sera longue.

*****

Il est 18:00 et mon avion est pour bientôt. Ma valise est prête... Je suis la dans la cuisine, petit mot à la main. J'ai écrit une lettre pour Cole si jamais il n'est pas revenu avant que je parte.

Plus le temps passe, plus l'espoir de le revoir s'envole . Je posa l'enveloppe et le double des clés de Cole sur le plan de travail de la cuisine.

Je fis rouler ma valise jusqu'à la porte et l'ouvrit. Je quitta le gratte-ciel pour allé dans le taxi que j'ai appelé tanto. Dès qu'il me vit, le chauffeur de taxi m'adresse un sourire chaleureux avant de prendre ma valise pour la ranger dans le coffre de l'auto. Je pris place sur la banquette arrière de la voiture jaune.

- Où allez vous madame ?

- À l'aéroport.

Le chauffeur aquiesce avant de démarrer la voiture. Une larme solitaire roula sur ma joue.

Je ne vais plus le revoir...