12- Not Easy Every Day.

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-Lundi 29 Juillet, Kingston Upon Thames : Appartement de Camille, 10:41-Camille Morton :

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-Lundi 29 Juillet, Kingston Upon Thames : Appartement de Camille, 10:41-
Camille Morton :

J'ai passer une bonne partie de la nuit à pleurer, j'en ai vraiment marre d'être seule. C'est dur et ça fait peur, vraiment. Depuis que ces foutues larmes on glissées sur mes joues, l'envie d'appeler mes parents et le papa de mon enfant me prend. J'ai tellement peur et je stresse tellement que simplement le fait de regarder mon potable me fait éclater en un sanglot bruillant, les larmes dévalent à flot sur mes joues maintenant inondées d'eau salé. Je déverrouille mon portable et regarde longuement le numéro de mon père avant d'être prise d'un énième sanglot, je place ma main sur ma bouche comme pour m'empêcher de faire du bruit et de déranger quelqu'un. Je clique presque inconsciemment sur le contact de mon père, c'est sans surprise que je tombe sur le répondeur.

« - Hey, dis-je la gorge complètement serrée, c'est m-moi... Ta fille merde, je vous en pris, un sanglot sors de ma bouche, revenez, ne m'en voulez pas pour vouloir donner la vie a un enfant, à mon enfant, je renifle et prend une grande inspiration. Surtout si au final vous aussi, vous avez eu un enfant jeune. Je vous en veux tellement putain. Comment pouvez-vous reniez votre enfant ? Je vous manque pas ? J'étais quoi pour vous ? Un poids eu beaucoup trop jeune , et quand l'occasion est arrivée vous m'avez jeter comme de la merde ? Ce que mes grands parents auraient dû faire, un autre sanglot passe la barrière de mes lèvres, je sais..., je renifle, je sais que vous écoutez mes messages, et le pire c'est sûrement que je suis persuadée que vous souriez à m'entendre vous supplier de revenir. Le truc c'est que cet appel ne veut pas cette conséquences, non, maintenant je veux que vous culpabilisiez d'avoir laisser votre fille de vingt et un ans se démerder avec un gosse et seule, je finie par raccrocher, ayant beaucoup trop de mal à respirer. »

Je plaque encore une fois ma main contre ma bouche, je pars sur le contact du connard de lâche de mon enfant mais ne trouve pas la force d'appeler beaucoup bouleversée. De toute façon cette appel aurait été rempli de grossièretés et de sanglots. Je lance mon téléphone sur ma table en me levant et pars dans la salle de bain inspecter mon état, je suis affreuse, des cernes jusqu'au milieu des joues, sans en rajouter, ma vielle chemise de nuit en dentelle accompagnée d'un gilet épais beige, un chignon mal fait sur le haut de ma tête et les lèvres gonflées. Les larmes reprennent leurs chemins le long de mes joues en voyant mon état. Un tapage contre ma porte d'entrée me sort de ma sorte de transe, j'essuie rapidement mes joues et me passe de l'eau sur le visage et pars ouvrir. Je suis surprise de voir Tom.

« - Bonjour Camille, excuses-moi de te déranger mais aurais-tu du produit pour laver les sols ?, il me regarde et son visage se décompose. Camille ? Tout va bien ?, demande t-il en posant sa main sur mon épaule droite.

- Oui, et je dois avoir ça..., je me dirige vers ma cuisine, Tom à mes trousses.

- Tu sais Camille tu peux me le dire, il me lance un regard rassurant.

- Je sais, j'te jure que je le sais Tom. Le truc c'est que c'est pas facile, les larmes perlent maintenant aux coins de mes deux yeux. »

Il ouvre ses bras pour m'inciter à m'y refugier, je lâche la bouteille de produit pour me blottir dans ses bras musclés et réconfortant, tout comme son odeur.

「Chapitre posté ! J'ai tellement aimé écrire ce chapitre ! Je sais pas pourquoi ?

Rébecca.」

𝐔𝐧𝐬𝐩𝐨𝐤𝐞𝐧 - Tom HollandOù les histoires vivent. Découvrez maintenant