Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
-Lundi 2 Mars, Kingston Upon Thames : Appartement de Camille et Tom, 02:28- Camille Morton :
Depuis environ deux heures je fixe le plafond au dessus de notre lit. Tom dors, je suppose. Mais moi, je pense, j'ai peur. Alec sait où j'habite, et ce que je fais ; je pense que j'ai mes raisons d'avoir peur, non ?
Je tourne légèrement le tète vers Tom, embrasse délicatement sa joue et sors du lit dans l'idée de boire un verre d'eau. Une fois debout je soupire et enfile le sweat qui appartiens à Tom.
Une fois dans la cuisine, comme prévue je me sers un verre d'eau en ouvrant la fenêtre. L'air est lourd ce soir, malgré qu'on soit encore en hivers. Je ne sais pas si c'est mon stresse ou juste le temps qui est réellement comme ça...
Il y a beaucoup d'étoile, ce qui rend le ciel joli. Je finis mon vers et pose celui-ci dans l'évier. La lumière de la chambre est allumée. J'espère ne pas avoir réveiller Tom...
Je me dirige donc doucement vers celle-ci et entre ouvre le porte pour voir Tom avec un livre entre les mains.
« - Depuis quand tu lis..., je fixe le livre, mon exemplaire d'orgueil et préjugés, en français ?, demandé-je en souriant.
- Depuis que la femme que j'aime m'a avouer aimer quand je parlais français, m'avoue t-il en souriant. Viens là. »
Il tapote ses cuisses, m'incitant à m'y asseoir. Ce que je fais rapidement. Tom embrasse délicatement ma tempe et ouvre le livre à une page qui, je suppose, est au hasard.
« - Tu comptes le lire ?, demandé-je, des étoiles dans les yeux.
- Écoute mon magnifique français, sourit-il. "Il est pourtant des souvenirs pénibles qui viennent m'importuner : j'ai été toute ma vie un égoïste, non de cœur, mais par système", dit-il de son français si mignons et hésitant. "Dans mon enfance on m'as appris à connaître la vertu, mais non à la pratiquer ; j'ai reçu de bons principes, mais jamais on m'a appris à vaincre mon humeur. Étant fils unique, j'ai été gâté par mes parents qui m'ont encourager à être égoïste et suffisant, à estimer qui était de notre famille et à mépriser le reste des hommes, ou du moins à les juger inférieur à moi." »
Je regarde Tom lire en fronçant les sourcils à quelques moment, j'aime cette attention, savoir qu'il me lit un livre sans en comprendre la totalité m'épate et me fait littéralement fondre.
« - "Vous m'avez donné une leçon pénible, il est vrai mais des plus bénéfiques : par vous j'ai été justement humilié ; et vous m'avez montré que mes prétentions étaient insuffisantes pour plaire à une femme qui méritait réellement qu'on l'aime. »
