Ivar Lothbrok est un jeune homme bourru, désabusé, soupe au lait ; sa famille peut s'avérer encombrante.
La lectrice, qui le voit tous les samedis matins, se sent irrémédiablement attirée par cette homme à qui elle n'a jamais parlé. Un jour, saisiss...
Le couple : Modern Ivar x lectrice (Y/N = your name = ton nom)
Remarques : J'ai du mal à croire que cette histoire en soit déjà à son dixième chapitre ! Un tout grand merci encore une fois pour tous vos encouragements, vos mots, vos likes, vous n'imaginez pas à quel point ils me font du bien.
Ce chapitre met en scène la rencontre - la confrontation - que vous êtes nombreux à attendre. C'est un chapitre que j'avais en tête depuis un moment et que j'appréhendais (comme j'appréhende le suivant - en vérité ils n'en font qu'un, j'ai simplement coupé pour des raisons de longueur). De nombreux personnages sont présents et je trouve ça beaucoup plus difficile à écrire.
J'ai essayé, et j'essaierai encore dans le chapitre suivant, de ne pas tomber dans la caricature. Personne n'est tout blanc ou tout noir dans la vraie vie, et dans cette histoire non plus.
Contrairement à ce que ce chapitre pourrait vous laisser croire, j'ai toujours beaucoup aimé Aslaug, une femme forte qui a su tout assumer après avoir été abandonnée par Ragnar. Il n'empêche que je pense, je crois, que les mots que je mets dans sa bouche sont plausibles.
Et même si j'ai toujours beaucoup aimé Ragnar également, je crois qu'il y a beaucoup de choses qu'on peut lui reprocher, notamment par rapport à Ivar. J'espère avoir été capable de faire passer ça.
Le gif, posté originellement sur Tumblr, appartient à philomae.
Résumé : la lectrice et Ivar partent pour Kattegat, où ils retrouvent, entre autre, Aslaug et Ragnar. Aslaug, en mère ultra-protectrice, ne va pas ménager la lectrice.
Avertissements : aucun hormis la longueur (quand je pense que mon premier chapitre faisait 2050 mots ! Pardon !)
Mots : 3947
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Tu déposes délicatement le bouquet de lys à l'arrière de la voiture, prends place sur le siège passager et tends à Ivar la bouteille d'eau qu'il t'a demandé d'acheter.
Il l'ouvre aussitôt et tu le vois glisser dans sa bouche un ibuprofène. « Tu as mal ? » Tes doigts effleurent sa cuisse droite.
Ivar hoche la tête de droite à gauche. « Non, mes jambes ça va. » Il soupire, penche la tête en avant puis en arrière à plusieurs reprises. « Mais j'ai un sérieux mal de tête. »
Tu poses ta main sur sa nuque, essaies de faire rouler en vain ses muscles sous tes doigts. « Oh ! Tout est tellement contracté ! Tu veux qu'on prenne cinq minutes ? Je peux te masser et essayer de te soulager un peu. »
Ivar jette un œil à sa montre. « Non. On est déjà en retard. Et de toute façon je doute que quoi que ce soit que tu puisses faire parvienne à me détendre. Pas aujourd'hui. »
Tu fronces les sourcils et le regardes attentivement, peut-être pour la première fois de la journée. Tu prends note de son teint un peu pâle, de ses traits tirés et de ses cernes. Tu comprends que, dévorée par ton propre stress, tu n'as pas réalisé à quel point Ivar appréhendait ce week-end.
