Parfois, la mélancolie, le souci du lendemain et la peur ne cessent jamais de nous envelopper. Par ailleurs, l'envie d'émerger, d'avancer et de câliner avec la réussite ne cessera jamais de nous hanter.
Cependant, tous ceux-ci ne peuvent être appréhendés que par la patience dans un bon mental et le courage dans l'attente.
En effet, Mame Lala était la seule femme du village qui faisait preuve d'une telle ténacité et d'un tel caractère. Tout ce qu'elle avait toujours voulu c'était de voir ses jumeaux grandir sans problème majeur ni maladie.
De la sorte, son souhait était totalement exaucé ou presque, car Zahara elle, était toute belle, correcte et coquette comme la surnommait sa maman. Tandis que Sadibou lui était plein d'énergie bien que jeune.
Tout de même, la petite famille était trop soudée et heureuse malgré tout. Mame Lala avait tendance à dire à ses jumeaux que:« Quoi qu'il en soit, restez toujours soudés, protecteurs, aimables et respectueux. Vous êtes deux aux yeux des autres mais restez un, nul part et partout.»
Et c'était de la sorte que ses enfants vivaient et c'était ce qui faisait le bonheur de leur mère.
Ainsi, rien ne changeait l'habitude de cette famille, car comme toujours, Mame Lala et ses jumeaux prenaient beaucoup de plaisir à faire les tâches quotidiennes, la cueillette de fruits et la recherche du bois mort. Cependant, un matin, Mame Lala s'était réveillée tôt et voulaient se rendre à la forêt sans la compagnie de ses jumeaux. On dirait que ce matin là, les jumeaux peinaient à quitter leur lit en bois.
En effet, et avant que leur mère s'apprêtait à sortir de la maison, d'une voix mince et grelottante la petite Zahara l'interpella:« maman, ne nous laisse pas seul ici, on veut partir avec toi à la forêt.» Soudain, Mame Lala s'arrêta et se tourna vers ses jumeaux puis avec un léger sourire répondit:« d'accord la coquette, donc réveille ton frère, je vous attend.»
Quelques minutes plus tard, Mame Lala et ses deux tourtereaux prirent le chemin de la forêt. Le ciel était sombre, les grains de sable dansaient dans le vent et de fines gouttelettes d'eau se mêlaient à l'air du matin. Les jumeaux n'arrêtaient pas de dire à leur mère que cette matinale était très différente des autres, on dirait même que Sadibou et sa sœur jumelle avaient hérité le fameux flair de leur défunt père. Tout de même, Mame Lala commençait à être anxieuse et en cours de route, elle essayait de dissuader ses jumeaux à regagner la maison car elle sentait que l'air devenait de plus en plus frais et ce n'était pas bon signe. Néanmoins, Zahara et Sadibou n'étaient pas d'avis, et se hâtaient, il ne voulez que commencer la cueillette car c'était leur moment favoris avec la belle voix de leur comme ambiance.
En effet, avec leurs petits paniers à la main, les jumeaux couraient d'arbre en arbre tout en suivant le rythme de la chanson que Mame Lala fredonnait à quelques mètres d'eux et que la pression de l'air augmentait l'écho.
Cependant, le vent commençait à frapper fort sur les branches des arbres, les grains de sable créaient des tourbillons géants et des gouttes d'eau arrosaient petit à petit la verdure. Mame Lala, peinait à interpeller ses enfants qui eux, étaient trop loin d'elle et commençaient eux aussi à avoir peur.
Ils appelaient leur mère tour à tour dans le vent car la vue était devenue trop sombre et l'orage commençait par gagner toute l'atmosphère.
Toutefois, Mame Lala courait partout et criait de toutes ses forces de même que ses jumeaux, mais à vain car tout était noir comme la nuit et le vent continuait à souffler de plus en plus fort. Cette intempérie inopinée et dégradante pesait trop lourde sur la forêt, les branches ne tenaient plus, les arbustes étaient à sa merci et l'eau coulait partout sur les chemins qui bordaient les buissons.
À peine une heure plus tard, le vent s'arrêtait, les gouttes d'eau diminuaient d'intensité et le ciel s'éclaircissait. Cependant, ni Mame Lala, ni Zahara ni Sadibou ne surgissait. L'orage les avait dispersé sans une touche d'indulgence.
On dirait que la nature avait volé les jumeaux, laissant leur mère tout en pleur et totalement abattue.
Le petit Sadibou se trouvait sur motte de terre et était plus que sidéré, il était dépaysé.Tandis que la belle Zahara elle, était immobile comme un statut et ses larmes stagnait sur ses joues.
Ils étaient tous deux morts de peur, découragés et ne savaient que faire ni où aller.
Mame Lala elle, s'était évanouie au bord d'un arbre à force d'avoir usé toute son énergie pour retrouver ses jumeaux dans forêt trop dense.
Cependant, la nature et sa singularité, avait fini encore une fois par frapper et cette fois de la plus tranchante des manières.
Cet orage maléfique avait fini par pulvériser cette famille qui était ce matin là au mauvais endroit au mauvais moment, peut-être que c'était ce que leur mère avait préssenti dès son réveil raison pour laquelle elle voulait partir seule dans la forêt.
Ainsi, le plus important n'était pas de comprendre l'imprévisibilité de l'orage mais plutôt que faire pour que les jumeaux ne soient pas à la merci des prédateurs nocturnes.
Seule la suite nous le fera savoir.
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Mame Lala et ses jumeaux🌪️☀️
RomanceÇa nous arrive d'allèguer sur la divergence des modes de vie ou des chances. On a tendance à s'inquiéter et à se plaindre. Or nous devons apprendre à garder un appércu sur ce qui nous entourent et d'essayer de les comparer avec notre propre vécue, n...