La plupart du temps, on se laisse dominer, maltraiter et affaiblir par les coups inopinés et implacables du destin. Cependant, le plus important n'est pas la douleur ou l'amertume qui découlent de cet instant éphémère, mais plutôt l'envie de toujours se relever et d'avancer. Il y a des situations de la vie qui forgent le caractère.
C'était tout ce qui expliquait la famille de Mame Lala, de son défunt mari Khalifa et de ses jumeaux.
Depuis un fort bout de temps, Mame Lala avait fini par accepter qu'elle avait perdu à jamais ses jumeaux. Et de l'autre côté, Mr Diouf lui si ébloui ,honoré et chanceux d'avoir croisé le le chemin de Sadibou. Pareillement chez Rama Diallo, elle qui ne parvenait pas à comprendre comment une belle fille comme Zahara s'était retrouvée seule dans les bois. Tous deux insinuaient que: «seule la vie était capable d'une telle chose».
En effet, l'homme d'affaires était quelqu'un de très respectueux et de très célèbre. Il était tout de même marié à une belle femme et avait une fille mais une nuit à sa descente, il s'était rendu compte que la résidence était vide, ni Absa ni Katy sa fille adorée n'était présente, ce qui n'était pas habituel. Mr Diouf avait tenté l'impossible pour les retrouver mais pas une trace de son épouse et de sa fille. Même la bonne, le gardien et le jardinier ne savaient comment ni par où elles étaient passées, ce qui rendait les choses très compliquées. Lamine Diouf ne savait nullement pourquoi sa femme l'avait quitté et pourquoi l'avoir séparé de sa fille qui avait le même âge que Sadibou.
Depuis lors, il s'était retrouvé seul dans sa grande résidence, seul avec ses employés et ceci pendant deux bonnes années.
Un soir, au retour d'un voyage d'affaires, Ndiakhat,un de ses amis et collègues résidant à Maroc lui avoua par téléphone qu'il avait aperçu Absa et sa fille dans un hôtel non loin de son domicile. Ce qui laissait Mr Diouf sans voix et hors de lui-même ce jour là. En effet,il s'était rendu compte que sa femme avait parvenu par transféré une grande somme d'argent vers le compte que son mari avait ouvert pour sa fille. Cependant,il pensait que tout cela était en guise d'économie car Mr Diouf était trop convoité et ne se retenait jamais face aux besoins des gens et surtout ceux vivant dans la précarité. Hélas, c'était tout le contraire de ce qu'il pensait être. Toutefois, il avait fini par oublier tout ce mauvais temps depuis qu'il avait retrouvé Sadibou.
C'était la même atmosphère qui enveloppait Rama la veuve devenue bergère chez les Diallo. La petite Zahara faisait tout son bonheur, car Rama s'était mariée pendant des années et la vie ne l'avait jamais donné le plaisir d'avoir un nourrisson. Cependant, elle voyait sa vie se transformait depuis qu'elle avait vu les beaux yeux de la petite.
De son côté, elle l'avait pris comme sa propre fille, elle se souciait d'elle à chaque instant et lui apprenait tout, de même que comment vivre aisément et sans regrets car Zahara devenait petit à petit une demoiselle.
En effet, c'était les mêmes traits qui se présentaient chez son frère jumeau qui lui, commençait à étudier et à prendre du bon temps avec son père adoptif. Tout ce qui manquait aux jumeaux, c'était leur mère qui elle, n'avait plus envie de rien et des perturbations mentales commençaient à la dominer. Mame Lala n'était plus comme avant, elle passait tout son temps à chanter, à parler de la pluie et du beau temps et câliner deux morceaux de bois qu'elle prenait comme ses jumeaux.Elle avait perdu toutes ses bonnes habitudes et parfois même, elle quémander et courrait partout dans le village pieds nus et dans un acharnement trop indécent.
Néanmoins, Sadibou, de même que sa sœur ne restaient pas une seconde sans parler d'elle, l'un à Mr Diouf et l'autre à la veuve Rama.
Toutefois, cela ne faisait que fortifier l'amour que leurs parents adoptifs avaient à leur égard.
Mr Diouf lui ne passait une journée sans offrir des cadeaux à Sadibou qu'il nommait :«mon fils». Il le traitait comme son propre fils et avait même avoué à son Ndiombou son chauffeur qu'il allait ouvrir un compte personnel à Sadibou son rayon de soleil. Bienvrai que les moyens n'étaient pas les mêmes, mais Rama elle aussi faisait le mieux qu'elle pouvait pour que sa belle Zahara grandisse en toute sécurité et avec sa joliesse que tout le tribu mentionnait.
En effet et pour la première fois, la vie avait jeté un grain de bonheur dans le verre amer des jumeaux de Mame Lala depuis cet orage maléfique.
Ainsi, Sadibou vivait dans une belle maison avec le père que la nature lui avait offert et respirait une bonne humeur et devenait un bon homme.Contrairement à Zahara, elle qui était tout de même à la campagne mais ne se plaingnait pas du tout car elle était aimée de tout le tribu et prenait du plaisir à faire les tâches quotidiennes avec sa nouvelle mère qui l'aimait et la protégeait toujours.
En effet, tout ce qu'on pouvait faire c'était de prier pour eux et que les mauvaises ondes ne les entourent pas.
Cependant, il était quasi important de se demander si la vie avec tous se qui en résultent, pouvait parvenir à rassembler les jumeaux ainsi que leur mère.
Seule la suite nous le fera savoir.
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Mame Lala et ses jumeaux🌪️☀️
RomanceÇa nous arrive d'allèguer sur la divergence des modes de vie ou des chances. On a tendance à s'inquiéter et à se plaindre. Or nous devons apprendre à garder un appércu sur ce qui nous entourent et d'essayer de les comparer avec notre propre vécue, n...