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-Mercredi 4 mars, Kingston Upon Thames : Appartement de Harrison, 22:45- Tom Holland :
Après être parti de chez moi, j'ai directement pris la direction de l'appartement d'Haz'. Ça va maintenant faire dix minutes qu'il me fait la morale.
« - Franchement Tom, je te suis pas sur ce coup, soupire t-il. Camille était mal, c'est surement pas facile de dire ce genre de chose à son petit-ami, et toi ; comme un con, tu la lâches. Comme un putain d'enculé, ce que tu as été sur ce coup... C'est ton premier écart de ce genre, et j'espère le dernier, Camille avait été formelle là dessus. Si tu sais pas être assez mature devant son fils elle va te dégager, et ensemble vous vous faites trop de bien pour ça. Autant toi à Camille ou Noah, ou eux à toi. T'as jamais été aussi heureux qu'avec elle alors tu merdes plus mec. »
Je l'ai écouter parler d'une traite, sans jamais le couper. J'ai merdé, il m'a ouvert. J'ai été immature et incorrect. Je devrais être dans mon canapé en la réconfortant et au lieu de ça, je suis chez mon meilleur pote qui vient de m'ouvrir les yeux sur le fait que j'aime désormais Camille et Noah plus que ma propre vie, alors qu'elle, est surement en pleure a cause de moi, dans notre a ce morfonde sur quelle erreur elle a bien pû faire. C'est vrai, je suis un enculé.
« - J'ai merdé, merde, chuchoté-je. »
Harrison ne répond pas et part dans sa chambre.
J'ai beaucoup réfléchi cette nuit, et même s'il est neuf heures, je suis déterminé à rentrer chez moi, m'excuser. Je laisse donc un mot sur la table de mon ami, le remerciant de m'avoir ouvert les yeux en plus de m'avoir héberger puis pars en direction de mon appartement.
Une fois devant la porte, je reste là, inerte, comme si j'avais peur. Mais j'ai peur, c'est ça le problème... J'enfonce la clé dans la porte et entre sans faire de bruit, par peur de la réveiller. J'ai l'espoir quelques secondes qu'elle dorme et qu'en se réveillant, elle croit à un mauvais rêve. Comme le lâche que je suis, après tout. Je suis le pire idiot de la planète.
Camille se trouve dans la cuisine, dos à moi, sans même se retourner.
« - Cam' je..., commencé-je, je suis desolé...
- T'avais pas le droit d'avoir cette réaction !, se retourne t-elle brusquement, les larmes aux yeux. C'était égoïste ! T'as décidé de partir au moment où moi j'avais besoin de toi... de tes bras à toi, de ton odeur et de TES mots ! Bordel..., renifle t-elle. Moi, j'ouvre la bouche, mais elle me coupe. Je comprends ta réaction, même si elle a été démesurée, je la comprends. Mais en aucun cas ta réaction n'aurait dû être déversée sur moi de cette façon et-
- Et je m'en excuse, tellement. Je sais que ma réaction a été démesurée, mais tu aurais dû me le dire plus tôt, même si c'est dure, Camille... Je suis avec toi, et pas seulement pour les belles choses. Je suis aussi censé te soutenir, j'ai été égoïste, c'est vrai. Mais sur ce coup, toi aussi... »
Elle se retourne vivement et se sert un grand verre d'eau, comme à chaque fois qu'elle est gênée, stressée ou anxieuse. Elle le bois d'une traite et se tourne lentement vers moi, en avançant de quelques pas.
« - On est tous les deux en tord, toi et moi, on a tous les deux été égoïste, toi et moi, et on aurait pas dû réagir de cette façon , encore une fois, toi et moi. »
J'ouvre la bouche pour lui dire que je suis d'accord, mais une petite tête châtaine nous coupe en nous embrasant et en partant dans le salon. Mon regard repart sur Camille, je m'approche doucement, attrape ses hanches et la colle contre moi pour une étreinte chaude, réparatrice et sincère.
***
Alors ?
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